Publié le 5 janvier 2021 Mis à jour le 19 février 2021

Entre octobre 2018 et avril 2019, quatre établissements d’enseignement supérieur européens (l'Institut des Hautes Etudes des Communications Sociales à Bruxelles, le London College of Communication à Londres, l’Université Clermont Auvergne à Clermont-Ferrand, et la Libera Università Maria Ss. Assunta à Rome) ont mis en place, pendant 18 mois, une expérimentation qui a permis à des réfugiés, recrutés sur la base de leurs compétences et de leur expertise, d’assurer des cours et de partager leurs connaissances avec les étudiants.

Ce projet, réalisé dans le cadre du programme conjoint de l’Union européenne et du Conseil de l’Europe « Democratic and Inclusive School Culture in Operation », avait pour objectif de promouvoir les pratiques inclusives dans des institutions universitaires européennes afin d’aborder différemment la situation des réfugiés et d’améliorer la compréhension de leur situation ; ne plus les voir seulement en tant qu’individus dans le besoin mais également comme des personnes ayant des compétences et des expertises pouvant bénéficier à leur territoire d’accueil.


Au total, 28 réfugiés, originaires de 14 pays différents, ont participé au projet : ils couvraient ensemble 20 matières différentes, de l’archéologie au journalisme en passant par la médiation culturelle ou les sciences politiques culturelle ou les sciences politiques.

Cinq réfugiés ont ainsi enseigné à l’Université Clermont Auvergne, en assurant aussi bien des cours magistraux que des travaux dirigés, sur des thématiques variées correspondant à leur expertise : marketing, stratégies de communication, communication interculturelle, civilisation, etc.

Un film documentaire a été réalisé sur cette expérience:

Afin de garder un témoignage de cette aventure humaine et également de promouvoir cette initiative dans d’autres établissements d’enseignement supérieur, le service Communication de l’UCA a produit un film documentaire sur cette expérience.

Pendant 1 an, de Clermont-Ferrand à Bruxelles, ils ont suivi Rabab, Souzan, Yahia et Ahmad, afin de leur faire partager leur histoire personnelle: quatre histoires singulières qui se rejoignent autour du milieu universitaire et du projet coLAB.

En évoquant leur quotidien se dévoilent toutes les étapes du projet ; de la préparation au déroulement, jusqu’au bilan ; et se superpose le questionnement de l’inclusion et de l’intégration.

 
Pour en savoir plus :

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