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L’UE favorise chez l’étudiant la maîtrise et le développement de son discours écrit, en particulier à travers des pratiques rédactionnelles scolaires et universitaires.
Elle le conduit in fine à porter un regard réflexif sur la langue pour préparer une réflexion épistémologique sur la didactique du français.
Dans un premier temps sera étudié le « savoir-écrire » à travers des productions scolaires et des pratiques d’auteurs. Il s’agira de définir les fonctions de l’écrit puis d’examiner des situations d’écriture et les productions qui leur sont liées. Les approches inspirées de la génétique textuelle (brouillon d’élèves, reformulation, …) et celles des travaux sur les processus rédactionnels (planification, mise en texte, révision) seront mobilisées ; elles permettront de porter attention à la complexité de l’activité d’écriture et d’examiner les travaux d’élèves en mettant en évidence toute la complexité des (re)formulations et des transformations qu’ils réalisent dans le cadre d’un accompagnement à l’écriture. Mais l’étudiant sera aussi amené à percevoir les différents paramètres intervenant dans l’acte de production écrite : paramètres linguistiques et textuels mais aussi situationnels, psychologiques, socio-culturels, anthropologiques. Dans cette perspective plus globale, l’étude du « savoir écrire » autorise par ailleurs une réflexion sur les écrits non linguistiques (ce qui permet d’inclure l’examen d’écrits mathématiques) et/ou sur des écrits de travail qui sont des supports de la pensée (ce qui permet d’inclure la lecture et l’écriture de documents composites, comme le poster en sciences).
Informations complémentaires
(Re)construire un sens des connaissances et des savoirs concernant la langue française.
