Le Manège
Le Manège a pour vocation de devenir le futur lieu central du Creative Center. En 2026 débuteront des travaux pour réaménager cet espace, qui deviendra un lieu de vie et de culture destinés aux étudiants, accueillant en son sein des manifestations et de l’événementiel culturel « par et pour » les étudiants.
Ouvert à toutes et tous, il permettra de connecter la vie étudiante à la vie de la cité, de développer des projets entre les étudiants et leur environnement socio-économique, et de soutenir l’UCA dans son rôle d’opérateur culturel majeur sur son territoire.
Un lieu riche en histoire
Le lieu choisi pour accueillir le futur Creative Center est chargé d’histoire. En effet, ce bâtiment était autrefois inclus dans la Caserne militaire de Gribeauval, et servait de manège à chevaux, d’où son nom actuel. Après une période de désaffection, cette Caserne et son Manège fut un lieu d’accueil important.
Par exemple pour les réfugiés espagnols dans les années 1930, lors de la Retirada (l’exode), épisode tragique et marquant de l’histoire espagnole, de nombreux républicains furent forcés de quitter l’Espagne avec l’avancée des troupes nationalistes. Près de 500 000 espagnols ont fui l’Espagne en Guerre entre janvier et février 1939. Des militaires, mais aussi des civils, des femmes, des enfants et des vieillards, des valides et des blessés traversent ainsi la frontière et la France doit faire face à un exode massif. Les communes françaises frontalières ont été fortement mobilisées, mais également des communes dites « de l’arrière » comme Clermont-Ferrand.
L’accueil sur Clermont-Ferrand s’est donc, en partie, fait dans cette ancienne Caserne désaffectée du quartier de Gribeauval, située avenue Carnot, et notamment le Manège. Sur place, l’accueil était très rudimentaire, mais a permis aux réfugiés espagnols de trouver un lieu d’hébergement. Dès 1936, des républicains espagnols ont pu être accueillis, recensés, soignés. Les espagnols pouvaient, dans un premier temps, être assez libres et circuler dans la ville. En 1939 avec l’arrivée massive de réfugiés, (avec un point culminant la nuit du 30 au 31 janvier 1939 et l’arrivée de 1572 réfugiés espagnols), ceux-ci ont été maintenus, confinés sur le quartier de Gribeauval. Si leur arrivée ont suscité de la méfiance, notamment pour des craintes sanitaires, un réseau de solidarité s’est petit à petit mis en place pour permettre aux réfugiés d’obtenir de l’aide alimentaire, des vêtements, des chaussures, mais également de l’instruction pour les enfants. La Ville, mais aussi de nombreuses associations, des organisations comme la franc-maçonnerie et des partis politiques se sont impliqués dans la solidarité envers les espagnols en exil, témoignant d’une mobilisation locale importante.
Sources : Olivia Salmon Monviola – Maître de conférences en civilisation espagnole à l’Université Clermont Auvergne - Accueil et sociabilité des réfugiés espagnols à Clermont Ferrand : 1936-1940.
Par exemple pour les réfugiés espagnols dans les années 1930, lors de la Retirada (l’exode), épisode tragique et marquant de l’histoire espagnole, de nombreux républicains furent forcés de quitter l’Espagne avec l’avancée des troupes nationalistes. Près de 500 000 espagnols ont fui l’Espagne en Guerre entre janvier et février 1939. Des militaires, mais aussi des civils, des femmes, des enfants et des vieillards, des valides et des blessés traversent ainsi la frontière et la France doit faire face à un exode massif. Les communes françaises frontalières ont été fortement mobilisées, mais également des communes dites « de l’arrière » comme Clermont-Ferrand.
L’accueil sur Clermont-Ferrand s’est donc, en partie, fait dans cette ancienne Caserne désaffectée du quartier de Gribeauval, située avenue Carnot, et notamment le Manège. Sur place, l’accueil était très rudimentaire, mais a permis aux réfugiés espagnols de trouver un lieu d’hébergement. Dès 1936, des républicains espagnols ont pu être accueillis, recensés, soignés. Les espagnols pouvaient, dans un premier temps, être assez libres et circuler dans la ville. En 1939 avec l’arrivée massive de réfugiés, (avec un point culminant la nuit du 30 au 31 janvier 1939 et l’arrivée de 1572 réfugiés espagnols), ceux-ci ont été maintenus, confinés sur le quartier de Gribeauval. Si leur arrivée ont suscité de la méfiance, notamment pour des craintes sanitaires, un réseau de solidarité s’est petit à petit mis en place pour permettre aux réfugiés d’obtenir de l’aide alimentaire, des vêtements, des chaussures, mais également de l’instruction pour les enfants. La Ville, mais aussi de nombreuses associations, des organisations comme la franc-maçonnerie et des partis politiques se sont impliqués dans la solidarité envers les espagnols en exil, témoignant d’une mobilisation locale importante.
Sources : Olivia Salmon Monviola – Maître de conférences en civilisation espagnole à l’Université Clermont Auvergne - Accueil et sociabilité des réfugiés espagnols à Clermont Ferrand : 1936-1940.