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  • vendredi 31 janvier 2020 17:50
  • 430 mots -2 min
: Zonebourse

VALBIOTIS : BILAN SEMESTRIEL DU CONTRAT DE LIQUIDITE

31/01/2020 | 17:41 Regulatory News: VALBIOTIS (Paris:ALVAL) (FR0013254851 – ALVAL / éligible PEA/PME), entreprise de Recherche & Développement

engagée dans l'innovation scientifique, pour la prévention et la lutte contre les maladies métaboliques, présente aujourd'hui le bilan semestriel du contrat de liquidité confié à la société PORTZAMPARC.

Au titre du contrat de liquidité confié par la société VALBIOTIS à la Société de Bourse PORTZAMPARC – GROUPE BNP PARIBAS, à la date du 31 décembre 2019, les moyens suivants figuraient au compte de liquidité :

21 719 titres VALBIOTIS

43 568,84 €

Il est rappelé que lors de la mise en œuvre (à la date d'entrée en vigueur du contrat conforme à la décision AMF n° 2018-01 du 2 juillet 2018 – position au 31/12/2018), les moyens suivants figuraient au compte de liquidité :

34 500 titres VALBIOTIS

10 529,68 €

Au cours du 2 nd semestre 2019, il a été négocié un total de :

ACHATS

60 147 titres

173 875,53 €

100 transactions

VENTES

71 935 titres

203 797,68 €

87 transactions

À PROPOS DE VALBIOTIS

VALBIOTIS est une entreprise de Recherche & Développement engagée dans l'innovation scientifique, pour la prévention et la lutte contre les maladies métaboliques. Ses produits sont destinés aux acteurs de la santé. VALBIOTIS intervient notamment pour la prévention du diabète de type 2, de la NASH (stéatohépatite non-alcoolique), de l'obésité et des pathologies cardiovasculaires.

Créée début 2014 à La Rochelle, l'entreprise a noué de nombreux partenariats avec des centres académiques d'excellence en France et à l'étranger, dont l'Université de la Rochelle, le CNRS, et l'Université Clermont Auvergne située à Clermont-Ferrand. Ces accords lui permettent de bénéficier depuis sa création d'un fort effet de levier grâce à des experts et partenaires techniques mobilisés sur ses projets. L'Entreprise est installée sur 3 sites en France – Périgny, La Rochelle (17) et Riom (63).

Membre du réseau « BPI Excellence » et bénéficiant du label BPI « Entreprise Innovante », VALBIOTIS dispose aussi du statut « Jeune Entreprise Innovante » et a obtenu un appui financier important de l'Union Européenne pour ses programmes de recherche via l'obtention de Fonds Européen de Développement Économique Régional (FEDER). VALBIOTIS est une entreprise éligible au PEA-PME.

Pour plus d'informations sur VALBIOTIS, veuillez consulter : www.valbiotis.com

Name: VALBIOTIS

ISIN code: FR0013254851

Mnemonic code: ALVAL

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© Business Wire 2020

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  • Diffusion : 5 414 121 visites (France) - © OJD Internet juin 2019
 
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  • vendredi 31 janvier 2020 07:30
  • 122 mots -< 1 min
CLERMONT-FERRAND

La préfète invite les étudiants de Clermont-Ferrand à voter

Pour voter, il faut déjà être présent sur les listes électorales. Anne-Gaëlle Baudouin-Clerc, préfète du Puy-de-Dôme a rappelé aux étudiants de Clermont-Ferrand l’importance de s'inscrire sur ces listes, hier à la faculté de droit de l’Université Clermont Auvergne.

Les municipales approchent ! Tel était le message de la préfète Anne-Gaëlle Baudouin-Clerc, ce jeudi midi au pôle tertiaire (droit, économie, gestion) de l’Université Clermont Auvergne (UCA). Venue avec son équipe, elle entendait promouvoir les nouveaux services en ligne pour s’inscrire sur les listes électorales… Et, bien entendu, encourager les étudiants à voter. Car même si la date limite d’inscription sur les listes électorales pour les municipales est proche (7 février), il n’est pas trop tard.

Au programme : distribution de flyers aux étudiants affamés, tutoriel sur tablette et discussion en tête-à-tête. « Avec le nouveau service en ligne, il n’y a plus d’excuses pour ne pas voter, explique Anne-Gaëlle Baudouin-Clerc. Votez à Clermont ou ailleurs, pour qui vous voulez, mais votez ! »

L’initiative fait suite à une opération décidée par le ministère de l’Intérieur. A cette occasion, la préfecture puydômoise a retenu, grâce au président de l’UCA Mathias Bernard, les deux sites comptant le plus d’étudiants, le campus des Cézeaux (mercredi 29 janvier) et le pôle tertiaire de l’UCA (jeudi 30 janvier).

« On aurait pu choisir un centre commercial, mais cibler les étudiants a plus de sens, argumente Anne-Gaëlle Baudouin-Clerc. Ils sont plus réceptifs à notre message et peuvent le diffuser plus largement. » Un avis partagé par nombre d’élèves. « C’est une bonne initiative » déclare par exemple Eva, étudiante en droit de 19 ans prête à voter à Thiers. « Comme les jeunes sont aujourd'hui beaucoup sur Internet, peut-être que ça les incitera à plus s’investir. » Et à voter le 15 mars ?

Infos pratiques.Date limite d’inscription sur les listes électorales pour les municipales : 7 février.Pour s'inscrire sur les listes électorales ou y vérifier sa présence : www.demarches.interieur.gouv.fr rubrique « Élections », puis « Nouvelle inscription » ou « Vérifier votre inscription électorale et votre bureau de vote ».

François Mallordy

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  • Diffusion : 6 470 984 visites (France) - © OJD Internet dec. 2019
 
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  • vendredi 31 janvier 2020 07:30
  • 122 mots -< 1 min
CLERMONT-FERRAND

La préfète invite les étudiants de Clermont-Ferrand à voter

Pour voter, il faut déjà être présent sur les listes électorales. Anne-Gaëlle Baudouin-Clerc, préfète du Puy-de-Dôme a rappelé aux étudiants de Clermont-Ferrand l’importance de s'inscrire sur ces listes, hier à la faculté de droit de l’Université Clermont Auvergne.

Les municipales approchent ! Tel était le message de la préfète Anne-Gaëlle Baudouin-Clerc, ce jeudi midi au pôle tertiaire (droit, économie, gestion) de l’Université Clermont Auvergne (UCA). Venue avec son équipe, elle entendait promouvoir les nouveaux services en ligne pour s’inscrire sur les listes électorales… Et, bien entendu, encourager les étudiants à voter. Car même si la date limite d’inscription sur les listes électorales pour les municipales est proche (7 février), il n’est pas trop tard.

Au programme : distribution de flyers aux étudiants affamés, tutoriel sur tablette et discussion en tête-à-tête. « Avec le nouveau service en ligne, il n’y a plus d’excuses pour ne pas voter, explique Anne-Gaëlle Baudouin-Clerc. Votez à Clermont ou ailleurs, pour qui vous voulez, mais votez ! »

L’initiative fait suite à une opération décidée par le ministère de l’Intérieur. A cette occasion, la préfecture puydômoise a retenu, grâce au président de l’UCA Mathias Bernard, les deux sites comptant le plus d’étudiants, le campus des Cézeaux (mercredi 29 janvier) et le pôle tertiaire de l’UCA (jeudi 30 janvier).

« On aurait pu choisir un centre commercial, mais cibler les étudiants a plus de sens, argumente Anne-Gaëlle Baudouin-Clerc. Ils sont plus réceptifs à notre message et peuvent le diffuser plus largement. » Un avis partagé par nombre d’élèves. « C’est une bonne initiative » déclare par exemple Eva, étudiante en droit de 19 ans prête à voter à Thiers. « Comme les jeunes sont aujourd'hui beaucoup sur Internet, peut-être que ça les incitera à plus s’investir. » Et à voter le 15 mars ?

Infos pratiques.Date limite d’inscription sur les listes électorales pour les municipales : 7 février.Pour s'inscrire sur les listes électorales ou y vérifier sa présence : www.demarches.interieur.gouv.fr rubrique « Élections », puis « Nouvelle inscription » ou « Vérifier votre inscription électorale et votre bureau de vote ».

François Mallordy

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  • vendredi 31 janvier 2020
  • Édition(s) : Haute-Loire, Clermont Métropole, Riom, Thiers-Ambert
  • 335 mots -1 min
Puy_De_Dome

Anne-Gaëlle Baudouin-Clerc promeut l'inscription en ligne à l'université

La préfète invite les étudiants à voter

Les municipales approchent ! Tel était le message de la préfète Anne-Gaëlle Baudouin-Clerc, hier midi au pôle tertiaire (droit, économie, gestion) de l'Université Clermont Auvergne (UCA). Venue avec son équipe, elle entendait promouvoir les nouveaux services en ligne pour s'inscrire sur les listes électorales Et, bien entendu, encourager les étudiants à voter. Car même si la date limite d'inscription sur les listes électorales pour les municipales est proche (7 février), il n'est pas trop tard.

Au programme donc, distribution de flyers aux étudiants, tutoriel sur tablette et discussion en tête-à-tête. « Avec le nouveau service en ligne, il n'y a plus d'excuses pour ne pas voter, explique Anne-Gaëlle Baudouin-Clerc. Votez à Clermont ou ailleurs, pour qui vous voulez, mais votez ! »

L'initiative fait suite à une opération décidée par le ministère de l'Intérieur. À cette occasion, la préfecture puydômoise a retenu, grâce au président de l'UCA Mathias Bernard, les deux sites comptant le plus d'étudiants, le campus des Cézeaux (mercredi 29 janvier) et le pôle tertiaire de l'UCA (hier). « On aurait pu choisir un centre commercial, mais cibler les étudiants a plus de sens, argumente Anne-Gaëlle Baudouin-Clerc. Ils sont plus réceptifs à notre message et peuvent le diffuser plus largement. »

Un avis partagé par nombre d'élèves. « C'est une bonne initiative », déclare Eva, étudiante en droit de 19 ans prête à voter à Thiers. « Comme les jeunes sont sur Internet, peut-être que ça les incitera à plus s'investir. » Et à voter le 15 mars ?

Infos pratiques. Date limite d'inscription sur les listes électorales pour les municipales : 7 février. Site : www.demarches.interieur.gouv.fr, rubrique « Élections » puis « Nouvelle inscription ».

François Mallordy francois.mallordy@gmail.com

  • Tous droits réservés La Montagne 2020
  • 616F634492F0C30CA05C05C1740031B555C24D8941B13A50A253B2E
  • Parution : Quotidienne
  • Diffusion : 148 212 ex. (Diff. payée Fr.) - © OJD DSH 2018-2019
  • Audience : 582 000 lect. (LNM) - © AudiPresse One 2017
 
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  • vendredi 31 janvier 2020
  • 384 mots -2 min
VALBIOTIS

- VALBIOTIS : BILAN SEMESTRIEL DU CONTRAT DE LIQUIDITE

- VALBIOTIS : BILAN SEMESTRIEL DU CONTRAT DE LIQUIDITE

Regulatory News:

VALBIOTIS (Paris:ALVAL) (FR0013254851 – ALVAL / éligible PEA/PME), entreprise de Recherche & Développement engagée dans l’innovation scientifique, pour la prévention et la lutte contre les maladies métaboliques,présente aujourd’hui le bilan semestriel du contrat de liquidité confié à la société PORTZAMPARC.

Au titre du contrat de liquidité confié par la société VALBIOTISà la Société de Bourse PORTZAMPARC – GROUPE BNP PARIBAS, à la date du 31 décembre 2019, les moyens suivants figuraient au compte de liquidité :

  • 21 719 titres VALBIOTIS
  • 43 568,84 €

Il est rappelé que lors de la mise en œuvre(à la date d'entrée en vigueur du contrat conforme à la décision AMF n° 2018-01 du 2 juillet 2018 – position au 31/12/2018), les moyens suivants figuraient au compte de liquidité :

  • 34 500 titres VALBIOTIS
  • 10 529,68 €

Au cours du 2nd semestre 2019, il a été négocié un total de :

ACHATS

60 147 titres

173 875,53 €

100 transactions

VENTES

71 935 titres

203 797,68 €

87 transactions

À PROPOS DE VALBIOTIS

VALBIOTIS est une entreprise de Recherche & Développement engagée dans l’innovation scientifique, pour la prévention et la lutte contre les maladies métaboliques. Ses produits sont destinés aux acteurs de la santé. VALBIOTIS intervient notamment pour la prévention du diabète de type 2, de la NASH (stéatohépatite non-alcoolique), de l’obésité et des pathologies cardiovasculaires.

Créée début 2014 à La Rochelle, l’entreprise a noué de nombreux partenariats avec des centres académiques d’excellence en France et à l’étranger, dont l’Université de la Rochelle, le CNRS, et l’Université Clermont Auvergne située à Clermont-Ferrand. Ces accords lui permettent de bénéficier depuis sa création d’un fort effet de levier grâce à des experts et partenaires techniques mobilisés sur ses projets. L’Entreprise est installée sur 3 sites en France – Périgny, La Rochelle (17) et Riom (63).

Membre du réseau « BPI Excellence » et bénéficiant du label BPI « Entreprise Innovante », VALBIOTIS dispose aussi du statut « Jeune Entreprise Innovante » et a obtenu un appui financier important de l’Union Européenne pour ses programmes de recherche via l’obtention de Fonds Européen de Développement Économique Régional (FEDER). VALBIOTIS est une entreprise éligible au PEA-PME.

Pour plus d'informations sur VALBIOTIS, veuillez consulter : www.valbiotis.com

Name: VALBIOTIS
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	L'Humanité
  • vendredi 31 janvier 2020
  • Page 16
  • 495 mots -2 min
En débat

L’utopie néolibérale ou la responsabilité individuelle de l’échec

Les récentes réformes du lycée consistituent, avec celles de l’université, un tout dont la cohérence est nettement néolibérale. Il ne suffit pas de rappeler qu’elles visent à adapter les situations scolaires au choix politique de l’austérité budgétaire. La sélection, par exemple, est certes avant tout un moyen de gérer une pénurie organisée dans des universités en grande souffrance. Mais elle est davantage un instrument de socialisation. Couronnement d’un parcours où l’élève se doit de construire lui-même son « projet » dès la seconde, elle généralise dès l’adolescence l’expérience de la concurrence et l’angoisse de la précarité pour les plus faibles scolairement.

Faire advenir l’individu comme entrepreneur de lui-même, telle est exactement l’utopie néolibérale, que les réformes récentes de l’école et de l’université tendent à produire.

Cette philosophie a l’avantage de proposer une solution au problème de l’échec scolaire, celui des classes populaires particulièrement : à défaut de tenter de se donner les moyens de le surmonter, elle permet de le rendre acceptable, en le transformant en une question de responsabilité individuelle (et non sociale).

À l’université, certaines innovations de la rentrée 2019 sont ainsi restées discrètes mais significatives. Des moyens financiers ont par exemple étonnamment été dégagés pour mettre en place les « enseignants référents ». Un document interne à l’université Clermont-Auvergne (UCA) prescrit à ses enseignants un dispositif devant viser trois objectifs principaux. Le premier reste plus ou moins dans le champ des compétences enseignantes :« Aider l’étudiant à devenir un apprenant autonome, efficace, conscient de ses points forts, de ses faiblesses, qui maîtrise les modalités et les outils du travail universitaire. »Le deuxième élargit l’intervention quand il vise à« conseiller l’étudiant dans ses choix de formation et (à) l’accompagner dans l’élaboration de son projet personnel, d’études et/ou professionnel. »

Quant au dernier, en cherchant à« favoriser chez l’étudiant un sentiment d’appartenance à l’UCA et (à) l’accompagner dans la connaissance du fonctionnement de l’université ainsi que de tous les dispositifs et services qui peuvent l’aider »,il laisse dubitatif. D’autant plus que dans la liste des ressources indiquées, se trouvent des services aussi divers que les restaurants universitaires, une épicerie solidaire ou encore un organisme de sensibilisation à l’entrepreneuriat. Concernant la méthode, l’enseignant référent est invité à« accompagner la personne à formuler ses émotions, ses objectifs et ses solutions » ;à« refléter des valeurs telles que l’engagement et l’authenticité » ;à ne pas faire de prescriptions, tout en formalisant avec l’étudiant un contrat sous forme d’« objectifs réalistes » ;à« donner des rétroactions »qui se doivent d’inclure« un commentaire sur le rendement de l’étudiant ».On le voit, le référent est multicompétences : enseignant, psychologue sauvage, coach comportementaliste, assistant social. Aura-t-il au moins les moyens d’exercer son rôle ? Pas vraiment, compte tenu de la charge de travail qu’il ajoute au service et de sa rémunération dérisoire.

Mais l’accouchement de la responsabilité,« cette tâche d’élever et de discipliner un animal qui puisse faire des promesses »,comme disait Nietzsche, est à ce prix…

par  Hugo Lassalle
  • Tous droits réservés Humanité Quotidien 2020
  • 9465530d95702506307900a1c10e616c57727584a19b3dba60cb24a
  • Parution : Quotidienne
  • Diffusion : 33 858 ex. (Diff. payée Fr.) - © OJD DSH 2018-2019
  • Audience : 363 000 lect. (LNM) - © AudiPresse One 2017
 
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  • jeudi 30 janvier 2020 14:49
  • 885 mots -4 min
: L'Humanité VIP

Il faut sauver le chant du coq… mais aussi les services publics en campagne

Une proposition de loi, adoptée le 30 janvier, veut protéger les bruits et les odeurs des campagnes. Le patrimoine sensoriel des campagnes est-il menacé ? Ou rejoue-t-on les urbains contre les ruraux ?

Dans les livres pour enfants, les animaux font de jolis bruits. Il y a toujours le chant du coq, le meuglement de la vache, le coassement des grenouilles, le caquètement des canards ou le braiment de l’âne… Mais l’été dernier, à Saint-Pierre-d’Oléron (Charente-Maritime), les riverains de Maurice le coq n’ont pas beaucoup apprécié de se faire régulièrement sortir du lit par les bruits du gallinacé. « L’affaire » a fini devant la justice ! Et l’animal est devenu une figure locale, le symbole d’une ruralité à défendre… et même l’objet d’une loi. Le tribunal de Rochefort a tranché en septembre : le coq Maurice peut continuer tranquillement à célébrer le lever du jour. Mais, depuis quelques années, la presse et les réseaux sociaux regorgent de ces histoires de « Clochemerle ». Des habitants ou touristes veulent éradiquer les cigales au Beausset (Var), empêcher les abeilles de déféquer et lâcher du pollen sur du linge qui sèche à Pignols (Puy-de-Dome) ou faire taire le carillon de la chapelle de Bondons (Lozère). Pas de quoi fouetter un chat ? Le député de Lozère Pierre Morel-À-L’Huissier (UDI-Agir et indépendants), ancien maire d’une petite commune de 400 habitants, s’est mis en tête de sauver « ce patrimoine sensoriel » des campagnes. « J’avais de plus en plus d’appels de maires de communes rurales qui se retrouvaient pris à partie dans ces conflits de voisinage… À tel point que près de 400 maires ont apposé dans leur commune un panneau où figurent coqs, brebis, vaches, cloches et agriculteurs et invitent ceux qui ne supportent pas leurs bruits ou odeurs à passer leur chemin », raconte l’élu. Au cœur de ces conflits : le « trouble anormal du voisinage », pas défini dans le Code civil, mais issu d’une jurisprudence de la Cour de cassation de 1986. Selon les chiffres transmis à Pierre Morel-À L’huissier, l’année dernière, 1 800 plaintes ont été déposées en invoquant ce trouble, dont 490 pour « nuisances environnementales ». La proposition de loi votée ce 30 janvier à l’Assemblée nationale va donc « ajouter la notion d’odeurs et bruits au patrimoine. Elle l’intégrera dans le Code de l’environnement – et non celui du patrimoine qui suppose une activité humaine », explique le rapporteur du texte. L’objectif est bien de dresser la liste de tous les sons et odeurs caractéristiques de la France et de ses terroirs : ceux des animaux, mais aussi de leurs accessoires – le bruit des cloches des vaches, par exemple –, ou encore l’effluve du lisier ou celui du moût du raisin… Les régions auront la charge de la réaliser, comme elles opèrent déjà depuis 2005 l’inventaire national du patrimoine. À cette différence près que celui du patrimoine sensoriel ne sera pas figé dans le temps et pourra évoluer au fil des perceptions. À croire que la campagne est à feu et à sang entre néo et anciens ruraux ? Pas tout à fait. « Ne faisons pas de cette loi un objet d’opposition entre les ruraux et les urbains. Les uns qui seraient formidables, et les autres qui n’accepteraient pas d’entendre cela ou de sentir ceci », souligne ainsi Marie-George Buffet, députée communiste de Seine-Saint-Denis, qui a voté le texte en commission des affaires culturelles. D’ailleurs, la plainte des riverains contre Maurice le coq émanait… d’un couple d’agriculteurs à la retraite. Si ces conflits existent bien, Greta Tommasi, géographe à Géolab, de l’université de Limoges, se veut, elle aussi, ​​​​​​​ « prudente sur leur augmentation en milieu rural ».

Souvent invoquée, la catégorie de néoruraux est pratique… mais pas toujours très juste. « Elle est apparue dans les années 1970 pour décrire cette mouvance proche des hippies et en recherche d’un mode de vie alternatif à la campagne », décrypte-t-elle. Même constat pour André Torre, économiste à l’Inrae (Institut national de recherche en agriculture, alimentation et environnement) et à Agro ParisTech, dont l’équipe a lancé un programme sur les conflits d’usage et de voisinage dans toute la France. « En zone rurale, écrit-il dans The Conversation, les conflits sont plutôt rares, en tout cas bien moins nombreux que dans les villes ou les zones périurbaines » Les chiffres, d’ailleurs, démentent l’idée d’une affluence de population des villes vers les campagnes. La migration est inverse, comme le chantait déjà Ferrat dans la Montagne. La dichotomie villes contre campagne, elle, s’estompe. « De nombreux travaux montrent un rapprochement des modes de vie et de consommation », souligne Greta Tommasi. Les campagnes ne sont plus seulement « un espace productif pour l’agriculture, mais aussi résidentiel, de récréation et de protection de l’environnement », rappelle-t-elle. Les discordes se cristallisent donc autour de l’usage des terres : infrastructures, voies ferrées, aéroport comme à Notre-Dame-des-Landes, mais aussi installation de parcs d’éoliennes… et pollution par épandage de pesticides. Le chant du coq reste un symbole, une manière de promouvoir et protéger une ruralité souvent mise à mal. « Mais qu’est ce qui la met en danger ? Les nouveaux habitants… ou le désengagement de l’État et le recul des services publics ? », interroge la chercheuse.

Pia de Quatrebarbes environnement bruit campagne

par  Pia De Quatrebarbes
  • Tous droits réservés 2020 L'Humanité.fr
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  • Diffusion : 1 037 257 visites (France) - © OJD Internet dec. 2019
 
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  • N° 3878
  • jeudi 30 janvier au mercredi 5 février 2020
  • Édition(s) : Forez - Coeur de Loire
  • Page 18
  • 373 mots -1 min
Forez/Montagnes du Matin Vie locale

S'éduquer aux arts et à la culture

Jeudi 2 3 janvier, une classe de 25 élèves de 5e du collège des Montagnes du Matin s'est rendue au Musée de la Cravate et du Textile dans le cadre d'un projet d'éducation aux arts et à la culture financé par la communauté de communes Forez­Est, la DRAC et l'Éducation na­tionale. Ce projet est porté par plusieurs enseignantes du collège dont Valérie Galazzo (professeure do­cumentaliste) et Mar ie Bransiecq (professeure de musique).

ANIMATION.Une classe pose pour la photo souvenir.
ANIMATION.Une classe pose pour la photo souvenir.

La photo et l'écriture

Le projet Recueil des jours heureux est intergé­nérationnel. Il intègre des résidents de l'Arc­en­ciel dont certains étaient pré­s e n t s. C'est un projet autour de la photo et de l'écriture, avec l'interven­tion du collectif Blick Pho­tographie de Lyon animé par Loïc Xavier et Chloé Col i n . Ont eu lieu des séances photos avec les anciens travailleurs du textile local, des enregis­trements de sons liés au textile (métiers à tisser, machines, outils et objets textiles, canettes, navet­tes…), des enregistre­ments de témoignages par un ancien tisseur Jean­Stéphane Ducreux, et des souvenirs liés au travail textile de la commune.

Cette séance de travail est une étape parmi un parcours artistique et cul­turel de plusieurs séances. Le projet se terminera par un rendu photographique et des écrits qui seront ex­posés au collège, puis au musée enfin d'année sco­laire.

Ce projet interdiscipli­naire permettra de créer entre réalité et fiction un montage photographique, trace du passé de Panis­sières à travers le regard des élèves. Accompagné de textes et d'un environ­nement musical, ce travail met en jeu différentes compétences : savoir tra­vailler en groupe, écouter, retranscr ire, photogra­phier, et créer à l'écrit et en musique. ¦

  • Tous droits réservés 2020 Le Pays Roannais
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  • Parution : Hebdomadaire
  • Diffusion : 14 578 ex. (Diff. payée Fr.) - © OJD DSH 2018-2019
 
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  • mercredi 29 janvier 2020 15:15
  • 531 mots -2 min
Société/Immigration
: http://www.ouest-france.fr

PODCAST. Faut-il instaurer des quotas d'immigration économique ou professionnelle ?

PODCAST. Faut-il instaurer des quotas d'immigration économique ou professionnelle ?
"Drencher la Poire en deux" est le podcast du journal Le Drenche, partenaire d’Ouest-France. Ce podcast vous propose de débattre de manière claire, audible et apaisée de sujets qui parfois divisent la société. L’idée est que vous puissiez vous faire votre opinion, ou a minima que vous puissiez découvrir clairement les avis de ceux qui ne pensent pas comme vous. Troisième épisode : faut-il instaurer des quotas d'une immigration économique ou professionnelle ?

Dans cet épisode, Le Drenche vous propose de vous faire votre propre opinion sur une question qui est dans l'ère du temps. Antoine Dujardin pose la question dans ce troisième épisode de "Drencher la poire en deux", le podcast à retrouver sur l’espace audio d’Ouest-France et sur toutes les différentes plateformes de streaming : faut-il instaurer des quotas d'une immigration économique ou professionnelle ?

Il s’agit d’une question qui revient régulièrement en France depuis plus de 30 ans. Ces derniers mois, l’exécutif a évoqué à plusieurs reprises l’idée d’imposer des quotas d’immigration légale. Il s’agissait également d’une des questions du grand débat national. Pour en parler, on reçoit Ekrame Boubtane et Manon Domingues Dos Santos.

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Ekrame Boubtane est économiste, spécialiste des questions liées aux migrations internationales. Maîtresse de conférences; habilitée à diriger des recherches à l’Université Clermont Auvergne et chercheure au CERDI, elle est aussi chercheure-invitée à l’École d’économie de Paris depuis septembre 2017. Madame Boubtane travaille notamment sur les implications macroéconomiques des migrations internationales dans les pays d'Europe de l'Ouest.

Manon Domingues Dos Santos est professeure agrégée des universités en économie à l’Université Paris Est Marne la Vallée. Elle est également membre de la Chaire Transitions démographiques transitions économiques. Jusqu’à l’an dernier, Madame Dos Santos était directrice du laboratoire ERUDITE (Équipe de recherche sur l'utilisation des données individuelles en lien avec la théorie économique) mais également conseillère scientifique au Conseil d'analyse économique.

Un quota d’immigration c’est quoi ?  

Les quotas sont une politique qui vise à limiter l’immigration à un certain nombre en fonction de critères comme  la nationalité des immigrés ou leur formation professionnelle. Lorsqu’ils existent, ces quotas d’immigrés sont alors généralement fixés et revus chaque année. En principe, elle pourrait s’appliquer à toutes les catégories d’immigration légale : familiale, étudiante, humanitaire ou professionnelle. Mais dans les faits, elle s’applique essentiellement à l’immigration professionnelle. Dans l'OCDE, 9 pays sur 36 l'ont ainsi adoptée.

Rappelons que l’immigration illégale est naturellement exclue des quotas puisque, par définition, elle échappe à toute régulation.

Quels sont les chiffres de l'immigration légale ? 

Selon le Gouvernement, en 2018, 255 956 titres de séjour ont été délivrés à des étrangers majeurs à la suite d’une première demande. Sur ce total, 83 082 pour des étudiants, 90 074 pour des motifs familiaux et 33 502 pour des motifs professionnels. 

On en compte également 33 981 pour des raisons humanitaires liées au droit d’asile, mais cette dernière catégorie est en général exclue des politiques de quotas, car définie par le droit international.

Bonne écoute.

Faut-il instaurer des quotas d'immigration économique ou professionnelle ? C'est le débat proposé en podcast par Le Drenche.
Faut-il instaurer des quotas d'immigration économique ou professionnelle ? C'est le débat proposé en podcast par Le Drenche.

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Archives AFP

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  • mercredi 29 janvier 2020 06:00
  • 31 mots -< 1 min
CLERMONT-FERRAND

Des plateformes numériques et des ateliers

Des aides sont proposées aux étudiants dans leur recherche de stages souvent obligatpoireau cours de leurs études.

Plusieurs dispositifs existent pour aider les étudiants :

1 Près de 800 offres sur le réseau UCA Pro. Actif depuis 2014, le réseau professionnel www.ucapro.fr a plusieurs missions, dont la diffusion d'offres de stage auprès des membres, étudiants de l'UCA pour la majorité.

« Près de 800 offres ciblées par diplôme et par niveau d'étude ont été mises en ligne depuis le début de l'année universitaire. Elles ont généré 9.500 consultations soit environ 12 consultations par offre », précise Théophile Wateau, chargé de développement du réseau.

Une fois sur la plateforme, l'offre passe entre les mains des responsables des diverses formations qui la ciblent ou non pour leurs étudiants.

Un calendrier des stages, accessible sur UCA Pro, pour l'ensemble des formations de l'Université Clermont Auvergne a été établi permettant aux entreprises de savoir quels étudiants cibler et quand.

L'équipe du réseau UCA Pro opère aussi une veille sur les offres de stages au niveau national, particulièrement pour les formations les « moins dotées en stages » : sciences humaines, littérature.

2 CV, lettre de motivation, simulation d'entretiens, savoir être, des ateliers avec La Fabrique. Le service La Fabrique propose des ateliers pour aider des étudiants à écrire CV et lettres de motivation. Ces ateliers ont d'ailleurs été intensifiés cette année. S'ajoutent à cela d'autres sessions sur la présentation de soi en quelques minutes, idéales pour arpenter les allées d'un salon et savoir « se vendre ». Des actions se déroulent également sur les sites délocalisés de l'Université.

L'ensemble des informations sont à retrouver sur le site de la direction des relations internationales de l'UCA.

4 La Région se mobilise avec une plateforme dédiée. Les étudiants peuvent aussi trouver un stage ou un premier emploi sur la plateforme « nostalentsnosemplois.auvergnerhonealpes.fr ».

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CLERMONT-FERRAND

Des plateformes numériques et des ateliers

Des aides sont proposées aux étudiants dans leur recherche de stages souvent obligatpoireau cours de leurs études.

Plusieurs dispositifs existent pour aider les étudiants :

1 Près de 800 offres sur le réseau UCA Pro. Actif depuis 2014, le réseau professionnel www.ucapro.fr a plusieurs missions, dont la diffusion d'offres de stage auprès des membres, étudiants de l'UCA pour la majorité.

« Près de 800 offres ciblées par diplôme et par niveau d'étude ont été mises en ligne depuis le début de l'année universitaire. Elles ont généré 9.500 consultations soit environ 12 consultations par offre », précise Théophile Wateau, chargé de développement du réseau.

Une fois sur la plateforme, l'offre passe entre les mains des responsables des diverses formations qui la ciblent ou non pour leurs étudiants.

Un calendrier des stages, accessible sur UCA Pro, pour l'ensemble des formations de l'Université Clermont Auvergne a été établi permettant aux entreprises de savoir quels étudiants cibler et quand.

L'équipe du réseau UCA Pro opère aussi une veille sur les offres de stages au niveau national, particulièrement pour les formations les « moins dotées en stages » : sciences humaines, littérature.

2 CV, lettre de motivation, simulation d'entretiens, savoir être, des ateliers avec La Fabrique. Le service La Fabrique propose des ateliers pour aider des étudiants à écrire CV et lettres de motivation. Ces ateliers ont d'ailleurs été intensifiés cette année. S'ajoutent à cela d'autres sessions sur la présentation de soi en quelques minutes, idéales pour arpenter les allées d'un salon et savoir « se vendre ». Des actions se déroulent également sur les sites délocalisés de l'Université.

L'ensemble des informations sont à retrouver sur le site de la direction des relations internationales de l'UCA.

4 La Région se mobilise avec une plateforme dédiée. Les étudiants peuvent aussi trouver un stage ou un premier emploi sur la plateforme « nostalentsnosemplois.auvergnerhonealpes.fr ».

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  • mercredi 29 janvier 2020
  • Édition(s) : Haute-Loire, Clermont Métropole, Riom, Thiers-Ambert
  • 252 mots -1 min
Puy_De_Dome

Le DAEU remis à 35 lauréats

Le DAEU remis à 35 lauréats L'Université Clermont Auvergne et son Institut national du professorat et de l'éducation (Inspé) ont remis leur diplôme aux stagiaires ayant réussi leur formation de DAEU en 2019. Le diplôme d'accès aux études universitaires (DAEU) bénéficie du soutien financier de la région Auvergne-Rhône-Alpes (42 parcours de formation subventionnés chaque année) et prend appui sur des prescripteurs (Pôle emploi, Missions locales) qui identifient et accompagnent les publics dans leur candidature.

Le DAEU est destiné aux adultes qui n'ont ni baccalauréat ni équivalent, quelle que soit leur situation professionnelle (salariés, demandeurs d'emploi) et qui souhaitent reprendre leurs études dans une perspective de retour à l'emploi ou de reconversion professionnelle.

Les candidatures 2020 seront ouvertes du 16 mars au 15 mai, en téléchargeant le dossier sur inspe.uca.fr

Portes ouvertes Samedi 15 février

L'Université Clermont Auvergne & associés organise des portes ouvertes le 15 février à Clermont, Aubière, Chamalières et Vichy. L'équipe de la Fabrique (réussite, orientation, insertion) accueillera et répondra aux questions des lycéens, étudiants, parents, adultes en reprise d'étude, de 9h à 16h, sur le site Carnot (17 rue Paul-Collomp) et aidera notamment dans la préinscription sur Parcoursup (ne pas oublier vos codes d'accès). Retrouver toutes les infos sur : http s://jpo.uca.fr

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  • Parution : Quotidienne
  • Diffusion : 148 212 ex. (Diff. payée Fr.) - © OJD DSH 2018-2019
  • Audience : 582 000 lect. (LNM) - © AudiPresse One 2017
 
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  • mercredi 29 janvier 2020
  • Édition(s) : Haute-Loire, Clermont Métropole, Riom, Thiers-Ambert
  • 207 mots -1 min
FDJ_Auvergne

Sept étudiants de Clermont-Ferrand toujours en Chine

L'Université Clermont Auvergne (UCA) entretient des rapports privilégiés avec la Chine : 600 à 700 étudiants chinois étudient chaque année à Clermont-Ferrand.

Pour autant, ces étudiants n'ont pas été la première préoccupation de l'université au déclenchement de l'épidémie de coronavirus en Chine. La plupart d'entre eux, en effet, n'étaient pas retournés en Chine pour les vacances de Noël, et ceux qui y étaient partis étaient déjà rentrés.

Les étudiants clermontois en stage en Chine ont été, en revanche, au coeur des préoccupations. Ils sont une cinquantaine à y partir chaque année et sept y seraient actuellement, dont deux dans le secteur de Wuhan.

L'un d'entre eux, une étudiante chinoise du laboratoire de physique corpusculaire, a rejoint sa famille à 200 km de Wuhan et attend la levée du blocus pour y retourner. L'autre, un Aveyronnais de l'Institut d'administration des entreprises, avait quitté Wuhan juste avant la crise pour partir faire du tourisme. Actuellement à Séoul, il ne peut, pour l'instant, retourner à Wuhan où sont rassemblées toutes ses affaires dans sa chambre universitaire.

Arnaud Vernet

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  • Parution : Quotidienne
  • Diffusion : 148 212 ex. (Diff. payée Fr.) - © OJD DSH 2018-2019
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  • mercredi 29 janvier 2020
  • Édition(s) : Haute-Loire, Clermont Métropole, Riom, Thiers-Ambert
  • 553 mots -2 min
Puy_De_Dome

Des plateformes numériques et des ateliers

Plusieurs dispositifs existent pour aider les étudiants :

1 Près de 800 offres sur le réseau UCA Pro. Actif depuis 2014, le réseau professionnel www.ucapro.fr a plusieurs missions, dont la diffusion d'offres de stage auprès des membres, étudiants de l'UCA pour la majorité.

« Près de 800 offres ciblées par diplôme et par niveau d'étude ont été mises en ligne depuis le début de l'année universitaire. Elles ont généré 9.500 consultations soit environ 12 consultations par offre », précise Théophile Wateau, chargé de développement du réseau.

Une fois sur la plateforme, l'offre passe entre les mains des responsables des diverses formations qui la ciblent ou non pour leurs étudiants.

Un calendrier des stages, accessible sur UCA Pro, pour l'ensemble des formations de l'Université Clermont Auvergne a été établi permettant aux entreprises de savoir quels étudiants cibler et quand.

L'équipe du réseau UCA Pro opère aussi une veille sur les offres de stages au niveau national, particulièrement pour les formations les « moins dotées en stages » : sciences humaines, littérature.

2 CV, lettre de motivation, simulation d'entretiens, savoir être, des ateliers avec La Fabrique. Le service La Fabrique propose des ateliers pour aider des étudiants à écrire CV et lettres de motivation. Ces ateliers ont d'ailleurs été intensifiés cette année. S'ajoutent à cela d'autres sessions sur la présentation de soi en quelques minutes, idéales pour arpenter les allées d'un salon et savoir « se vendre ». Des actions se déroulent également sur les sites délocalisés de l'Université.

Le mois de février va voir s'ouvrir un cycle d'ateliers focalisés sur les entretiens entre improvisations théâtrales et simulations d'entretiens. L'ensemble des dates sont à retrouver sur le site internet de l'Université Clermont Auvergne, rubrique Formation/La Fabrique.

« L'objectif est de donner les bons réflexes et de faire découvrir les espaces ressources, tels que l'Apec et Pôle emploi pour construire son projet professionnel et travailler ses candidatures », explique Sophie Merle, responsable du Bureau d'aide à l'insertion professionnelle

Une fois le stage trouvé, La Fabrique ou les bureaux des stages de chaque formation veillent à l'application de la réglementation afin de sécuriser les stages.

La Fabrique est joignable à : baip.df@uca.fr

3 Partir à l'étranger. Des offres de stages à l'étranger sont aussi déposées sur la plateforme UCA Pro. « La Direction des Relations internationales et de la francophonie accompagne les étudiants dans les démarches administratives et les dossiers de demandes de bourses » explique Cécile Bernard-Tarrade, responsable du pôle des mobilités internationales.

Pour ceux qui souhaitent accomplir un stage outre-Manche, le Brexit apporte son lot d'incertitudes, « so, wait en see » la sortie officielle du Royaume-Uni de l'Union Européenne.

L'ensemble des informations sont à retrouver sur le site de la direction des relations internationales de l'UCA.

4 La Région se mobilise avec une plateforme dédiée. Les étudiants peuvent aussi trouver un stage ou un premier emploi sur la plateforme « nostalentsnosemplois.auvergnerhonealpes.fr ».

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  • Parution : Quotidienne
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  • Audience : 582 000 lect. (LNM) - © AudiPresse One 2017
 
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  • mercredi 29 janvier 2020
  • Édition(s) : Clermont Métropole
  • Page 14
  • 282 mots -1 min
Clermont_Ferrand_Ouverture

Flash

concert LieU'topie fête ses 5 ans

L'association LieU'topie fête son cinquième anniversaire jeudi 30 janvier, à partir de 19 heures (21, rue Kessler à Clermont). Au programme : le concert de Remxtoma, un trio de jeunes rappeurs, producteurs et amis clermontois ; puis à 21 h 30, Fou de Joie, un groupe de rock de quatre musiciens formé en 2015 à Clermont. Radio Campus assurera un live in room à écouter sur le 93.3. Un buffet est également prévu.

Cercle Amélie-Murat Lecture de poèmes au piano

Le Cercle Amélie-Murat organise une lecture, en présence de l'auteur, du dernier recueil de Jean-Pierre Siméon, Levez-vous du tombeau , jeudi 30 janvier, à 18 heures, dans le foyer de l'opéra-théâtre de Clermont, avec au piano Jérémie Brun. Il sera rendu hommage à cet infatigable missionnaire de la poésie qui fut directeur artistique du Printemps des poètes. L'occasion également de découvrir ses derniers poèmes. Entrée libre.

Utere Felix Assemblée générale et conférence

L'Association Utere Felix propose une conférence animée par Stéphanie Maillot, maître de conférences en histoire grecque à l'Université Clermont Auvergne, sur le thème « Ville des vivants, ville des morts : recherches urbaines sur Délos et Rhénée à l'époque hellénistique », jeudi 30 janvier, à 18 h 30, dans l'amphi 125 (1 er étage) de la Maison des sciences de l'Homme, 4, rue Ledru, à Clermont. Avant la conférence, à 18 heures, dans la même salle, se tiendra l'assemblée générale de l'association.

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  • Parution : Quotidienne
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  • mercredi 29 janvier 2020
  • Édition(s) : Montluçon
  • Page 8
  • 572 mots -2 min
Montlucon

Parmi les projets, enseignements dispensés en anglais et travail avec une université hongroise

L'IUT muscle son ouverture à l'international

Depuis des années, le département TC Moulins de l'IUT d'Allier propose à ses étudiants (180 actuellement) des stages à l'étranger, des poursuites d'études en Dueti (troisième année d'étude en Allemagne, Irlande, Espagne, Corée du sud, au Canada). L'établissement souhaite aller plus loin, en développant l'accueil d'étudiants internationaux, des enseignements dispensés en anglais, des missions à l'étranger pour nouer des partenariats et échanges pédagogiques.

D'abord, elle travaille désormais avec Eucen (European University Continuing Education Network), une association créée en 1991 par différentes universités européennes, notamment françaises. Son objectif ? Développer et promouvoir la formation tout au long de la vie. Elle accompagne notamment les établissements qui veulent donner une dimension européenne à leur dynamique d'apprentissage. Son siège se situe à Barcelone.

« Pour la première fois, un enseignant-chercheur de l'Université Clermont-Auvergne (UCA) Éric Agbessi en poste à Moulins, est membre du bureau de l'association », explique Claude Devoti, nouvelle cheffe du département TC Moulins et responsables des relations internationales. « Nous en profitons pour travailler avec l'association ». Monter des projets pédagogiques d'abord : dans le cadre d'un cours de communication commerciale, des élèves étudient la communication de l'association et proposent des pistes d'amélioration (documents de promotion, supports numériques). Des étudiants en licence professionnelle Métiers de l'entrepreneuriat doivent proposer, eux, la trame de courriers commerciaux destinés aux universités françaises. « Ce travail est très valorisant, pour eux ». Une visioconférence en décembre avec la directrice Carme Royo a permis de premiers échanges avec les étudiants moulinois.

Quatre étudiants partiront en juin au congrès d'Eucen en Hongrie : « C'est une belle opportunité, car beaucoup d'étudiants ne sont jamais partis à l'étranger. Ils présenteront en anglais le résultat du travail fait par les groupes d'étudiants devant environ 300 personnes de l'Europe entière. Ce travail nous permet d'inscrire nos étudiants dans une dynamique de projets européens et de leur permettre de travailler leur anglais dans un contexte stimulant ».

Claude Devoti s'est rendue au précédent séminaire, fin 2019, à Barcelone. L'occasion de tisser des liens avec l'Université de Pecs, en Hongrie. « Une ville de taille similiaire à Moulins. Nous partageons la même préoccupation, comment attirer des étudiants dans une ville moyenne. Et les mêmes atouts : un suivi des étudiants plus attentif, du fait de la taille de la structure. Nous allons travailler ensemble. Nous accueillerons en mars un enseignant hongrois ».

L'IUT souhaite créer un semestre de cours dispensés en anglais, avec des enseignants de l'UCA et européens. « On a déposé un dossier à l'UCA, on aura la réponse au printemps, pour une ouverture espérée en 2021. L'idée, c'est de pouvoir accueillir des étudiants de nos partenaires qui viendront chercher à Moulins une formation en anglais. D'autres IUT de commercialisation se mettent à proposer des semestres entièrement en anglais. Et dans certains pays d'Europe comme l'Espagne, l'Allemagne notamment, cette pratique est déjà très répandue depuis des années ».

Ariane Bouhours ariane.bouhours@centrefrance.com

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  • Parution : Quotidienne
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  • mercredi 29 janvier 2020
  • Édition(s) : Grand Vaucluse
  • Page 15
  • 335 mots -1 min
SPORTS
NATATION EN BASSIN OLYMPIQUE

Le CN Avignon en quête de repères

Au CN Avignon, on monte en puissance. Après un mois de janvier passé à enchaîner les séances d'entraînement dans le tout nouveau bassin du stade nautique olympique, le temps était venu de se jauger et c'est dans cet ordre d'idées que Jean-Michel Gruget avait engagé quatre de ses protégé(e)s au meeting en "grand bassin" de Saint-Raphaël, le week-end dernier. Si Nina Madani et Robin Aubery (malades) n'étaient pas en mesure de prendre part à ce tout premier rendez-vous de l'année, Ciana Edwards, Guillaume Roux, Mathias Bernard et Valentin Sacco, eux, ont pu déjà emmagasiner de précieux repères de compétition en bassin olympique.

Le chef de file du CNA, Roux, auteur de chronos plutôt corrects sur 50 m papillon (26"74) et sur 50 m (25"62), a surtout accompli un performance très notable sur 200 m papillon (2'05"37), battant, au passage, le record du club. Bernard, lui, a réalisé un 100 m très intéressant (55"71), alors que Sacco, qui doit cumuler études et sports, s'est montré à la hauteur sur les différents 50 m (NL, brasse et papillon).

"Ce meeting a permis de prendre davantage conscience encore de l'importance d'un entraînement très soutenu en bassin olympique, relève Jean-Michel Gruget, le coach du CNA. Ça demande un niveau d'exigence très élevé."

Guillaume Roux et Mathias Bernard pourront encore s'étalonner, le week-end des 7, 8 et 9 février, lors du meeting international Golden Tour à Nice. Au même moment, une autre partie du groupe (dont Ciana Edwards sur 200 m dos) participera aux Départementaux en "petit bassin", à Bollène. Dès ce week-end, Sorgues accueillera les Départementaux jeunes (filles nées en 2007 ; garçons nés en 2006) .

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  • Parution : Quotidienne
  • Diffusion : 89 258 ex. (Diff. payée Fr.) - © OJD DSH 2018-2019
  • Audience : 587 000 lect. (LNM) - © AudiPresse One 2017
 
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  • mercredi 29 janvier 2020
  • Édition(s) : Haute-Loire, Clermont Métropole, Riom, Thiers-Ambert
  • 428 mots -2 min
Puy_De_Dome_Ouverture

Flash

Gendarmerie Une équipe 100 % dédiée aux entreprises dans le Puy-de-Döme

Consciente que les enjeux sécuritaires sont une priorité pour les entreprises, la CCI Puy-de-Dôme propose un moment d'échanges et de discussion entre acteurs économiques et gendarmes locaux, responsables des unités et services qui oeuvrent aux côtés des autres administrations, pour améliorer la sécurité des flux, des mobilités et des activités économiques. Cette réunion d'information aura lieu jeudi 30 janvier, de 9 heures à 12 h 30, à la CCI Formation, à La Pardieu (14, rue Jean-Claret), à Clermont-Ferrand. Inscription par internet sur : https://www.puy-de-dome.cci.fr/content/gendarmerie-reunion-dinformation-30-janvier/

onisep Tchat sur les études de santé

À la suite de la suppression de la première année commune aux études de santé (Paces) et du numerus clausus, les études de santé (maïeutique, médecine, odontologie, pharmacie et kinésithérapie) seront présentées sur la plateforme Parcoursup sous une nouvelle forme. Afin de répondre aux interrogations des lycéens, l'Onisep organise un tchat, mercredi 29 janvier, de 14 heures à 15 h 30.

Les internautes peuvent d'ores et déjà poser leurs questions sur onisep.fr/tchats.

Cerdi Atelier sur les politiques budgétaire et monétaire après la crise financière globale

Le Centre d'études et de recherches en développement international (Cerdi) organise un atelier sur les politiques macroéconomiques intitulé « Le Policy Mix », dix ans après la crise financière globale, animé par Éric Leeper, de l'université de Virginie, grand spécialiste de macroéconomie et d'économie monétaire, jeudi 30 et vendredi 31 janvier, au Pôle tertiaire la Rotonde, amphi A6, 26, avenue Léon-Blum, à Clermont-Ferrand. Des chercheurs de renommée internationale, universitaires ou experts auprès des institutions internationales se réuniront à Clermont-Ferrand pour discuter des avancées les plus récentes de la recherche.

SéCUrité routière Récupération de points

Tout conducteur ayant perdu des points sur son permis peut en récupérer quatre en suivant un stage de sensibilisation à la sécurité routière. L'Automobile Club organise des sessions à Clermont-Ferrand, les lundi 17 et mardi 18 février, jeudi 27 et vendredi 28 février, vendredi 6 et samedi 7 mars. Renseignements et inscriptions : 3, rue Cugnot, ZI du Brézet, à Clermont ; Tél. 04.63.05.65.05 ou www.automobile­-club.org

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  • mardi 28 janvier 2020 16:46
  • 71 mots -< 1 min
AUBIERE

Les élèves de l'école Vercingétorix d'Aubière (Puy-de-Dôme) apprennent à coder et à programmer des robots

L’avenir se joue maintenant. Les élèves de l’école Vercingétorix d’Aubière, au sud de Clermont-Ferrand, apprennent depuis deux ans à coder et programmer des robots.

Année des mathématiques et semaine du numérique tombaient à point nommé pour présenter l’initiation au codage et à la programmation menée depuis deux ans à l’école Vercingétorix d’Aubière avec l’IUT informatique de Clermont-Ferrand.

Lundi 27 janvier, les élèves de CM1 et CM2 de Josette Métais et Jean-Claude Aulagner ont accueilli Karim Benmiloud, recteur de l’académie de Clermont-Ferrand, pour une démonstration de savoir-faire.

Sous le préau, ils ont joué les robots en se déplaçant sur un quadrillage selon un programme défini par leurs camarades.

Sous le regard de Karim Benmiloud, recteur de l'académie de Clermont-Ferrand, une élève"robot" avance sur les cases en suivant le programme écrit par les élèves de Jean-Claude Aulagner.

Puis, ils sont passés au jeu de plateau, une chasse au trésor qu’il fallait mener à bien en vérifiant la chaîne d’instructions (commandes simples, boucles) au regard du déplacement envisagé.

Jeu de plateau pour s'initier à la programmation informatique avec leur enseignant jean-Claude Aulagner à l'école élémentaire Vercingétorix d’Aubière. Photo Rémi Dugne

Enfin, ils ont construit leurs robots.

D'abord monter le robot. Photo Rémi DugneAvant de les programmer via une application sur smartphone pour réaliser des déplacements précis.

Initiation au codage et à la programmation informatique, Ecole élémentaire Vercingétorix d’Aubière. Photo Remi Dugne« On dit souvent que les enfants sont submergés par les écrans. Pour moi, cet atelier est une façon de les accompagner dans cette révolution. On aborde le monde numérique d’une façon réfléchie, ludique et concrète. On part de jeux dans la cour, on passe aux jeux de plateau et, ensuite seulement, on apprend à maîtriser le virtuel en passant à la programmation », explique Jean-Claude Aulagner, professeur de la classe de CM1-CM2 de l’école Vercingétorix d’Aubière.

« On s'aperçoit qu'il n'y a pas de différences entre les filles et les garçons alors qu'elles sont si peu nombreuses en IUT, 8 sur 136 élèves cette année », remarque Marc Chevaldonné, maître de conférence à l'IUT informatique de l'Université Clermont Auvergne. Photo Rémi DugneMarc Chevaldonné, maître de conférence à l’IUT informatique de Clermont-Ferrand qui, chaque semaine, accompagne les enseignants et leurs élèves dans la découverte du codage et des algorithmes avec ses étudiants, souligne « qu’au delà du codage et des algorithmes, on travaille aussi l’anticipation et la latéralité ».« Et on voit qu’il n’y a pas de différence entre les filles et les garçons alors qu’elles sont si peu nombreuses à l’IUT. Et puis c’est formateur pour mes étudiants qui ont créé l’application et programmé les robots : il faut que ça marche ! ».

Et c'est très formateur pour les étudiants de l'IUT informatique qui ont créé l'application sur smartphone et paramétré les robots, car ça doit marcher et pas seulement "marchotter" pour ne pas décevoir les écoliers . Photo Rémi Dugne

« Cet atelier dépasse la simple dimension ludique. Les enfants tâtonnent, expérimentent mais ce n’est pas du hasard. Il y a une progression, une construction du raisonnement », complète Patrick Roumagnac, délégué académique au numérique éducatif.

Karim Benmiloud, recteur de l'académie de Clermont-Ferrand, « impressionné» par les compétences acquises par les écoliers. Photo Rémi Dugne

De son côté, Karim Benmiloud s’est dit « très impressionné par ce que les élèves arrivent à faire dès lors qu’ils sont bien accompagnés ». « On n’est plus que dans les mathématiques abstraites mais dans les mathématiques appliquées au numérique et à la vie concrète ». Les enfants, on s’en doute, apprécient de construire et programmer. De là à susciter des vocations, l’avenir seul le dira.

Géraldine Messina

geraldine.messina@centrefrance.com

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  • Parution : Continue
  • Diffusion : 6 470 984 visites (France) - © OJD Internet dec. 2019
 
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  • mardi 28 janvier 2020
  • Édition(s) : Clermont Métropole
  • Page 13
  • 360 mots -1 min
Clermont_Ferrand_Ouverture

Flash

Conférence La sculpture bourbonnaise entre le Moyen Âge et la Renaissance

L'association des Amis des musées de Clermont Métropole, en partenariat avec l'Université Clermont Auvergne, présente une conférence sur la sculpture bourbonnaise entre le Moyen Âge et la Renaissance. Celle-ci aura lieu aujourd'hui, mardi 28 janvier, à 20 h 30, à la faculté des lettres (boulevard Gergovia à Clermont-Ferrand) et sera animée par Daniele Rivoletti, maître de conférences en histoire de l'art à l'Université Clermont Auvergne.

« Zéro déchet »

Le CCAS et l'association Retraite loisirs et solidarité organisent une conférence, suivie d'un débat, sur le thème « Zéro déchet ». Elle sera animée par deux membres de la CLCV (Consommation logement et cadre de vie), aujourd'hui, à 10 heures, à la salle Espace Rencontre (15, rue d'Enfer à Clermont). Entrée libre et gratuite. Renseignements au Lieu information senior, 20, rue Georges-Clemenceau, à Clermont. Tél. 04.73.98.07.81.

Conférence « Demain, notre planète »

Le cinéma CGR Le Paris, rue Barrière-de-Jaude à Clermont-Ferrand, projette la conférence « Demain, notre planète », aujourd'hui, de 20 à 22 heures. Elle sera animée par Mathieu Vidard, en direct de la Maison de la radio, et projetée dans 100 salles de cinéma en France. Réservations sur cgrevents.com. Tarifs : de 8 à 15 ?.

ciné Les mardis du Rio

Dans le cadre des mardis du Rio, le cinéma Le Rio (178, rue Sous-les-Vignes à Clermont) projette, aujourd'hui, à 14 heures, le film Qui m'aime me suive , réalisé par José Alcala avec Daniel Auteuil et Catherine Frot. Tarif habituel et 4 ? sur présentation de la carte Citésenior. Tél. 04.73.24.22.62.

Carmen y Lola

La saison culturelle de Romagnat, en partenariat avec l'association Semaine du cinéma hispanique, présente le film espagnol Carmen y Lola , de Arantxa Echeverria, en VOSTFR, aujourd'hui à 20 heures, salle Raynoird à Romagnat. Le film sera suivi du traditionnel verre de l'amitié offert par l'association. Tarif unique : 3 ?.

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  • Parution : Quotidienne
  • Diffusion : 148 212 ex. (Diff. payée Fr.) - © OJD DSH 2018-2019
  • Audience : 582 000 lect. (LNM) - © AudiPresse One 2017
 
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  • mardi 28 janvier 2020
  • Édition(s) : Brive
  • 126 mots -1 min
Tulle

Circuits courts à la médiathèque

Circuits courts à la médiathèque. Le vendredi 31 janvier, à 19 heures, à la médiathèque, jeu sérieux sur les circuits courts : on distribuera du temps et de l'argent (fictifs) à investir dans des politiques locales et notamment des circuits courts. Il faut se mettre d'accord ensemble sur des priorités. Ce sera aussi l'occasion de rencontrer et discuter avec des acteurs des circuits courts locaux : producteurs, magasins, associations

Ce jeu est proposé et animé par Marius Chevallier, Greta Tommasi et Yacoubou Issaka du Laboratoire de Géographie Physique et Environnementale de l'Université de Limoges (GEOLAB) et membres de l'observatoire Limousin Poitou Charentes des circuits de proximité. Renseignements sur Internet : www.proximites-obs.fr.

  • Tous droits réservés La Montagne 2020
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  • Parution : Quotidienne
  • Diffusion : 148 212 ex. (Diff. payée Fr.) - © OJD DSH 2018-2019
  • Audience : 582 000 lect. (LNM) - © AudiPresse One 2017
 
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  • mardi 28 janvier 2020
  • Édition(s) : Clermont Métropole
  • Page 14
  • 483 mots -2 min
Clermont_Ferrand

Garder la mémoire pour sauver l'Histoire

On applaudit, bien sûr, quand s'achève le documentaire consacré à Arlette Lévy-Andersen, mais on a surtout envie de pleurer.

Les images sur l'écran montrent Drancy, Auschwitz, les chambres à gaz, les corps nus et décharnés en tas monstrueux

Par quel miracle Arlette Lévy a-t-elle survécu ? Par quel miracle son nom a-t-il échappé à la liste des 76.000 juifs français morts pendant la Shoah ? Cette vieille dame de 95 ans, qui vit au Danemark, n'en sait rien, mais elle consacre toujours une grande partie de son temps à témoigner, expliquer, alerter.

Elle avait adressé un message aux élèves d'un groupe de 4 e et 3 e du collège Franc-Rosier venus voir le documentaire au Centre Jules-Isaac, hier matin, par l'intermédiaire de Catherine Morgan-Proux, enseignante à l'Université Clermont Auvergne, qui présentait le film.

Car Arlette Lévy était étudiante ici, en fac d'anglais, quand elle a été arrêtée avec une centaine d'autres étudiants clermontois, le jeudi 25 novembre 1943, au cours de « la rafle de Carnot ». Ensuite, la prison, les wagons à bestiaux, l'horreur des camps, la Marche de la mort vers la liberté : Lille, puis Paris, le 22 mai 1945.

Sur l'écran, elle raconte et décrit, comme elle l'a fait au cours de plus de quatre cents conférences tout au long de sa vie.

Hier matin, le docteur Gilbert Serpin est venu, lui aussi, parler aux collégiens, témoigner de son histoire d'enfant caché dans une ferme des Pyrénées-Atlantiques, et sauvé.

Sauvé par une de ces familles anonymes qui lui a permis d'échapper aux nazis, avec sa mère, grâce à deux fausses cartes d'identité. Les noms d'Élise et Théodore Mora sont désormais inscrits parmi ceux des « Justes parmi les nations ».

Ces Justes, il y en a eu plus de deux cents en Auvergne (quelques dossiers sont encore en cours de traitement), ont rappelé plusieurs intervenants de cette cérémonie organisée pour le 75 e anniversaire de la libération du camp d'Auschwitz (le 27 janvier 1945) et journée à la mémoire des victimes de l'Holocauste.

Comme une raison d'espérer au moment où « un antisémitisme violent et brutal ressurgit en Europe. Or, l'histoire nous montre que la résurgence de l'antisémitisme est un symptôme infaillible qu'un pays est en crise, précède un effondrement ». C'est ainsi que Michel Wurm, administrateur de ce centre consacré à l'histoire du judaïsme, et la préfète Anne-Gaëlle Baudouin-Clerc ont appelé à la vigilance et à la tolérance en clôture de la cérémonie.

Laurence Coupérier

  • Tous droits réservés La Montagne 2020
  • E961833594D0FA0FB06404F1B70F91895BE2848341CD3FDC98FC2B7
  • Parution : Quotidienne
  • Diffusion : 148 212 ex. (Diff. payée Fr.) - © OJD DSH 2018-2019
  • Audience : 582 000 lect. (LNM) - © AudiPresse One 2017
 
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  • mardi 28 janvier 2020
  • Édition(s) : AVIGNON & CARPENTRAS
  • Page 7
  • 134 mots -1 min
Avignon-ville—Sport—Avignon-ville  
Avignon/Stuart-Mill Lors du meeting de Saint-Raphaël en bassin olympique

CN Avignon : les nageurs se distinguent en régional

Lors du meeting de Saint-Raphaël en bassin olympique qualificatif dans les différents championnats de France, quatre nageurs du CN Avignon étaient en lice ce week-end. Et face aux meilleurs nageurs français, les Avignonnais ont pu apprendre pour progresser en améliorant pour la plupart leur meilleure performance personnelle.

Mathias Bernard finit 4e en 200 NL lors des séries avec un chrono très encourageant de 2’00’’01. Ciana Edwards toujours lors des séries termine à une satisfaisante 2e place en 200 m dos avec un chrono de 2’28’’96. La palme revient à Guillaume Roux qui remporte la série 200 m NL avec un chrono de 1’53’’64 mais également une belle 3e place en 50 m papillon. Enfin, Valentin Sacco termine 3e en 50 m brasse avec un chrono de 31’’02.

  • Tous droits réservés 2020 Vaucluse Matin
  • 3564c3879b809e0430400101550f911e52821188d1973e760eb9e54
  • Parution : Quotidienne
 
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  • mardi 28 janvier 2020
  • Édition(s) : Edition du Soir Vaucluse
  • Page 3
  • 134 mots -1 min
Avignon-ville—Sport—Avignon-ville  
Avignon/Stuart-Mill Lors du meeting de Saint-Raphaël en bassin olympique

CN Avignon : les nageurs se distinguent en régional

Lors du meeting de Saint-Raphaël en bassin olympique qualificatif dans les différents championnats de France, quatre nageurs du CN Avignon étaient en lice ce week-end. Et face aux meilleurs nageurs français, les Avignonnais ont pu apprendre pour progresser en améliorant pour la plupart leur meilleure performance personnelle.

Mathias Bernard finit 4e en 200 NL lors des séries avec un chrono très encourageant de 2’00’’01. Ciana Edwards toujours lors des séries termine à une satisfaisante 2e place en 200 m dos avec un chrono de 2’28’’96. La palme revient à Guillaume Roux qui remporte la série 200 m NL avec un chrono de 1’53’’64 mais également une belle 3e place en 50 m papillon. Enfin, Valentin Sacco termine 3e en 50 m brasse avec un chrono de 31’’02.

  • Tous droits réservés 2020 Le Dauphiné Libéré
  • 3564c3879b809e0430400101550f911e52821188d1973e760eb9e54
  • Parution : Quotidienne
  • Diffusion : 185 596 ex. (Diff. payée Fr.) - © OJD DSH 2018-2019
  • Audience : 873 000 lect. (LNM) - © AudiPresse One 2017
 
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  • lundi 27 janvier 2020 18:41
  • 131 mots -1 min
CLERMONT-FERRAND

Dans l'ancienne synagogue de Clermont-Ferrand, les mots des survivants pour évoquer l'horreur de la Shoah

La Journée à la mémoire des victimes de l'Holocauste et de la prévention des crimes contre l'humanité a été marquée, ce lundi 27 janvier, 75 ans après la libération du camp d'extermination d'Auschwitz-Birkenau, par une cérémonie commémorative au centre culturel Jules-Isaac de Clermont-Ferrand, où des collégiens ont été accueillis dans la matinée.

On applaudit, bien sûr, quand s'achève le documentaire consacré à Arlette Lévy-Andersen, mais on a surtout envie de pleurer. Les images sur l'écran montrent Drancy, Auschwitz, les chambres à gaz, les corps nus et décharnés en tas monstrueux... Par quel miracle Arlette Lévy a-t-elle survécu ? Par quel miracle son nom a-t-il échappé à la liste des 76.000 juifs français morts pendant la Shoah ?

Sur les traces de l'histoire d'Arlette Lévy

Cette vieille dame de 95 ans, qui vit au Danemark, n'en sait rien, mais elle consacre toujours une grande partie de son temps à témoigner, expliquer, alerter. Elle avait adressé un message aux élèves d'un groupe de 4e et 3e du collège Franc-Rosier venus voir le documentaire au Centre culturel Jules-Isaac de Clermont-Ferrand, ce lundi matin, par l'intermédiaire de Catherine Morgan-Proux, enseignante à l'Université Clermont Auvergne, qui présentait le film.

Car Arlette Lévy était étudiante ici, en fac d'anglais, quand elle a été arrêtée avec une centaine d'autres étudiants clermontois, le jeudi 25 novembre 1943, au cours de la rafle de Carnot. Ensuite, la prison, les wagons à bestiaux, l'horreur des camps, la Marche de la mort vers la liberté : Lille, puis Paris, le 22 mai 1945.

Sur l'écran, elle raconte et décrit, comme elle l'a fait au cours de plus de quatre cents conférences tout au long de sa vie.

L'auteur néerlandais Ton Roozeboom a reconstitué le fonctionnement des usines à tuer nazies

Le docteur Gilbert Serpin était venu, lui aussi, parler aux collégiens, témoigner de son histoire d'enfant caché dans une ferme dans les Pyrénées-Atlantiques, et sauvé. Sauvé par une de ces familles anonymes qui lui a permis d'échapper aux nazis, avec sa mère, grâce à deux fausses cartes d'identité.

Au micro, Gilbert Serpin, en compagnie de Sabino Moustachis, qui présente le visuel de Ika campagne internationale #WeRemember (qui se déroule tout le mois de janvier) à l'initiative du Crif et du Congrèsmondial juif pour faire connaître la Shoah. Photo Rémi Dugne

Les noms de Beate et Théodore Mora sont désormais inscrits parmi ceux des "Justes parmi les nations". Ces Justes, il y en a eu plus de deux cents en Auvergne (quelques dossiers sont encore en cours de traitement) ont rappelé plusieurs intervenants de cette cérémonie organisée pour le 75e anniversaire de la libération du camp d'Auschwitz (le 27 janvier 1945) et journée à la mémoire des victimes de l'Holocauste. "Ils ont rendu à la France et à l'humanité une partie de son honneur", a déclaré Michel Wurm, administrateur de ce centre consacré à l'histoire du judaïsme.

"La résurgence de l'antisémitisme est toujours le symptôme infaillible pour indiquer qu'un pays est en crise."

Comme une raison d'espérer au moment où "un antisémitisme violent et brutal ressurgit en Europe. Or, l'histoire nous montre que la résurgence de l'antisémitisme est toujours un symptôme infaillible pour indiquer qu'un pays est en crise". La préfète Anne-Gaëlle Baudouin-Clerc a, elle aussi, appelé à la vigilance et à la tolérance, en clôture de la cérémonie.

Mémoire et pédagogie. Ouvert en 2013 dans l'ancienne synagogue Beit Yacov rénovée, rue des Quatre-Passeports à Clermont-Ferrand, le centre culturel Jules-Isaac est dédié à l'histoire du judaïsme. Il organise de multiples événements tout au long de l'année, et s'adresse notamment au public scolaire. 

Laurence Coupérier

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  • lundi 27 janvier 2020 18:41
  • 131 mots -1 min
CLERMONT-FERRAND

Dans l'ancienne synagogue de Clermont-Ferrand, les mots des survivants pour évoquer l'horreur de la Shoah

La Journée à la mémoire des victimes de l'Holocauste et de la prévention des crimes contre l'humanité a été marquée, ce lundi 27 janvier, 75 ans après la libération du camp d'extermination d'Auschwitz-Birkenau, par une cérémonie commémorative au centre culturel Jules-Isaac de Clermont-Ferrand, où des collégiens ont été accueillis dans la matinée.

On applaudit, bien sûr, quand s'achève le documentaire consacré à Arlette Lévy-Andersen, mais on a surtout envie de pleurer. Les images sur l'écran montrent Drancy, Auschwitz, les chambres à gaz, les corps nus et décharnés en tas monstrueux... Par quel miracle Arlette Lévy a-t-elle survécu ? Par quel miracle son nom a-t-il échappé à la liste des 76.000 juifs français morts pendant la Shoah ?

Sur les traces de l'histoire d'Arlette Lévy

Cette vieille dame de 95 ans, qui vit au Danemark, n'en sait rien, mais elle consacre toujours une grande partie de son temps à témoigner, expliquer, alerter. Elle avait adressé un message aux élèves d'un groupe de 4e et 3e du collège Franc-Rosier venus voir le documentaire au Centre culturel Jules-Isaac de Clermont-Ferrand, ce lundi matin, par l'intermédiaire de Catherine Morgan-Proux, enseignante à l'Université Clermont Auvergne, qui présentait le film.

Car Arlette Lévy était étudiante ici, en fac d'anglais, quand elle a été arrêtée avec une centaine d'autres étudiants clermontois, le jeudi 25 novembre 1943, au cours de la rafle de Carnot. Ensuite, la prison, les wagons à bestiaux, l'horreur des camps, la Marche de la mort vers la liberté : Lille, puis Paris, le 22 mai 1945.

Sur l'écran, elle raconte et décrit, comme elle l'a fait au cours de plus de quatre cents conférences tout au long de sa vie.

L'auteur néerlandais Ton Roozeboom a reconstitué le fonctionnement des usines à tuer nazies

Le docteur Gilbert Serpin était venu, lui aussi, parler aux collégiens, témoigner de son histoire d'enfant caché dans une ferme dans les Pyrénées-Atlantiques, et sauvé. Sauvé par une de ces familles anonymes qui lui a permis d'échapper aux nazis, avec sa mère, grâce à deux fausses cartes d'identité.

Au micro, Gilbert Serpin, en compagnie de Sabino Moustachis, qui présente le visuel de Ika campagne internationale #WeRemember (qui se déroule tout le mois de janvier) à l'initiative du Crif et du Congrèsmondial juif pour faire connaître la Shoah. Photo Rémi Dugne

Les noms de Beate et Théodore Mora sont désormais inscrits parmi ceux des "Justes parmi les nations". Ces Justes, il y en a eu plus de deux cents en Auvergne (quelques dossiers sont encore en cours de traitement) ont rappelé plusieurs intervenants de cette cérémonie organisée pour le 75e anniversaire de la libération du camp d'Auschwitz (le 27 janvier 1945) et journée à la mémoire des victimes de l'Holocauste. "Ils ont rendu à la France et à l'humanité une partie de son honneur", a déclaré Michel Wurm, administrateur de ce centre consacré à l'histoire du judaïsme.

"La résurgence de l'antisémitisme est toujours le symptôme infaillible pour indiquer qu'un pays est en crise."

Comme une raison d'espérer au moment où "un antisémitisme violent et brutal ressurgit en Europe. Or, l'histoire nous montre que la résurgence de l'antisémitisme est toujours un symptôme infaillible pour indiquer qu'un pays est en crise". La préfète Anne-Gaëlle Baudouin-Clerc a, elle aussi, appelé à la vigilance et à la tolérance, en clôture de la cérémonie.

Mémoire et pédagogie. Ouvert en 2013 dans l'ancienne synagogue Beit Yacov rénovée, rue des Quatre-Passeports à Clermont-Ferrand, le centre culturel Jules-Isaac est dédié à l'histoire du judaïsme. Il organise de multiples événements tout au long de l'année, et s'adresse notamment au public scolaire. 

Laurence Coupérier

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  • lundi 27 janvier 2020 06:42
  • 90 mots -< 1 min
MOULINS

L'IUT d'Allier à Moulins muscle son ouverture à l'international

Le département TC Moulins de l’IUT d’Allier veut renforcer sa dimension internationale, sans renoncer à ses partenariats locaux.

Depuis des années, le département TC Moulins de l’IUT d’Allier propose à ses étudiants (180 actuellement) des stages à l’étranger, des poursuites d’études en Dueti (troisième année d’étude en Allemagne, Irlande, Espagne, Corée du sud, au Canada…). L’établissement souhaite aller plus loin, en développant l’accueil d’étudiants internationaux, des enseignements dispensés en anglais, des missions à l’étranger pour nouer des partenariats et échanges pédagogiques.

D’abord, elle travaille désormais avec Eucen (European University Continuing Education Network), une association créée en 1991 par différentes universités européennes, notamment françaises. Son objectif ? Développer et promouvoir la formation tout au long de la vie. Elle accompagne notamment les établissements qui veulent donner une dimension européenne à leur dynamique d’apprentissage. Son siège se situe à Barcelone.

« Pour la première fois, un enseignant-chercheur de l’Université Clermont-Auvergne (UCA) Éric Agbessi en poste à Moulins, est membre du bureau de l’association », explique Claude Devoti, nouvelle cheffe du département TC Moulins et responsables des relations internationales. « Nous en profitons pour travailler avec l’association ». Monter des projets pédagogiques d’abord : dans le cadre d’un cours de communication commerciale, des élèves étudient la communication de l’association et proposent des pistes d’amélioration (documents de promotion, supports numériques). Des étudiants en licence professionnelle Métiers de l’entrepreneuriat doivent proposer, eux, la trame de courriers commerciaux destinés aux universités françaises. « Ce travail est très valorisant, pour eux ». Une visioconférence en décembre avec la directrice Carme Royo a permis de premiers échanges avec les étudiants moulinois.

Les 130 étudiants de l'IUT dans les rues de Moulins, jeudi 3 octobre

Claude Devoti responsable TC (Technique de Commercialisation)  

Ce travail nous permet d’inscrire nos étudiants dans une dynamique de projets européens et de leur permettre de travailler leur anglais dans un contexte stimulant

Quatre étudiants partiront en juin au congrès d’Eucen en Hongrie : « C’est une belle opportunité, car beaucoup d’étudiants ne sont jamais partis à l’étranger. Ils présenteront le résultat du travail fait par les groupes d’étudiants devant environ 300 personnes de l’Europe entière. En anglais bien sûr. Ce travail nous permet d’inscrire nos étudiants dans une dynamique de projets européens et de leur permettre de travailler leur anglais dans un contexte stimulant ».

Claude Devoti s’est rendue au précédent séminaire, fin 2019, à Barcelone. L’occasion de tisser des liens avec l’Université de Pecs, en Hongrie. « Une ville de taille similiaire à Moulins. Nous partageons la même préoccupation, comment attirer des étudiants dans une ville moyenne. Et les mêmes atouts : un suivi des étudiants plus attentif, du fait de la taille de la structure. Nous allons travailler ensemble. Pour commencer, nous accueillerons en mars un enseignant hongrois ».

L’IUT souhaite créer un semestre de cours dispensés en anglais, avec des enseignants de l’UCA et européens. « On a déposé un dossier à l’UCA, on aura la réponse au printemps, pour une ouverture espérée en 2021. L’idée, c’est de pouvoir accueillir des étudiants de nos partenaires qui viendront chercher à Moulins une formation en anglais. D’autres IUT de commercialisation se mettent à proposer des semestres entièrement en anglais. Et dans certains pays d’Europe comme l’Espagne, l’Allemagne notamment, cette pratique est déjà très répandue depuis des années ».

Ariane Bouhours

Alternance. L’IUT souhaite aussi développer à Moulins l’alternance des formations, pour répondre aux besoins des entreprises. « Par exemple sur le concours de négociation, Les Négociales, nous travaillons avec Michelin », explique Claude Devoti. « L’entreprise fait passer des entretiens à des étudiants de deuxième année pour leur proposer des postes en alternance ». Portes ouvertes.  L’IUT et l'Inspe organiseront des portes ouvertes communes le 8 février, de 9 h à 17 h, sur le campus universitaire de Moulins. Ces portes ouvertes communes aux deux établissements sont organisées pour la deuxième année consécutive.

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  • lundi 27 janvier 2020 06:42
  • 90 mots -< 1 min
MOULINS

L'IUT d'Allier à Moulins muscle son ouverture à l'international

Le département TC Moulins de l’IUT d’Allier veut renforcer sa dimension internationale, sans renoncer à ses partenariats locaux.

Depuis des années, le département TC Moulins de l’IUT d’Allier propose à ses étudiants (180 actuellement) des stages à l’étranger, des poursuites d’études en Dueti (troisième année d’étude en Allemagne, Irlande, Espagne, Corée du sud, au Canada…). L’établissement souhaite aller plus loin, en développant l’accueil d’étudiants internationaux, des enseignements dispensés en anglais, des missions à l’étranger pour nouer des partenariats et échanges pédagogiques.

D’abord, elle travaille désormais avec Eucen (European University Continuing Education Network), une association créée en 1991 par différentes universités européennes, notamment françaises. Son objectif ? Développer et promouvoir la formation tout au long de la vie. Elle accompagne notamment les établissements qui veulent donner une dimension européenne à leur dynamique d’apprentissage. Son siège se situe à Barcelone.

« Pour la première fois, un enseignant-chercheur de l’Université Clermont-Auvergne (UCA) Éric Agbessi en poste à Moulins, est membre du bureau de l’association », explique Claude Devoti, nouvelle cheffe du département TC Moulins et responsables des relations internationales. « Nous en profitons pour travailler avec l’association ». Monter des projets pédagogiques d’abord : dans le cadre d’un cours de communication commerciale, des élèves étudient la communication de l’association et proposent des pistes d’amélioration (documents de promotion, supports numériques). Des étudiants en licence professionnelle Métiers de l’entrepreneuriat doivent proposer, eux, la trame de courriers commerciaux destinés aux universités françaises. « Ce travail est très valorisant, pour eux ». Une visioconférence en décembre avec la directrice Carme Royo a permis de premiers échanges avec les étudiants moulinois.

Les 130 étudiants de l'IUT dans les rues de Moulins, jeudi 3 octobre

Claude Devoti responsable TC (Technique de Commercialisation)  

Ce travail nous permet d’inscrire nos étudiants dans une dynamique de projets européens et de leur permettre de travailler leur anglais dans un contexte stimulant

Quatre étudiants partiront en juin au congrès d’Eucen en Hongrie : « C’est une belle opportunité, car beaucoup d’étudiants ne sont jamais partis à l’étranger. Ils présenteront le résultat du travail fait par les groupes d’étudiants devant environ 300 personnes de l’Europe entière. En anglais bien sûr. Ce travail nous permet d’inscrire nos étudiants dans une dynamique de projets européens et de leur permettre de travailler leur anglais dans un contexte stimulant ».

Claude Devoti s’est rendue au précédent séminaire, fin 2019, à Barcelone. L’occasion de tisser des liens avec l’Université de Pecs, en Hongrie. « Une ville de taille similiaire à Moulins. Nous partageons la même préoccupation, comment attirer des étudiants dans une ville moyenne. Et les mêmes atouts : un suivi des étudiants plus attentif, du fait de la taille de la structure. Nous allons travailler ensemble. Pour commencer, nous accueillerons en mars un enseignant hongrois ».

L’IUT souhaite créer un semestre de cours dispensés en anglais, avec des enseignants de l’UCA et européens. « On a déposé un dossier à l’UCA, on aura la réponse au printemps, pour une ouverture espérée en 2021. L’idée, c’est de pouvoir accueillir des étudiants de nos partenaires qui viendront chercher à Moulins une formation en anglais. D’autres IUT de commercialisation se mettent à proposer des semestres entièrement en anglais. Et dans certains pays d’Europe comme l’Espagne, l’Allemagne notamment, cette pratique est déjà très répandue depuis des années ».

Ariane Bouhours

Alternance. L’IUT souhaite aussi développer à Moulins l’alternance des formations, pour répondre aux besoins des entreprises. « Par exemple sur le concours de négociation, Les Négociales, nous travaillons avec Michelin », explique Claude Devoti. « L’entreprise fait passer des entretiens à des étudiants de deuxième année pour leur proposer des postes en alternance ». Portes ouvertes.  L’IUT et l'Inspe organiseront des portes ouvertes communes le 8 février, de 9 h à 17 h, sur le campus universitaire de Moulins. Ces portes ouvertes communes aux deux établissements sont organisées pour la deuxième année consécutive.

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  • lundi 27 janvier 2020
  • 853 mots -3 min

Voici pourquoi Wuhan est surnommée « la plus française des villes chinoises »

Voici pourquoi Wuhan est surnommée « la plus française des villes chinoises »
Wuhan est parfois surnommée « la plus française des villes chinoises ». C’est parce que beaucoup de liens existent entre la ville d’où est partie la nouvelle épidémie de coronavirus et la France. Et dans de nombreux domaines : économie, recherche, médecine…

Wuhan. Depuis plusieurs semaines, ce nom revient en boucle dans les médias du monde entier. C’est ici, dans cette métropole de onze millions d’habitants située au centre de la Chine, qu’a été repéré le nouveau coronavirus qui a déjà tué 81 personnes dans le pays, selon les derniers chiffres officiels.

Mais avant d’être synonyme de foyer de cette épidémie, la ville était surtout connue… pour ses liens avec la France. « Un petit coin de France au bord du Yangtsé », « l’une des villes les plus francophiles de Chine », entendait-on dans un reportage diffusé sur la chaîne de télévision France 2 en 2006. « Wuhan, la plus française des villes chinoises », disait le quotidien Les Échos en 2012.

La France a installé l’un de ses consulats en Chine ici et aujourd’hui, 800 Français vivraient à Wuhan, selon France Info. Leur rapatriement va d’ailleurs être organisé en milieu de semaine.

Langues, recherche, enseignement, économie… Voici les liens qui existent entre la France et Wuhan.

« Modèle de la coopération entre la France et la Chine »

1896. La tentaculaire métropole de Wuhan n’existe pas encore. À la place, il y a trois villes, qui fusionneront pour créer Wuhan ; Hanyang, Wuchang, et Hankou. La France s’implante dans cette dernière ville. Elle dispose d’une concession, autrement dit un territoire qu’elle contrôle. Comme Shanghai, Canton…

Celle de Hankou sera rétrocédée par le gouvernement de Vichy en 1943, nous explique, au téléphone, l’économiste, spécialiste de l’économie de la Chine Mary-Françoise Renard, qui est professeure au Centre d’études et de recherches sur le développement international du CNRS et de l’Université Clermont-Auvergne.

Vingt-trois ans plus tard, Charles de Gaulle, alors président de la République, et Zhou Enlai, le Premier ministre chinois d’alors, décident de faire de Wuhan « le modèle de la coopération entre la France et la Chine ».

Au centre des échanges, l’Université de Wuhan

« Au départ, les relations ont surtout concerné les langues, l’enseignement du français, la coopération universitaire », indique encore Mary-Françoise Renard. Notamment au travers de l’Université de Wuhan, « considérée comme l’une des meilleures de Chine », et « l’une des plus connues » du pays.

Aujourd’hui encore, le département de Français de l’université est particulièrement reconnu. Et de nombreux programmes d’échanges universitaires existent entre des établissements français et l’Université de Wuhan. Mary-Françoise Renard évoque notamment des programmes dans « le domaine de l’environnement, des villes propres, de la gestion de l’eau… » L’an dernier, Wuhan a d’ailleurs accueilli le 6e Forum franco chinois sur la ville durable.

Des liens resserrés dans le domaine médical

À Wuhan, la coopération franco-chinoise concerne également la médecine. Notamment avec « des recherches communes », ou encore l’« invitation de médecins français en Chine pour expliquer où en était la recherche en France », évoque encore celle qui a été professeure d’économie invitée pendant plusieurs années à l’Université de Wuhan. En 2000, l’établissement et l’Université de Lorraine ont d’ailleurs signé un accord pour mettre sur pied une formation médicale francophone à Wuhan.

Une centaine d’entreprises françaises à Wuhan

Wuhan, c’est également la porte d’entrée sur la Chine de nombreuses entreprises françaises. Tout commence en 1992, quand le constructeur automobile PSA s’implante dans la ville, en association avec le groupe chinois Dongfeng Motor Corporation, le deuxième constructeur chinoise, qui est d’ailleurs basé en ville.

Aujourd’hui, PSA dispose de trois usines à Wuhan. D’autres entreprises françaises ont suivi, et elles seraient une centaine aujourd’hui, selon Les Échos… Parmi les autres groupes : Société Générale, L’Oréal, Pernod Ricard, Alstom, Total, Alcatel, égrène Mary-Françoise Renard. Renault a également ouvert une usine là-bas en 2016.

S’implanter en Chine, pour ces entreprises, cela veut dire s’associer avec un partenaire local pour pouvoir produire dans le pays et pénétrer le marché local. « Ce n’est pas de la délocalisation pour diminuer le coût de la main-d’œuvre », souligne encore l’économiste. Située au centre de la Chine, à équidistance de plusieurs autres grandes métropoles, Wuhan occupe également une place stratégique dans le pays.

Quels impacts de l’épidémie ?

Voilà pour le passé, et le présent. Mais dans le futur, comment l’épidémie actuelle pourrait-elle influencer les liens entre la France et Wuhan ? Mary-Françoise Renard invite à regarder dans le rétroviseur, en direction du début des années 2000.

Entre 2002 et 2003, une épidémie meurtrière de Sras, le syndrome respiratoire aigu sévère, était elle aussi partie de Chine et avait tué près de 800 personnes, rappelle l’Institut Pasteur. Cette fois, le foyer était situé dans la province de Canton, dans le sud-est du pays. Et cette épidémie « n’a pas changé les relations économiques que cette province avec d’autres pays », souligne Mary-Françoise Renard.

Mais aujourd’hui, « cela va dépendre de la durée de l’épidémie. Le Sras avait duré trois mois. On peut espérer que, dans les semaines ou mois qui viennent, on puisse endiguer l’épidémie. Même si, pendant quelque temps, cela va beaucoup pénaliser la ville ».

Et de conclure : « Pour autant, je ne pense pas que les entreprises aient envie ou intérêt à quitter Wuhan. Elles sont là pour profiter du marché donc évidemment qu’elles ne vont pas partir. »

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  • lundi 27 janvier 2020
  • Édition(s) : Moulins
  • Page 7
  • 573 mots -2 min
Moulins_Ouverture

Parmi les projets, enseignements dispensés en anglais et travail avec une université hongroise

L'IUT muscle son ouverture à l'international

Depuis des années, le département TC Moulins de l'IUT d'Allier propose à ses étudiants (180 actuellement) des stages à l'étranger, des poursuites d'études en Dueti (troisième année d'étude en Allemagne, Irlande, Espagne, Corée du sud, au Canada). L'établissement souhaite aller plus loin, en développant l'accueil d'étudiants internationaux, des enseignements dispensés en anglais, des missions à l'étranger pour nouer des partenariats et échanges pédagogiques.

D'abord, elle travaille désormais avec Eucen (European University Continuing Education Network), une association créée en 1991 par différentes universités européennes, notamment françaises. Son objectif ? Développer et promouvoir la formation tout au long de la vie. Elle accompagne notamment les établissements qui veulent donner une dimension européenne à leur dynamique d'apprentissage. Son siège se situe à Barcelone.

« Pour la première fois, un enseignant-chercheur de l'Université Clermont-Auvergne (UCA) Éric Agbessi en poste à Moulins, est membre du bureau de l'association », explique Claude Devoti, nouvelle cheffe du département TC Moulins et responsables des relations internationales. « Nous en profitons pour travailler avec l'association ». Monter des projets pédagogiques d'abord : dans le cadre d'un cours de communication commerciale, des élèves étudient la communication de l'association et proposent des pistes d'amélioration (documents de promotion, supports numériques). Des étudiants en licence professionnelle Métiers de l'entrepreneuriat doivent proposer, eux, la trame de courriers commerciaux destinés aux universités françaises. « Ce travail est très valorisant, pour eux ». Une visioconférence en décembre avec la directrice Carme Royo a permis de premiers échanges avec les étudiants moulinois.

Quatre étudiants partiront en juin au congrès d'Eucen en Hongrie : « C'est une belle opportunité, car beaucoup d'étudiants ne sont jamais partis à l'étranger. Ils présenteront en anglais le résultat du travail fait par les groupes d'étudiants devant environ 300 personnes de l'Europe entière. Ce travail nous permet d'inscrire nos étudiants dans une dynamique de projets européens et de leur permettre de travailler leur anglais dans un contexte stimulant ».

Claude Devoti s'est rendue au précédent séminaire, fin 2019, à Barcelone. L'occasion de tisser des liens avec l'Université de Pecs, en Hongrie. « Une ville de taille similiaire à Moulins. Nous partageons la même préoccupation, comment attirer des étudiants dans une ville moyenne. Et les mêmes atouts : un suivi des étudiants plus attentif, du fait de la taille de la structure. Nous allons travailler ensemble. Nous accueillerons en mars un enseignant hongrois ».

L'IUT souhaite créer un semestre de cours dispensés en anglais, avec des enseignants de l'UCA et européens. « On a déposé un dossier à l'UCA, on aura la réponse au printemps, pour une ouverture espérée en 2021. L'idée, c'est de pouvoir accueillir des étudiants de nos partenaires qui viendront chercher à Moulins une formation en anglais. D'autres IUT de commercialisation se mettent à proposer des semestres entièrement en anglais. Et dans certains pays d'Europe comme l'Espagne, l'Allemagne notamment, cette pratique est déjà très répandue depuis des années ».

Ariane Bouhours ariane.bouhours@centrefrance.com

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  • dimanche 26 janvier 2020
  • Édition(s) : Haute-Loire, Clermont Métropole
  • Page 10
  • 473 mots -2 min
Clermont_Ferrand_Ouverture

En bref

ciné Les mardis du Rio du 28 janvier : « Qui m'aime me suive »

Dans le cadre des mardis du Rio, le cinéma Le Rio projette, mardi 28 janvier à 14 heures, le film « Qui m'aime me suive », réalisé par José Alcala avec Daniel Auteuil et Catherine Frot. Tarif habituel et 4 ? sur présentation de la carte Citésenior. 178, rue Sous les Vignes à Clermont-Ferrand. Tél. 04.73.24.22.62.

Conférences « Zéro déchet » à la salle Espace Rencontre

Le CCAS et l'association Retraite Loisirs et Solidarité organisent une conférence, suivie d'un débat, sur le thème « Zéro déchet ». Celle-ci sera animée par deux membres de la CLCV (Consommation Logement et Cadre de vie), mardi 28 janvier, à 10 heures, à la salle Espace Rencontre (15, rue d'Enfer, à Clermont-Ferrand). Entrée libre et gratuite. Renseignements au Lieu Information Senior, 20, rue Georges-Clemenceau à Clermont-Ferrand. Tél. 04.73.98.07.81.

« Demain, notre planète » retransmise au cinéma Le Paris mardi soir

Le cinéma CGR Le Paris, rue Barrière-de-Jaude, projette la conférence « Demain, notre planète » mardi 28 janvier, de 20 heures à 22 heures. Celle-ci sera animée par Mathieu Vidard en direct de la Maison de la radio et retransmise dans 100 salles de cinéma en France. Réservations sur cgrevents.com. Tarifs de 8 à 15 ?.

La sculpture bourbonnaise entre le Moyen Age et la Renaissance

L'association des Amis des Musées de Clermont Métropole, en partenariat avec l'Université Clermont Auvergne, présente une conférence sur la sculpture bourbonnaise entre le Moyen-Âge et la Renaissance, mardi 28 janvier, à 20 h 30, à la faculté des lettres (boulevard Gergovia à Clermont-Ferrand). Elle sera animée par Daniele Rivoletti, maître de conférences en histoire de l'art à l'Université Clermont Auvergne.

« Les violences conjugales : des mots sur les maux » à la faculté de médecine

La Corporation clermontoise des étudiants sages-femmes (CCESF) organise une conférence sur les violences faites aux femmes. Cette conférence intitulée « Les violences conjugales : des mots sur les maux » se tiendra mardi 28 janvier, à 18 h 30, à l'auditorium de la faculté de médecine (28, place Henri-Dunant) en présence des associations Avec (Association victimes écoute conseils) et Osez le féminisme 63. Entrée libre.

vélorution Un rassemblement de deux-roues mardi matin

Un rassemblement à deux roues (et plus !) 100 % non polluant est organisé mardi 28 janvier, à 8 heures, au croisement du boulevard Duclaux et de l'avenue Pasteur à Clermont-Ferrand. Ce rendez-vous a pour but, à l'approche des élections municipales, d'inciter à la création de nouveaux aménagements cyclables sur les boulevards de deux ou trois voies.

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  • vendredi 24 janvier 2020 17:07
  • 1150 mots -5 min
: Presse Agence

PARIS : « Politique Agricole Commune, le scandale des millions d’euros d’aides agricoles détournés ». Par Xavier HOLLANDTS,

Written by La rédaction. Posted in À la UNE, INFOS NATIONALES

Une enquête très fouillée du New York Times sur la Politique Agricole Commune (PAC), publiée entre novembre et décembre 2019, a fait l’effet d’une bombe en révélant une série de dérives et de pratiques scandaleuses.

L’enquête démontre qu’une large partie des subventions destinées aux agriculteurs était détournée au profit d’oligarques des pays de l’Est. Elle dévoile aussi l’existence d’une véritable mafia agricole dans ces pays et d’un système de corruption jusqu’au plus haut niveau de l’État. Xavier Hollandts, Professeur de Stratégie et Entrepreneuriat à KEDGE, et Bertrand Valiorgue, Professeur de stratégie et gouvernance des entreprises à l’Université Clermont Auvergne, décryptent les révélations du New York Times et les explications des économistes.

Le New York Times révèle l’existence de fraudes massives et de corruption à haut niveau

L’enquête, conduite dans neuf pays par plusieurs journalistes, montre que les fraudes se concentrent dans les pays de l’Est où de véritables mafias agricoles détournent massivement les aides européennes. Elle révèle également un système de corruption à grande échelle, y compris dans les ministères ou les sphères proches du pouvoir.

Andrej Babis, Premier ministre de la République tchèque, a ainsi bénéficié de plus de 40 millions d’euros de subventions en 2018. En Hongrie, le gouvernement de Viktor Orban a cédé » des milliers d’hectares de terres publiques aux membres de sa famille et à ses proches «.

Dans leur enquête, les journalistes précisent que : » […] les subventions agricoles européennes sont utilisées pour soutenir les oligarchies locales et produisent la version moderne d’un système féodal corrompu «. Les aides et subventions sont ainsi perçues par quelques élus ou proches d’hommes politiques qui se sont appropriés les terres des anciens systèmes collectivistes de ces pays de l’Est et privent ainsi les agriculteurs locaux de terres.

L’investigation souligne aussi les limites du système de la PAC notamment sur la question de l’utilisation des fonds pour une transition agricole durable. Les subventions, proportionnelles à la taille des exploitations, favorisent l’émergence d’immenses ensembles agro-industriels, qui se préoccupent bien peu de pratiques plus durables et se focalisent sur les productions les plus intensives sans exigence environnementale.

Les dérives de la PAC peuvent être expliquées par l’asymétrie d’informations et la théorie de la capture réglementaire

Les détournements des aides publiques par une communauté au comportement extrêmement opportuniste sont rendus possibles par l’existence d’asymétries d’information et donc des failles dans les systèmes de vérification et de contrôle de ces fonds.

De nombreux économistes s’appuient sur la » théorie de la capture de la régulation » (situation lors de laquelle une institution publique de régulation finit par servir ses propres intérêts) pour démontrer que certains contextes sont favorables à l’émergence de la corruption et du détournement de fonds publics. Dans le cas de la PAC, tous les ingrédients sont réunis pour aboutir à cette situation où la corruption devient rentable et donc répandue, au service et au bénéfice de quelques oligarques notamment.

Par ailleurs, le système d’allocations et de subventions entraine un autre effet pervers : une partie des aides européennes étant payées à l’hectare, cela incite certains acteurs à augmenter les surfaces déclarées, concentrant encore plus les richesses dans les mains d’une poignée d’acteurs, appauvrissant encore davantage de nombreux paysans européens et limitant les fonds pour des objectifs de transition écologique (le « verdissement » de la PAC).

Quel est désormais le rôle de la PAC et comment éviter ses dérives dans le futur ?

La PAC a pour vocation, depuis sa création en 1962, d’orienter, réguler et soutenir les agriculteurs, les prix et les marchés agricoles des pays membres de l’UE, grâce à un budget annuel de plus de 60 milliards d’euros.

Depuis la dérégulation des différents secteurs en 1990, l’agriculture européenne ne se concentre plus seulement sur le contrôle du volume et des prix des denrées agricoles. Elle doit dorénavant poursuivre différents objectifs, parfois contradictoires : assurer l’orientation des productions agricoles et assurer une suffisance alimentaire, tout en suivant les évolutions environnementales nécessaires.

À l’heure où la future PAC (2021-2027) est en train d’être définie, les risques de dérives sont plus que jamais présents car les Etats auront une plus grande part de décision quant à l’allocation des subventions : il est question d’une renationalisation de la politique agricole commune.

Ces révélations dressent un bilan très négatif de la PAC en dévoilant la prévarication et la corruption d’un système qui prive des milliers de paysans des fonds qui devraient leur revenir pour assurer leur survie économique. Face à ce constat, la future PAC a tout intérêt à mettre en place des dispositifs efficaces de contrôle de ces fonds pour stopper ces comportements opportunistes et ré-orienter les subventions vers ceux qui en ont réellement besoin et vers des initiatives prioritaires, comme la transition écologique.

Il s’agit aujourd’hui de réaliser un véritable bilan de l’actuelle PAC pour en tirer les conclusions nécessaires pour éviter que ces dérives se reproduisent. Ce droit d’inventaire est la solution incontournable pour préserver un des piliers les plus puissants de la politique européenne.

Par Xavier HOLLANDTS, Professeur de Stratégie et Entrepreneuriat, KEDGE

Lire l’intégralité de la Tribune de Xavier Hollandts : https://theconversation.com/des-millions-deuros-daides-agricoles-detournes-decryptage-dun-scandale-europeen-129490

A propos de Xavier Hollandts :

Docteur et HDR en Sciences de Gestion, Xavier Hollandts enseigne l’entrepreneuriat et la stratégie à KEDGE BS. Il accompagne également les étudiants dans la construction de leur business model et notamment grâce à l’incubation. Ses recherches se concentrent sur la gouvernance des entreprises et les questions de théorie de la firme. Spécialiste des questions agricoles, il intervient régulièrement dans les médias. Depuis mars 2012, il assure la coordination de la chaire de recherche Alter-Gouvernance ( www.alter-gouvernance.org ). Ses travaux ont notamment été publiés dans Corporate Governance, Journal of Institutional Economics, la Revue Française de Gestion, Management International, ou la Revue Française de Gouvernance d’Entreprise.

A propos de KEDGE Business School :

KEDGE Business School est une Ecole de management française de référence présente sur 4 campus en France (Paris, Bordeaux, Marseille et Toulon), 3 à l’international (2 en Chine à Shanghai et Suzhou, et 1 en Afrique à Dakar) et 3 campus associés (Avignon, Bastia et Bayonne). La communauté KEDGE se compose de 12 600 étudiants (dont 25% d’étudiants étrangers), 183 professeurs permanents (dont 44% d’internationaux), 275 partenaires académiques internationaux et 65 000 diplômés à travers le monde. KEDGE propose une offre de 36 formations en management et en design pour étudiants et professionnels, et déploie des formations sur-mesure pour les entreprises au niveau national et international. Membre de la Conférence des Grandes Ecoles et accréditée AACSB, EQUIS et AMBA, KEDGE Business School est une institution reconnue par l’Etat français, avec des programmes visés, et labellisée EESPIG. KEDGE est classée par le Financial Times 31ème meilleure Business School en Europe et 39ème mondiale pour son Executive MBA.

kedge.edu – @kedgebs – Facebook/kedgebs

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  • vendredi 24 janvier 2020 10:00
  • 2217 mots -9 min
: News Tank Education

[Signaux faibles] Elections, pitchs, catamaran… la veille de la rédaction n° 16

• Une université à l'aide d'un skipper pour développer un catamaran innovant ; • une semaine pour donner à voir aux étudiants les liens entre formation et recherche ;

• une campagne de communication pour inciter au vote lors d'élections aux conseils centraux ;

• une consultation sur un projet d'établissement…

Autant d'informations que vous retrouvez signalées par News Tank dans cette nouvelle édition de « Signaux faibles ».

Bonne lecture !

À la Une : Antoine Petit s'explique dans le journal du CNRS

Il a choisi de parler dans la publication « maison » : Antoine Petit, P-DG du CNRS, répond aux questions de CNRS info à propos du contrat d'objectifs de l'organisme et de la future loi sur la recherche. Il plaide pour des moyens supplémentaires. Et alerte :

« Le CNRS a perdu plus de 3 000 emplois financés sur la subvention pour charges de service public en dix ans, soit près de 11 % de ses effectifs. Comme nous l'indiquons dans le

COP

Contrat d'objectifs et de performance , “une telle tendance ne peut évidemment pas perdurer“ ».

L'occasion aussi de revenir sur ses déclarations sur le darwinisme, qui ont suscité de vives réactions :

« Je suis volontiers provocateur, mais je regrette que ces propos aient pu heurter, ce n'était pas l'objectif. J'ai souhaité rappeler via une tribune dans le journal Le Monde que l'essentiel était de discuter de la loi sur le fond, de débattre de ses enjeux et de ses objectifs. Et force est d'admettre que nous n'avons jamais autant parlé de la loi. Et ce sont au final globalement les mêmes attentes qui sont mises en avant. »

Ou encore d'évoquer l'avancement des réductions de tutelles d'

UMR

Unité mixte de recherche

« Nous avons proposé de définir deux notions de tutelle, principale et secondaire, et sur le terrain, globalement, cela se met en place ! Et s'il nous reste encore de l'ordre de 10 % de cas en discussion, réjouissons-nous, car en moins d'un an, nous avons réussi à nous mettre d'accord sur les 90 % autres ! »

Paris-Saclay sonde ses docteurs

Paris-Saclay sonde ses docteurs

Comment les docteurs qui ont soutenu leur thèses en 2015 et 2017 se sont-ils insérés sur le marché du travail ? L'Université Paris-Saclay en a interrogé 1 524 afin de connaitre leur situation.

Trois ans après leur soutenance, les docteurs de 2015 :

• Se déclarent satisfaits (54 %) ou très satisfaits (33 %) de leur situation.

• 3 % sont en situation de chômage.

• La moitié d'entre eux ont connu une situation de chômage d'une durée de moins de deux mois depuis leur soutenance.

• La rémunération brute annuelle médiane de ceux qui sont en emploi en France, tous secteurs confondus, est de 43 600 € en entreprise et de 35 000 € dans le public . La situation est cependant contrastée selon les secteurs .

Un an après leur soutenance, les docteurs de 2017 :

• Se déclarent satisfaits (50 %) ou très satisfaits (38 %) de leur situation.

• Leur taux de chômage atteint cependant 8 % un an après leur soutenance avec une situation contrastée selon les secteurs.

• La rémunération brute annuelle médiane de ceux qui sont en emploi en France, tous secteurs confondus, est de 40 000 € en entreprise et de 33 500 € dans le public

Les résultats détaillés

Initiatives

Université Clermont Auvergne : consultation sur le projet d'établissement

L'Université Clermont Auvergne lance une démarche de concertation de ses personnels et de ses étudiants pour élaborer le prochain projet d'établissement pour 2021-2025.

En octobre 2019, une enquête qualitative auprès d'un panel représentatif de 60 personnels et étudiants, qui a permis de dégager les thématiques prioritaires.

Depuis janvier et jusqu'en février 2020 : une série de dix réunions publiques, organisées sur l'ensemble des campus et des sites de l'université, doivent faire émerger les principales priorités.

D'avril à juin 2020 : des groupes de travail, ouverts à tous les volontaires, seront organisés sur les grandes thématiques et propositions qui ont émergé de la concertation. « Leurs conclusions constitueront l'ossature du projet d'établissement 2021-2025 », précise l'établissement.

La CPU et la gendarmerie confirment leur partenariat

La CPU et la gendarmerie confirment leur partenariat

Un an après avoir signé un partenariat, le président de la CPU et le directeur général de la gendarmerie nationale mettent en avant « 14 déclinaisons de l'accord-cadre en projet ou signées, entre 20 universités et services de gendarmerie partenaires »

Concrètement, cela se traduit, depuis le 31/01/2019, par :

• l'ouverture de diplômes universitaires (de préparation aux concours, d'analyse de documents, de criminalistique, etc.),

• la création de fédérations de recherche et d'un projet d'école doctorale « afin de mutualiser les moyens humains et techniques de la recherche scientifique, fondamentale ou appliquée », • la présentation des unités opérationnelles, la corédaction d'articles scientifiques, l'accueil de doctorants, de stagiaires, des opportunités de financement, des dépôts de brevets conjoints, etc.

Gendarmerie et CPU prévoient notamment d'organiser un colloque conjoint.

« Grandes écoles au féminin » soutenue par le P-DG de L'Oréal

Jean-Paul Agon, P-DG de L'Oréal devient le premier parrain de l'association « Grandes écoles au féminin », qu'il soutiendra « tout au long de 2020 ».

Grandes écoles au féminin, créée en 2002, œuvre pour promouvoir l'égalité entre les hommes et les femmes dans la sphère professionnelle. Ces « 370 000 » membres sont issus des associations d'anciens élèves de l'ENA, Sciences Po, Polytechnique, Centrale, Essec, ESCP Europe, École des Ponts ParisTech, Insead, Mines ParisTech et HEC.

Un serious game pour les maîtres d'apprentissage

Former les maîtres d'apprentissage à l'intégration, au management et à la communication avec leur apprenti. C'est la volonté du CFA régional d'Ile-de-France Cerfal (4 800 apprentis et 1 100 formateurs). Il lance pour cela « Connexion », un serious game qui propose au maître d'apprentissage de se mettre dans la peau d'un inspecteur, pour résoudre une enquête portant sur la démission d'une apprentie.

Cette formation a été conçue autour de trois axes :

la maîtrise de l'intégration de l'apprenti,

l'organisation des missions de l'apprenti,

et la communication avec l'apprenti.

Les deux premiers chapitres se jouent seul, le dernier requiert la participation de l'apprenti.

Cnes : des podcasts pour faire le lien entre espace et littérature

Faut-il se préparer à partir dans l'espace ? Qui est éligible pour aller dans l'espace ? Pourquoi lutter contre la gravité ? Comment vivre dans l'espace ? Faut-il réellement céder à l'appel de l'espace ?

Autant de questions qui seront abordées par « Studio cosmique », un programme d'entretiens avec des contributeurs de la revue de littérature et de création Espace(s). Chaque premier mercredi du mois, de 12 heures 30 à 13 heures 30, au siège du Cnes à Paris, le poète et homme de radio David Christoffel, membre du comité de rédaction de la revue Espace(s), recevra sur son plateau, en public, un auteur ou un artiste afin de traiter, sous l'angle culturel et sociétal, de l'actualité spatiale et des questionnements qu'elle suscite.

La première saison de ces entretiens, de février à juin 2020, tentera de répondre à la question : « L'espace veut-il de nous ? ».

Université d'Angers : pas d'excuses pour zapper les élections !

Le 21/01, étudiants et personnels de l'UA (Universités d'Angers) élisaient leurs représentants au sein des conseils centraux . Une échéance électorale accompagnée d'une campagne de communication pour inciter les électeurs à voter…

Diaporama

Formation et recherche

CY Cergy Paris Université : reconnaître et encourager les femmes scientifiques

CY Alliance (ex Comue Paris Seine) lance l'édition 2020 de son prix « Des femmes et des sciences » pour « promouvoir l'excellence des jeunes femmes scientifiques des établissements d'enseignement supérieur de Cergy-Pontoise ».

Le jury récompensera une jeune femme scientifique dans chacune des catégories suivantes :

doctorante (inscrite dans une des écoles doctorales de sciences, ayant commencé sa thèse au plus tard le 31/12/2017),

jeune enseignante-chercheuse ou chercheuse (ayant moins de 40 ans), effectuant ses recherches en sciences dans l'un des laboratoires de recherche.

1 000 € seront remis à chaque lauréate lors de la finale locale du concours Ma Thèse en 180 secondes (MT180).

Université de Montpellier : « 5 minutes pour convaincre »

L'Université de Montpellier organise le concours « 5 minutes pour convaincre », dans le cadre de ses « rendez-vous de l'insertion professionnelle » du 27 au 30/01. Une initiative du bureau d'aide à l'insertion professionnelle, qui vise à récompenser l'étudiant qui « réalise la meilleure présentation de projet professionnel ». Ils devront convaincre un jury composé de professionnels du monde socio-économique et de l'enseignement supérieur.

Trois catégories sont définies pour concourir :

« projet professionnel » dans le cadre d'une recherche de stage ou d'emploi, d'un projet de poursuite d'études ou de mobilité à l'international

« création d'entreprises » dans le cadre d'un projet de création d'entreprises, d'association ou de reprise d'activité

« doctorants » dans le cadre d'une candidature post-doc, d'un contrat de collaboration, d'un emploi après la thèse, etc.

Université de Lorraine : donner à voir le lien formation-recherche

« Montrer aux étudiants dès les premières années qu'il n'y a pas que des amphis à l'université, mais aussi de nombreux laboratoires de recherche, et ce, dans tous les domaines » : c'est l'ambition exposée par Sabine Chaupain-Guillot, vice-présidente de la formation à l'Université de Lorraine, qui organise la première semaine de la recherche , du 20 au 25/01.

Au menu : des conférences, présentant des résultats de recherche, aussi bien de chercheurs expérimentés que de jeunes doctorants ; des visites de laboratoires, réelles ou virtuelles ; des présentations des études doctorales, avec des rencontres avec de jeunes doctorants, mais aussi avec des responsables de masters…

« C'est une première expérience que nous menons cette année. Il y a donc un nombre relativement restreint de propositions, mais, en nous organisant en peu plus en amont, nous espérons pouvoir faire beaucoup mieux dès l'année prochaine, et ce, en associant à notre démarche les

EPST

Établissement public à caractère scientifique et technologique du site lorrain », dit aussi la vice-présidente.

Ibrahima Thioub, docteur honoris causa de l'Université Bordeaux Montaigne

Ibrahima Thioub, historien sénégalais, spécialiste de l'esclavage, est fait docteur honoris causa de l'Université Bordeaux Montaigne. Professeur à l'université Cheikh Anta Diop de Dakar (Ucad), il a fondé le Centre africain de recherches sur les traites et l'esclavage (Carte).

« Ibrahima Thioub pose un regard critique sur les lectures africaines de l'esclavage et de la traite atlantique. Outre l'emploi des esclaves dans les activités économiques, il étudie leur rôle dans les relations sociales et leurs expressions juridiques dans les espaces privés et publics. Son étude s'inscrit dans une perspective historique en accordant une importance particulière aux mutations inscrites dans le temps de la ville et de son environnement. »

Mercato : Carlos Moedas conseille Sciences Po

Mercato : Carlos Moedas conseille Sciences Po

Carlos Moedas, ancien commissaire européen à la recherche, la science et l'innovation, va conseiller l'École des affaires internationales de Sciences Po. Il devient en effet président de l'« advisory board ».

Son rôle, selon Sciences Po, « sera de diriger les travaux des membres, en particulier pour développer les activités de formation et de recherche, et de sensibiliser au rôle de plus en plus important que joue la diplomatie scientifique dans les relations internationales. »

Innovation

Un catamaran qui carbure à l'innovation

L'université de Nantes va accompagner le navigateur nantais Armel Tripon, qui sera au départ du prochain Vendée Globe le 8/11/2020. Elle va en effet l'aider à créer un catamaran de sport à foils biosourcés, et mener des travaux de recherche et d'études sur la performance et le partage d'expérience dans la course au large.

« Ce partenariat multidisciplinaire, ambitieux et hybride embarque ainsi étudiants et chercheurs dans l'aventure sur différentes thématiques et dans différentes filières. »

Genopole cherche futures pépites

L'appel à candidatures de la 6 e promotion des programmes « Shaker » et « Booster » de Genopole est en cours jusqu'au 10/02, annonce le biocluster situé à Évry.

Shaker permet d'accéder au Lab Biotech de Genopole, tout équipé, pour réaliser une preuve de concept et à une sensibilisation à l'entrepreneuriat. 25 projets ont déjà été accompagnés dont près de la moitié (47 %) ont donné lieu à une création d'entreprise.

Booster , accélérateur Biotech de Genopole, permet aux sociétés innovantes de moins de trois ans de se structurer, d'accélérer leur croissance et de réussir leur levée de fonds. 24 sociétés ont été ainsi accompagnées et 67 emplois créés. 12 entreprises ont levé 3,3 M€ et 19 ont perçu 2,8 M€ de subventions, prêts, obligations convertibles.

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  • N° 3859
  • vendredi 24 au jeudi 30 janvier 2020
  • Page 7
  • 98 mots -< 1 min

Les Amis des musées

Mardi 28 janvier, à 20 h 30, conférence surLa sculpture bourbonnaise entre Moyen Âge et Renaissance, à l’occasion de l’exposition temporaire du musée Anne-de-Beaujeu à Moulins, par Daniele Rivoletti, maître de conférences à l’Université Clermont Auvergne, commissaire de l’exposition.

Pratique : à la faculté des lettres (bd Gergovia). Entrée : 5 €, gratuité pour les adhérents et les étudiants.Renseignements sur le blog de l’association ama.cler mont.over-blog.com ou www.amisdesmusees-clermont.fr.

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  • vendredi 24 janvier 2020
  • Édition(s) : Edition principale
  • 1078 mots -4 min
Economie Asie 
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Tourisme, transport, luxe : quel est l'impact économique du virus chinois?

En chine comme à l'étranger, plusieurs secteurs sont d'ores et déjà touchés. Mais les conséquences dépendent avant tout de la durée de l'épidémie.

Les marchés sont rassurés. Après la décision de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) de ne pas déclencher l'alerte internationale sur le nouveau coronavirus chinois jeudi, la Bourse de Paris a repris des couleurs le lendemain matin après quatre séances consécutives en berne. Cette décision "a fait baisser de quelques crans le baromètre de la peur", souligne Jasper Lawler, analyste pour le London Capital Group. Toutefois, "les restrictions de voyage et la réduction des célébrations du Nouvel an lunaire freineront quelque peu la croissance chinoise", prévient-il, à l'AFP.

LIRE AUSSI >> Virus chinois : le monde de l'aérien en alerte

S'il est encore trop tôt pour estimer et chiffrer les impacts économiques qu'aura le 2019-nCoV, responsable officiellement de la mort de 26 personnes (décompte arrêté vendredi soir), plusieurs secteurs risquent fortement d'être exposés à des pertes. Des conséquences qui "dépendent grandement de la durée de la crise épidémique. Plus l'épidémie va durer dans le temps, plus les conséquences économiques seront lourdes", précise à L'Express Mary-Françoise Renard, professeure d'économie à l'université Clermont-Auvergne, responsable du département Chine du Centre d'études et de recherches sur le développement international (Cerdi).

En 2003, bien que le Sras ait pesé 40 milliards de dollars de pertes sur l'économie mondiale (soit 0,1% du PIB global), "il n'y a pas eu d'effets graves sur le long terme". Cette fois, les conditions commerciales de la Chine sont différentes. Si elle était principalement portée par l'import-export au début du millénaire, la croissance chinoise se nourrit surtout de la consommation intérieure aujourd'hui.

Les transports en première ligne

Les secteurs en première ligne sont ceux qui touchent au tourisme, à la culture et aux loisirs, surtout en cette période de célébrations du Nouvel an chinois où la consommation et les déplacements sont très importants dans la région. Selon Le Monde, l'année 2019 avait enregistré 3 milliards de trajets pendant les 40 jours des festivités. "Beaucoup de voyages sont notamment prévus à cette époque de l'année pour rejoindre la famille", ce qui risque d'affecter fortement les transports, trains et avions, puisque "de nombreux vols sont supprimés et les gens évitent de se déplacer", ajoute Mary-Françoise Renard.

Les 6 vols hebdomadaires Paris-Wuhan affrétés par Air France ont tous été suspendus. La compagnie prévoit également des annulations de voyages vers la Chine en général et des reports de vols. Toutes compagnies confondues, plus d'une centaine de vols sont assurés par semaine au départ de Roissy Charles de Gaulle en direction de la Chine et pourraient aussi subir le même sort.

LIRE AUSSI >> Transmission, taux de mortalité, mutation... Le portrait-robot du virus chinois

Christophe Décroux, directeur général du Comité régional du tourisme Paris Ile-de-France, révèle à L'Express que les prévisions aériennes depuis la Chine vers Paris pour le mois de février affichent une baisse de 40% par rapport à 2019. Ce qui n'est toutefois pas forcément lié à l'épidémie, mais peut-être à la grève en France ou à la période familiale que représente le Nouvel an chinois.

En 2003, les vols vers des destinations asiatiques avaient chuté de 15% à 25%. Mais à l'époque, Pékin avait mis des semaines à alerter sur l'épidémie. Cette fois, la réaction rapide pourrait avoir "un impact encore plus important dans la baisse touchant le secteur des transports", estime Mary-Françoise Renard qui ajoute que les déplacements domestiques sont plus concernés que les trajets internationaux.

Des pertes inévitables pour le tourisme en Chine... et en France

La Cité interdite, Disneyland et Grande muraille en partie ou totalement fermés et les festivités du Nouvel an annulées à Pékin... Les précautions se multiplient pour éviter la propagation du virus, et le secteur touristique chinois devrait être fortement affecté par un manque à gagner évident. Toutefois, pour Mary-Françoise Renard, cet impact se fera à court terme car plusieurs déplacements pourront toujours être reportés, contrairement aux voyages plus longs qui nécessitent des jours de congé, ce qui est rare en Chine (5 jours par an pour un employé qui travaille depuis un à dix ans).

LIRE AUSSI >> Coronavirus 2019-nCoV, Sras : comment les chauves-souris propagent les épidémies

S'il est encore trop tôt pour avoir de réelles estimations de l'impact sur le tourisme en France, en 2003, lors du Sras, il y avait eu "un effet assez fort sur le secteur avec 1,7 million de touristes asiatiques en moins", explique à L'Express Christophe Décroux, qui rappelle que l'Ile-de-France est la première destination des touristes chinois (ils y ont dépensé 1 milliard d'euros en 2018). Il précise qu'en 2003, les touristes chinois ne représentaient pas encore une part suffisamment importante pour en analyser les données de manière isolée, c'est pourquoi les chiffres portent sur les touristes asiatiques dans l'ensemble. Mais les pertes ont été estimées à 200 millions d'euros pour le secteur.

Toutefois, pour ce qui est du virus cette année, il est difficile de comparer les retombées. Le facteur du Nouvel an chinois est très important car les habitants voyagent davantage en Chine qu'à l'étranger. De plus, les villes de Wuhan et Huanggang confinées "ne représentent pas un bassin émetteur très important pour le tourisme. Ce n'est pas Shanghai ou Hong Kong", ajoute Christophe Décroux.

Le luxe français affecté

En Chine, cette période de fête rime aussi avec cadeaux. Si pour Mary-Françoise Renard, beaucoup de Chinois ont déjà fait leurs emplettes à l'approche des festivités, le secteur du luxe, dont les Chinois sont friands, peut aussi être victime des restrictions de déplacements en Chine.

En première ligne dans ce secteur, la France peut être victime d'un tassement de la consommation. Cela se traduit sur les marchés du CAC40, où les valeurs des entreprises du luxe sont à la peine. LVMH a perdu 2,72%, Kering 3,17% et Hermès 0,98% à la Bourse de Paris, jeudi.

Les usines françaises en Chine épargnées

Certains constructeurs d'automobile ont des usines en Chine, et plus précisément à Wuhan, berceau de l'épidémie, comme PSA ou Renault. Toutefois, ni l'une ni l'autre ne s'attend à de grosses répercussions. Les usines étant fermées à cause des festivités, l'activité de production n'a pas été ralentie par le confinement.

De plus, l'une comme l'autre ne sont pas leader du marché dans ce secteur en Chine, alors même en cas de ralentissement de l'activité, les entreprises ne devraient pas trop souffrir, "c'est l'un des avantages de ne pas être leader pour une fois", ironise un spécialiste du secteur, auprès de L'Express.

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  • jeudi 23 janvier 2020 13:00
  • 161 mots -1 min
CLERMONT-FERRAND

Un chercheur de Clermont-Ferrand permet de s'approcher un peu plus d'un voyage vers Mars

En se penchant sur le problème de l'atrophie musculaire, Étienne Lefai et son équipe ont permis d'avancer les recherches pour une exploration de la planète Mars. Et tout est parti de l'étude des ours.

Les animaux hibernants sont fascinants. Prenons l’exemple de l’ours. Pendant ses 150 à 215 jours d’hibernation, en quasi-immobilité et sans boire ni manger, l’animal ne perd pas de masse musculaire. De la graisse, oui, mais du muscle, non. C’est de ce constat que sont partis les travaux des scientifiques Etienne Lefai (Unité de nutrition humaine, Inrae - Université Clermont Auvergne) et Fabrice Bertile (CNRS à Strasbourg). C’est que le sujet est d’importance. « L’atrophie musculaire, c’est ce qui fait passer de l’indépendance à la dépendance. Avec le vieillissement de la population, c’est un vrai souci », explique le chercheur clermontois. En fait, la sédentarité et l’inactivité physique sont la 4e cause de décès dans le monde.

Mais les recherches d’Étienne Lefai et son équipe ont trouvé des ramifications encore plus surprenantes. Lors du développement des agences nucléaires, au début du XXe siècle, des mesures des effets néfastes de l’irradiation ont été faites sur des animaux dont des hibernants. Ces essais ont mis en évidence des dégâts cellulaires moins importants chez les animaux hibernants, sans doute liés à la faible température corporelle, mais aussi à un état cellulaire particulier. 

« Si on résume, ces animaux sont mieux protégés pendant leur hibernation que pendant leur réveil. »

C'est à partir de l'étude des ours hibernants qu'Etienne Lefai a trouvé des avancées dans la recherche spatiale. Les travaux sur l’ours hibernant ont déjà montré la possibilité d’un transfert des effets protecteur de la masse musculaire sur les cellules humaines. Ce transfert pourrait-il inclure également une radioprotection?? Les chercheurs travaillent sur cette hypothèse qui offrirait des perspectives en médecine (radiothérapie) mais également dans le domaine de l’exploration spatiale.

En effet, les rayons ionisants néfastes pour la santé ne sont pas créés seulement par la radioactivité, on les retrouve aussi dans l’espace profond. Un vrai souci pour les voyages spatiaux.

Si l’ISS est à 350 km au-dessus de la Terre et pas plus haut, c’est que cette proximité avec la Terre lui permet de rester dans la magnétosphère. Si les radiations sont beaucoup plus importantes qu’au sol, elles restent acceptables. 

Alors que plusieurs pays ont relancé l’idée de rejoindre la planète Mars, la protection aux rayons ionisants sera l’un des principaux obstacles. « On travaille sur le transfert de cette protection dans un autre organisme. On a bon espoir que ce soit possible. »

Rassurons tout de suite les amoureux des animaux, aucun ours n’est irradié à Clermont ou ailleurs. Seulement des noyaux de cellules. En parallèle, Etienne Lefai continue son travail sur l’atrophie musculaire. Signe de l’intérêt de ses recherches, les financements et le personnel ont augmenté depuis un an. 

Simon Antony

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  • jeudi 23 janvier 2020 06:00
  • 46 mots -< 1 min
CUSSET

Une journée placée sous les auspices d’Albert-Londres

Rumeurs, indépendance, proximité, numérique… Les élèves de 1 re du lycée Albert-Londres ont eu l’occasion d’aborder tous les thèmes qui touchent de près ou de loin à la presse, avec des intervenants professionnels.

La presse sous tous les angles

Le lycée Albert-Londres, en collaboration avec l'association Maison Albert-Londres, a organisé à l'intention de ses élèves de 1 re, suivant le nouvel enseignement de spécialité d'histoire-géographie, sciences politique et géopolitique, une journée consacrée à la question de la presse.

Comme l'a expliqué Béatrice Delpech, professeur d'histoire-géographie, l'objectif était de proposer aux élèves une ouverture culturelle à partir de l'un des thèmes au programme, qui est « informer ». Quoi de mieux que de donner la parole aux professionnels eux-mêmes pour parler de leur métier ?

Le matin, Alexandre Duick, journaliste et auteur d'un livre sur le sujet, a évoqué quelques-unes des rumeurs ayant marqué la V e République, depuis les années 1960 jusqu'à la dernière élection présidentielle. Puis, il a abordé la question délicate de l'indépendance de la presse vis-à-vis des milieux économiques.

L'après-midi, la réflexion a été menée sous la forme d'ateliers. Olivier Rezel, journaliste à La Montagne, a traité de certaines spécificités de la presse régionale : comment s'approprie-t-elle l'information internationale ? Comment utilise-t-elle le numérique ? Et comment les journalistes locaux gèrent-ils leurs rapports avec le pouvoir politique ?

Alexandre Samrani, professeur honoraire, a étudié le traitement de l'information dans la presse à travers l'actualité du Liban et l'affaire Carlos Ghosn ainsi que les mouvements de révolte des jeunes qui ont lieu actuellement dans ce pays.

La genèse du prix Albert-Londres a été relatée par Marie de Colombel, présidente de l'association Maison Albert-Londres,, qui a également exposé la manière de travailler du journaliste en regard des méthodes d'aujourd'hui. Bernard Cahier, chercheur à l'Université Clermont-Auvergne, a illustré le propos par l'exemple du voyage d'Albert Londres en Syrie.

Tous ces éléments d'analyse ont ainsi permis aux élèves de saisir une vue globale de quelques-unes des problématiques de la presse et de l'information.

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  • jeudi 23 janvier 2020
  • Édition(s) : Haute-Loire, Clermont Métropole, Riom, Thiers-Ambert
  • 495 mots -2 min

Des Clermontois travaillent sur l'atrophie musculaire avec des débouchés surprenants

Des ours aux hommes dans l'espace

Les animaux hibernants sont fascinants. Prenons l'exemple de l'ours. Pendant ses 150 à 215 jours d'hibernation, en quasi-immobilité, sans boire ni manger, l'animal ne perd pas de masse musculaire. De la graisse, oui, mais du muscle, non.

C'est de ce constat que sont partis les travaux des scientifiques Étienne Lefai (Unité de nutrition humaine, Inrae - Université Clermont Auvergne) et Fabrice Bertile (CNRS à Strasbourg). C'est que le sujet est d'importance.

« L'atrophie musculaire, c'est ce qui fait passer de l'indépendance à la dépendance. Avec le vieillissement de la population, c'est un vrai souci », explique le chercheur clermontois. En fait, la sédentarité et l'inactivité physique sont la 4 e cause de décès dans le monde.

Mais les recherches d'Étienne Lefai et son équipe ont trouvé des ramifications encore plus surprenantes. Parce que les hibernants sont vraiment fascinants. Lors du développement des agences nucléaires, au début du XX e siècle, des mesures des effets néfastes de l'irradiation ont été faites sur des animaux, dont des hibernants. Ces essais ont mis en évidence des dégâts cellulaires moins importants chez les animaux hibernants, sans doute liés à la faible température corporelle, mais aussi à un état cellulaire particulier. « Si on résume, ces animaux sont mieux protégés pendant leur hibernation que pendant leur réveil ». Les travaux sur l'ours hibernant ont déjà montré la possibilité d'un transfert des effets protecteurs de la masse musculaire sur les cellules humaines.

Ce transfert pourrait-il inclure également une radioprotection ? Les chercheurs travaillent sur cette hypothèse qui offrirait des perspectives en médecine (radiothérapie) mais également dans le domaine de l'exploration spatiale.

En effet, les rayons ionisants néfastes pour la santé ne sont pas créés seulement par la radioactivité, on les retrouve aussi dans l'espace profond. Un vrai souci pour les voyages spatiaux. « Si l'ISS est à 350 km au-dessus de la Terre et pas plus haut, c'est que cette proximité avec la Terre lui permet de rester dans la magnétosphère. Si les radiations sont beaucoup plus importantes qu'au sol, elles restent acceptables. »

Alors que plusieurs pays ont relancé l'idée de rejoindre la planète Mars, la protection aux rayons ionisants sera l'un des principaux obstacles. « On travaille sur le transfert de cette protection dans un autre organisme. On a bon espoir que ce soit possible. »

Rassurons tout de suite les amoureux des animaux, aucun ours n'est irradié. Seulement des noyaux de cellules. En parallèle, Étienne Lefai continue son travail sur l'atrophie musculaire.

Signe de l'intérêt de ses recherches, les financements et le personnel ont augmenté depuis un an.

Simon Antony simon.antony@centrefrance.com

  • Tous droits réservés La Montagne 2020
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  • Parution : Quotidienne
  • Diffusion : 148 212 ex. (Diff. payée Fr.) - © OJD DSH 2018-2019
  • Audience : 582 000 lect. (LNM) - © AudiPresse One 2017
 
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  • jeudi 23 janvier 2020
  • Édition(s) : Vichy
  • Page 9
  • 375 mots -2 min
Vichy

Une journée placée sous les auspices d'Albert-Londres

La presse sous tous les angles

Le lycée Albert-Londres, en collaboration avec l'association Maison Albert-Londres, a organisé à l'intention de ses élèves de 1 re , suivant le nouvel enseignement de spécialité d'histoire-géographie, sciences politique et géopolitique, une journée consacrée à la question de la presse.

Comme l'a expliqué Béatrice Delpech, professeur d'histoire-géographie, l'objectif était de proposer aux élèves une ouverture culturelle à partir de l'un des thèmes au programme, qui est « informer ». Quoi de mieux que de donner la parole aux professionnels eux-mêmes pour parler de leur métier ?

Le matin, Alexandre Duick, journaliste et auteur d'un livre sur le sujet, a évoqué quelques-unes des rumeurs ayant marqué la V e République, depuis les années 1960 jusqu'à la dernière élection présidentielle. Puis, il a abordé la question délicate de l'indépendance de la presse vis-à-vis des milieux économiques.

L'après-midi, la réflexion a été menée sous la forme d'ateliers. Olivier Rezel, journaliste à La Montagne , a traité de certaines spécificités de la presse régionale : comment s'approprie-t-elle l'information internationale ? Comment utilise-t-elle le numérique ? Et comment les journalistes locaux gèrent-ils leurs rapports avec le pouvoir politique ?

Alexandre Samrani, professeur honoraire, a étudié le traitement de l'information dans la presse à travers l'actualité du Liban et l'affaire Carlos Ghosn ainsi que les mouvements de révolte des jeunes qui ont lieu actuellement dans ce pays.

La genèse du prix Albert-Londres a été relatée par Marie de Colombel, présidente de l'association Maison Albert-Londres,, qui a également exposé la manière de travailler du journaliste en regard des méthodes d'aujourd'hui. Bernard Cahier, chercheur à l'Université Clermont-Auvergne, a illustré le propos par l'exemple du voyage d'Albert Londres en Syrie.

Tous ces éléments d'analyse ont ainsi permis aux élèves de saisir une vue globale de quelques-unes des problématiques de la presse et de l'information.

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  • mardi 21 janvier 2020 19:13
  • 6330 mots -25 min
: News Tank Education

Ce qui change dans les sites universitaires au 01/01/2020 : les régions à la loupe

Création des régions académiques, dissolution de Comue Communautés d'universités et d'établissements , naissance effective de

plusieurs établissements expérimentaux… Plusieurs changements majeurs pour le secteur de l'enseignement supérieur et la recherche sont intervenus au matin du 01/01/2020.

Sur le plan de l'organisation des rectorats tout d'abord, avec l'application de dispositions de la loi pour une école de la confiance prévoyant la déconcentration de plusieurs champs de l'action publique des ministères de l'éducation nationale et de la jeunesse et de l'enseignement supérieur, de la recherche et de l'innovation aux recteurs des 18 nouvelles régions académiques, l'instauration de sept recteurs délégués pour l'Esri - dont les nominations sont attendues d'ici fin janvier -, et le rattachement des

DRRT

Délégation régionale à la recherche et à la technologie

aux rectorats.

C'est dans cette organisation renouvelée que doit notamment s'inscrire le nouveau dialogue stratégique et de gestion, généralisé cette année à l'ensemble des universités.

Du côté des sites, justement, les transformations engagées par l'ordonnance sur les regroupements de décembre 2018, voient officiellement le jour en 2020.

• Huit établissements expérimentaux deviennent ainsi opérationnels, chacun avec leurs spécificités.

• Neuf Comue disparaissent, dont certaines donnent naissance à des projets d'alliances, plus souples et sans chef de file. L'occasion pour ces sites de se reconfigurer, et de reposer la question de leur coopération avec les organismes de recherche et les collectivités locales.

• Sur la planète agro, deux établissements sont créés : l'Institut national de recherche pour l'alimentation et l'environnement côté recherche, de la fusion de l'

Inra

Institut national de la recherche agronomique

et l'

Irstea

Institut de recherche en sciences et technologies pour l'environnement et l'agriculture

, et côté écoles, l'Institut national supérieur pour l'agriculture, l'alimentation et l'environnement du regroupement de Montpellier SupAgro et Agrocampus Ouest.

Ces transformations révèlent aussi, en creux, les retards pris par certains sites qui avaient initialement annoncé des changements à l'horizon 2020, comme Toulouse, Nantes ou Rennes.

2020 est par ailleurs marquée par de nombreux changements de gouvernance à la tête des universités, avec des enjeux de succession là où les présidents achèvent leur second mandat, de réélection et de contre-projet là où se termine un premier mandat, ou encore d'accession à la présidence d'un nouvel établissement expérimental.

News Tank vous propose une synthèse permettant de revenir sur les principales évolutions de ce début d'année, organisée par grande région.

La dissolution de la Comue Lille Nord-de-France , le 01/01/2020, a entraîné une redistribution de ses activités. Les principales - l'Inspé, la formation doctorale et l'entrepreneuriat étudiant - ont été reprises par l'Université de Lille. Et si les biens, droits et obligations de la Comue ont aussi été transférés à l'université, seuls ceux de l'Observatoire régional des études supérieures vont au rectorat de l'académie de Lille. Quant aux activités relatives à la culture scientifique et au développement durable, elles ont pris fin le 01/01.

Deux ans après la fusion des trois universités lilloise, l' Université de Lille poursuit son objectif de créer un établissement de type expérimental en 2022, avec comme établissements-composantes Sciences Po Lille, l'Ensap, l'ESJ Lille et Centrale. Cette dernière s'est d'ailleurs transformée au 01/01/2020 en Centrale Lille Institut avec quatre écoles internes (École centrale de Lille, l'École nationale supérieure de chimie de Lille, l'IG2I et l'Iteem). Les statuts du futur établissement ne sont pas attendus avant septembre 2020.

L' Université Polytechnique Hauts-de-France , créée par décret du 10/09/2019 en tant qu'établissement de type expérimental, est venue se substituer au 01/01/2020, à l'Université de Valenciennes et du Hainaut-Cambrésis. L'établissement intègre trois établissements-composantes (l'Insa Hauts-de-France, l'école supérieure d'art et de design de Valenciennes et l'école supérieure d'art du Cambrai).

Avec la disparition de la Comue Lille Nord de France, les universités du Littoral Côte d'Opale, d'Artois et de Picardie Jules Verne se sont engagées en octobre 2019 dans la création d'une alliance intitulée Alliance A2U. Les trois universités portent en effet un

NCU

Nouveaux cursus universitaires commun. Cette nouvelle alliance a pour objectif en 2020 “d'intensifier les mutualisations et construire une politique de site cohérente”.

Alors qu'ils avaient envoyé un plan d'actions au ministère et au SGPI en mars 2019, en réponse à la demande de l'État, afin de remettre sur les rails l'I-site, les membres de la Comue Université Bourgogne Franche-Comté attendent toujours une réponse…

L'avenir de l'I-site semblait en effet incertain, avant même son passage devant le jury pour la fin de la période probatoire en 2021, et il s'agissait de faire oublier « les fortes difficultés de gouvernance » de la Comue et de l'I-site que pointait alors l'Igaenr dans un rapport d'octobre 2018.

Le plan prévoit par ailleurs de modifier la structure de l'UBFC en Comue expérimentale , dont les nouveaux statuts, prévus pour fin 2019, n'ont pas encore été votés au 15/01/2020, dans un contexte marqué par le renouvellement des présidences des deux universités.

Entre CPER, Sresri et municipales, le rapport des collectivités à l'Esri

Les collectivités sont au cœur des enjeux de site en ce début 2020. L'actualité politique et les élections municipales sont l'occasion pour certains candidats de placer ce sujet au cœur de leur campagne. Et ce d'autant plus que des programmes nationaux comme « Action cœur de ville » (ministère de la cohésion des territoires) ou les « campus connectés » (Mesri), en tentant de répondre aux fractures révélées par la crise des « Gilets jaunes », mettent en lumière les enjeux de territorialisation de l'Esri

Autres grands acteurs concernés : les régions, alors que les CPER 2021-2027 sont en cours de préparation. Qualifiés de “nouvelle génération” par Edouard Philippe, le premier ministre, dans sa lettre de cadrage, ils doivent aussi faire la part belle à l'Esri avec une déclinaison autour de quatre priorités thématiques : des campus durables , la transition numérique , la santé et l'innovation, comme leviers de cohésion territoriale.

Autre sujet pour les régions : la définition des Sresri (Schémas régionaux d'enseignement supérieur, recherche et innovation) permettant de définir leur stratégie territoriale en matière d'Esri et rendus obligatoires depuis la loi Fioraso de 2013 et la loi Notre de réorganisation des régions de 2015. Si la Région Grand Est est en train d'élaborer son premier schéma, d'autres, comme les Pays-de-la-Loire réfléchissent déjà au second, et doivent ainsi prendre en compte les évolutions du paysage de l'Esri de leur territoire.

La Comue Université Bretagne Loire , créée en janvier 2016, est dissoute au 01/01/2020. Le principe de dissolution était acté depuis juillet 2019 et envisagé par certains sites depuis plus longtemps.

Marc Renner

Marc Renner , administrateur provisoire jusqu'au 31/12, a organisé le transfert des personnels de l'UBL à ses universités membres, et des biens, droits et obligations à l'Université Rennes 1.

La fin de la Comue entraîne la création du

GIP

Groupement d'intérêt public numérique de Bretagne, le 19/12/2019, afin notamment de porter le

PPP

Partenariat public-privé

du Campus numérique de Bretagne.

En outre, la Comue portait l'actionnariat de la

Satt

Sociétés d'accélération du transfert de technologies Ouest Valorisation pour l'ensemble de ses membres, qui est réparti entre 13 établissements membres, reconfigurant le CA de la Satt.

À Rennes , les établissements d'ESR sont engagés dans un rapprochement depuis avril 2017 au sein du projet

Unir

Université de Rennes . La dissolution de la Comue les contraint à définir un véhicule juridique pour ce rapprochement. En ce sens, une équipe projet, issue de l'UBL, doit clore durant l'année 2020 les dernières conventions de la Comue puis devenir une équipe support chargée du projet Unir.

En septembre 2019, Olivier David

Olivier David , président de l'Université Rennes 2, indiquait que l'enjeu au 01/01/2020 était d'avoir « une lisibilité sur la cible (type d'établissement) et sur la trajectoire (une construction en trois ou quatre ans, sur les dix ans que laisse l'expérimentation) ».

Les universités de Bretagne occidentale et de Bretagne Sud et l'

Enib

École nationale d'ingénieurs de Brest ont signé une convention de coordination territoriale, approuvée par arrêté le 20/12/2019. Prévue pour une durée de sept ans, elle leur permet de coordonner leur offre de formation et leur stratégie de recherche et d'innovation.

À Angers et au Mans , les deux universités ont approuvé en CA les projets de statuts d'une Comue expérimentale en décembre 2019.

Elles insistent sur la mission territoriale du projet et leur volonté d'accroître leur attractivité.

La création « est attendue dans le courant de l'année 2020 », ont indiqué les universités, après la rédaction du projet de décret et le passage au

Cneser

Conseil national de l'enseignement supérieur et de la recherche

Par ailleurs, l'IAE d'Angers est créé au sein de l'université au 01/01/2020.

À Nantes , après le rejet des statuts de l'université cible par le CA de Centrale Nantes en octobre 2019 et le non-renouvellement de la confiance du CA à son directeur Arnaud Poitou Arnaud Poitou en décembre, le Mesri et le

SGPI

Secrétariat général pour l'investissement

ont annoncé, le 23/12, l' arrêt des financements accordés par l'État au projet d'

I-site

Initiative-Science-Innovation-Territoire-Economie

de Nantes, Next.

Les trois autres porteurs du projet (Université de Nantes, CHU et Inserm) ont choisi de présenter un projet alternatif, Next 2, au Mesri, le 10/12, qui réunit en plus, l'IRT Jules Verne, l'École nationale supérieure d'architecture de Nantes et l'École des Beaux-Arts Nantes Saint-Nazaire, avec l'« appui total du CNRS et le soutien de la métropole et de la région ».

Ils indiquent aussi rester “ouverts” à des échanges avec Centrale quant à sa place dans le nouveau projet.

Marc Renner

Marc Renner , conseiller à la Dgesip et ancien administrateur provisoire de l'

UBL

Université Bretagne Loire

, a été nommé administrateur provisoire de l'école le 15/01.

Malgré sa réélection à la tête de la Comue Normandie Université en juillet 2019, Lamri Adoui Lamri Adoui a annoncé en décembre sa décision de démissionner de ses fonctions début janvier et son intention de candidater à la présidence de l 'Université de Caen Normandie

Il entend se poser en alternative au projet de rapprochement initié par l'université avec celle de Rouen depuis septembre 2018, et que les présidents actuels - et candidats à leur succession - souhaitent voir aboutir pour janvier 2022. Ils espèrent par ailleurs que l' Université du Havre Normandie en fera également partie.

L'avenir de la Comue est également en jeu . Un travail pour la faire évoluer en Comue expérimentale a été lancé à l'été 2019 et a abouti à une première version de statuts approuvée par tous les membres de la Comue en décembre 2019.

Les présidents de Caen et Rouen prévoient un passage des futurs statuts de la Comue expérimentale dans les instances universitaires en mars 2020.

Un administrateur provisoire a été nommé par la rectrice le 13/01, Innocent Mutazabi

Innocent Mutabazi professeur à l'Université du Havre et VP développement international de la Comue.

Paris et l'Ile-de-France se reconfigurent en ce début d'année. C'est dans cette région, historiquement marquée par une fragmentation institutionnelle, que naissent le plus grand nombre d'établissements expérimentaux. Six au total, avec des profils - des “signatures” dirait Frédérique Vidal- très différents.

L'Université PSL , qui se conçoit comme un grand établissement, très sélectif, affiche 17 000 étudiants et 4 500 chercheurs et enseignants-chercheurs. Elle rassemble l'Université Paris Dauphine, des grands écoles anciennes et prestigieuses (l'ENS, l'École des Chartes, les Mines de Paris, Chimie Paris, l'

ESPCI

Ecole supérieure de physique et de chimie de la ville de Paris ..) et des institutions très particulières comme le Collège de France et l'Institut Curie. Elle a profité à plein de l'ordonnance de 2018 pour réunir ces marques historiques - les membres sont tous établissements-composantes. En 2020, PSL devra encore convaincre le jury international des Idex ey I-site que l'intégration réalisée est suffisante. Une mission de taille pour Alain Fuchs

Alain Fuchs , seul candidat à la présidence du nouvel EPE, et qui en prendra donc les rênes en février.

L'Université de Paris a fusionné, en mars 2019, les universités Paris-Descartes et Paris-Diderot et l'

IPGP

Institut de physique du globe de Paris comme établissement-composante, pour former un ensemble puissant en sciences de la vie et en santé notamment. Les instances se sont constituées en 2019, avec l'élection de Christine Clerici

Christine Clerici à la présidence dès le mois de juin. Au 01/01 le nouvel ensemble a donc entamé sa première année de vie commune, avec un budget commun et, notamment, l'enjeu de préparer les contrats d'objectifs et de moyens prévus avec ses composantes.

Par ailleurs, d'autres mouvements sont engagés dans Paris :

La disparition de la

Comue

Communautés d'universités et d'établissements

USPC , du fait de la naissance de l'Université de Paris, et sa transformation en une “Alliance Sorbonne Paris Cité” , régie par une convention de coordination entre les anciens membres. Reste à savoir si ceux-ci vont s'y impliquer ou, au contraire, chercher d'autres options. La Sorbonne-Nouvelle (Paris 3) pourrait ainsi se rapprocher de Sorbonne alliance avec Paris 1,

ESCP

Ecole supérieure de commerce de Paris

, la

FMSH

Fondation Maison des sciences de l'homme

et l'

Ined

Institut national d'études démographiques

Le maintien de deux Comue,

Hésam et Paris Lumières , avec de nouvelles présidences : Michel Terré

Michel Terré , ancien directeur de l'EICnam dont la candidature a eu pour effet le renoncement de Jean-Luc Delpeuch

Jean-Luc Delpeuch à briguer un second mandat, pour la première ; et Fabienne Brugère

Fabienne Brugère , professeure des universités en philosophie à l'Université Paris 8 Vincennes Saint-Denis, pour la seconde. Là aussi les périmètres pourraient bouger, notamment au sein d'Hésam, qui se prépare à des arrivées et à des départs.

L'Université Paris-Saclay autour de l'Université Paris-Sud, qui disparait, de l'ENS Saclay, de CentraleSupélec et d'AgroParitech. À terme, l'Université de Versailles Saint-Quentin et celle d'Évry viendront compléter le nouvel ensemble, qui doit concrétiser la volonté politique présidentielle de Nicolas Sarkozy, François Hollande, puis Emmanuel Macron de construire un véritable cluster sur ce site, qui bénéficie de la présence de très grands instruments de recherche. Un collège universitaire de premier cycle à côté de licences sélectives et une gouvernance très ouverte aux personnalités extérieures caractérisent Paris-Saclay… qui doit réussir à faire naître une véritable vie de campus, sans en avoir tous les leviers, à commencer par les transports. Pour le moment sous l'administration provisoire de Françoise Moulin-Civil

Françoise Moulin-Civil l'université désignera sa présidente, le 02/03.

L'Université Paris-Saclay a désormais pour voisin l'Institut polytechnique de Paris , qui réunit les grandes écoles du Plateau, autour de l'X. Si le terme d'université ne lui est pas accolé, l'IP Paris dispose de tous les attributs : grade de licence pour son bachelor, master, doctorat… Il mise désormais sur des alliances avec HEC et, peut-être bientôt, avec l'

ENPC

Ecole nationale des Ponts et Chaussées - aujourd'hui Ecole des Ponts ParisTech , pour construire sa visibilité internationale. Premières conséquences de la naissance d'IP Paris : un affaiblissement de ParisTech, dont la marque a été abandonnée par Télécom Paris, l'Ensta et l'Ensae ;

une collaboration à construire avec l'

IMT

Institut Mines-Télécom , membre d'IP Paris au titre de ses deux écoles présentes sur le plateau de Saclay : Télécom Paris et Télécom SudParis.

CY Cergy Paris Université est le nom du nouvel établissement qui rassemble la Comue Paris Seine, l'Université de Cergy-Pontoise et l'

EISTI

École internationale des sciences du traitement de l'information, école d'ingénieurs mathématiques - informatique . La nouvelle université, dont le décret de création est paru fin octobre présente plusieurs originalités : elle absorbe une école d'ingénieurs privée, l'Eisti, qui se fond dans une “graduate school” baptisée CY Tech et qui délivrera le titre d'ingénieur ;

elle possède deux établissements-composantes, l'EPSS (École pratique de service social) et l'Ileps (Institut libre d'éducation physique supérieur, lié à l'ICP) et noue une association avec l'Essec pour mettre en œuvre l'I-site décrochée dans le cadre du PIA ;

elle se dote aussi d'une école universitaire de premier cycle.

François Germinet

François Germinet , président de l'UCP, est candidat pour en prendra la tête (élection le 04/02).

L'Université Gustave Eiffel , à l'Est de Paris, se distingue par la fusion d'un organisme de recherche (l'Ifsttar) et l'Université Paris-Est Marne-la-Vallée. Une première en France, qui se double d'une innovation en matière de gouvernance : le président ne sera pas élu, mais nommé par décret du président de la République.

Autre particularité de ce nouvel établissement : un campus universitaire principal à Marne-la-Vallée, et différents campus en régions.

Gilles Rousse l

Gilles Roussel , président de la CPU et ancien président de l'Upem, devrait prendre la présidence de ce nouvel ensemble.

Ce qui change dans les sites universitaires au 01/01/2020 : les régions à la loupe

En Ile-de-France : les EPE

Les dirigeants des nouveaux EPE doivent être élus, ou nommés, comme dans le cas de Gustave Eiffel :

CY Cergy Paris Université : le 04/02

Université PSL : 27/02

Université Paris Saclay : 02/03

Ce qui change dans les sites universitaires au 01/01/2020 : les régions à la loupe

En Ile-de-France : les autres établissements

Paris 1 Panthéon-Sorbonne : Georges Haddad termine son mandat le 17/05.

Paris 2 Panthéon-Assas : Guillaume Leyte achève son second mandat le 21/06/2020.

Universités Paris-Dauphine et Paris 8 : les mandats d'Isabelle Huault et Annick Allaigre se terminent respectivement en août et octobre. Elles peuvent toutes deux se représenter.

Université Paris Nanterre : Jean-François Balaudé a déjà effectué deux mandats. La désignation de son successeur doit intervenir en avril. Carole Drucker-Godard, présidente de la CEFDG (Commission d'évaluation des formations et diplômes de gestion), fait partie des trois candidats déclarés, avec l'économiste Lionel Ragot et le géographe Philippe Gervais-Lambony.

Sorbonne Paris Nord : Jean-Pierre Astruc termine son premier mandat le 18/05.

Ce qui change dans les sites universitaires au 01/01/2020 : les régions à la loupe

Hauts-de-France, Grand Est et Bourgogne Franche-Comté

Fin de second mandat pour :

Jacques Bahi à l'Université de Franche-Comté (fin de mandat : avril)

Christine Gangloff-Ziegler à l'Université de Haute-Alsace (juin)

Alain Bonnin à l'Université de Bourgogne (juillet)

Possibilité de se représenter pour :

Hassane Sadok à l'Ulco (avril)

Pasquale Mammone à l'Université d'Artois (mai)

Mohammed Benlahsen à l'UPJV (septembre)

Guillaume Gellé à l'Urca (mars)

Ce qui change dans les sites universitaires au 01/01/2020 : les régions à la loupe

Bretagne, Pays de la Loire, Normandie

Fin du second mandat pour :

Olivier Laboux à l'Université de Nantes (fin de mandat : mars)

Jean Peeters à l'UBS (mars)

Rachid El Guerjouma au Mans Université (mai)

Pascal Reghem à l'Université Le Havre Normandie (mai)

Possibilité de se représenter pour :

David Alis à Rennes 1 (mars)

Matthieu Gallou à l'UBO (mars)

Pierre Denise à l'Université Caen Normandie (mars)

Joël Alexandre à l'Université Rouen Normandie (mai)

Ce qui change dans les sites universitaires au 01/01/2020 : les régions à la loupe

Auvergne Rhône Alpes et Sud

Fin du second mandat pour :

Jean-Paul Romani à l'Université de Corse (fin de mandat : février)

Denis Varaschin à l'USMB (avril)

Jacques Comby à Lyon 3 (mai)

Possibilité de se représenter pour :

Frédéric Fleury à Lyon 1 (mars)

Nathalie Dompnier à Lyon 2 (avril)

Mathias Bernard à Clermont-Auvergne (décembre)

Ce qui change dans les sites universitaires au 01/01/2020 : les régions à la loupe

Centre, Nouvelle Aquitaine, Occitanie

Fin de second mandat pour :

Mohamed Amara à l'UPPA (fin de mandat : avril) ;

Yves Jean, à l'Université de Poitiers (mai).

Possibilité de se représenter pour :

Hélène Vélasco-Graciet, à l'Université Bordeaux Montaigne (mars) ;

Patrick Gilli, à l'Université Montpellier 3 (avril) ;

Corinne Mascala, à l'Université Toulouse 1 (mai) ;

Philippe Vendrix, à l'Université de Tours (mai) ;

Ary Bruand, à l'Université d'Orléans (juin) ;

Philippe Raimbault, à la Comue UFTMP (juillet).

Les sites universitaires de la région Auvergne Rhône Alpes apparaissent dans des situations contrastées.

À Grenoble , l'université et la Comue ont été remplacées au 01/01/2020 par l'établissement expérimental Université Grenoble-Alpes, dont Yassine Lakhnech, ancien directeur exécutif recherche et valorisation de l'Idex UGA, et candidat “naturel” dans la continuité du projet engagé, a été élu président quelques jours. Il ne dispose cependant pas d'une majorité très confortable au CA.

S'ouvre désormais pour l'EPE une période de concrétisation de la nouvelle organisation, et notamment de sa structuration et des outils de dialogue et gestion avec les établissements-composantes (Grenoble INP, Science Po Grenoble et l'Ensag). Pierre Benech Pierre Benech a aussi fait savoir qu'il était candidat à un nouveau mandat à la tête de l' INP , l'élection étant prévue le 13/02.

La relation de Grenoble-Alpes avec l' Université Savoie Mont-Blanc pourrait aussi être reposée dans les prochains mois à la faveur du départ de son président, Denis Varaschin Denis Varaschin , qui avait plutôt opté pour un rapprochement stratégique avec l'UPPA, considérée comme son “alter ego” en région Nouvelle Aquitaine, et plus récemment avec l'Université catholique de Lyon. Cette dernière a en effet annoncé mi-novembre 2019 la création d'un 3 e campus - le premier hors de Lyon - implanté à Annecy en partenariat avec l'USMB, et qui prévoit notamment des collaborations en matière de formation à partir de septembre 2020.

Sur le site Lyon Saint-Étienne , le climat est tout autre.

Les établissements du premier cercle de l'Idex, engagés dans la création de l'université cible (universités de Lyon 1, Lyon 3 et Saint-Étienne, et l'ENS), ont en effet été invités à revoir leur copie pendant les vacances de Noël, après l'audition devant le jury Idex le 27/11.

Parmi les conditions posées par le jury : que l' ENS Lyon aille plus loin dans son intégration à l'université-cible et fournisse “des preuves concrètes et des garanties, y compris, mais sans s'y limiter, en ce qui concerne les politiques de ressources humaines, le budget commun, les activités de promotion, la stratégie internationale, les classements internationaux”. La période probatoire a toutefois été prolongée.

Si la question du périmètre de l'université-cible - notamment depuis le retrait de l'Insa du projet en juillet 2019 - n'est pas bloquant, selon le jury, les acteurs ont engagé des discussions avec d'autres écoles partenaires, dont Centrale Lyon.

Preuve que le projet est stratégique et politique, il s'est invité dans la campagne des municipales à Saint-Étienne. Plusieurs candidats, dont le maire actuel et président de la métropole, Gaël Perdriau (LR), ont en effet affiché des inquiétudes quant à la place de l'Université de Saint-Étienne dans la future université cible. Parmi les griefs cités : le nom de la future université, Université de Lyon. Un nom qui depuis le 07/01 n'est d'ailleurs plus porté par la Comue, son CA ayant acté qu'elle s'appellerait désormais “Alliance universitaire Lyon Saint-Étienne« .

Du côté de Clermont-Ferrand, l'université fusionnée depuis 2018 prépare la création de son établissement expérimental à l'horizon 2021, avec trois écoles (Sigma Clermont, Polytech Clermont-Ferrand, Isima-Institut d'informatique) constituées en INP.

Sur la base d'un document d'orientation stratégique, les établissements travaillent actuellement au projet de statuts.

Mathias Bernard

Mathias Bernard , président de l'université, espère une adoption des statuts par les CA de Sigma et de l'université en février 2020, pour ensuite constituer l'établissement expérimental et l'INP, avec promulgation de leur décret respectif, à l'horizon juin ou juillet 2020, et enfin les élections à l'automne.

La région Sud voit aussi la création d'un établissement expérimental, à Nice. L' Université Côte d'Azur a ainsi succédé à l'université et à la Comue au 01/01/2020, intégrant cinq établissements-composantes, et portant l'Idex Jedi UCA. Jeanick Brisswalter Jeanick Brisswalter , ancien VP recherche de l'université et de la Comue, en a été élu le premier président le 09/01.

Peu de changement en perspective dans la politique de site conduite par Aix-Marseille Université , et qui se caractérise depuis 2016 par une convention d'association avec les universités d'Avignon et Toulon, Centrale Marseille et Sciences Po Aix.

Elu à la tête de l'université le 06/01 après en avoir été vice-président innovation durant huit ans, Éric Berton

Éric Berton devrait toutefois avoir à cœur d'imprimer sa marque, succédant à deux mandats d'Yvon Berland, artisan de la fusion des universités en 2012 et charismatique président (qui par ailleurs brigue la mairie de Marseille, sous l'étiquette LREM).

Outre-mer : l'Université des Antilles concentre l'attention politique

Les députées Danièle Hérin (LREM, Aude) et Josette Manin (apparentée PS, Martinique), chargées d'une mission d'évaluation de la loi du 25/06/2015 portant transformation de l'Université des Antilles et de la Guyane en Université des Antilles, présentent leur rapport à l'Assemblée nationale le 22/01/2020.

Après une annulation de leur déplacement sur place en mars 2019 du fait du refus du pôle guadeloupéen de recevoir la députée martiniquaise, les députées s'étaient rendues sur place en décembre 2019 . Le député guadeloupéen Max Mathiasin s'était joint aux députées pour répondre à la demande de rééquilibrer la délégation.

Créée en 2015 sous la forme de deux pôles, Guadeloupe et Martinique, l'université est le théâtre de blocages successifs et de contestations du fait de la question de la répartition des moyens entre les deux pôles.

Définie dans la loi de 2015 qui a porté la création l'établissement et adoptée par le CA, cette répartition n'a toujours pas été mise en place.

François Weil, conseiller d'Etat, a été chargé en avril 2019 par Frédérique Vidal de se rendre sur place pour réaliser une mission de médiation. Il a remis son rapport à la ministre en juillet.

La Comue Centre Val de Loire qui rassemblait l'Université de Tours, l'Université d'Orléans, l'Insa Centre-Val de Loire, le centre hospitalier universitaire de Tours et le BRGM est dissoute au 01/01/2020. Ses personnels sont transférés à l'Université de Tours et le solde de trésorerie revient à l'État.

Ce regroupement était issu de la scission d'avec la Comue Léonard de Vinci le 25/08/2017, mais “n'a jamais fonctionné, ses instances n'ayant jamais été constituées”, indiquait la présentation du texte actant cette dissolution, présenté au Cneser le 20/11/2019.

La Comue Université Confédérale Leonard de Vinci rassemble, quant à elle, toujours l'Université de Poitiers, l'Université de Limoges et l'école d'ingénieurs Isae-Ensma.

Après la dissolution de la Comue Languedoc Roussillon Université au 01/01/2020, ses membres, l'Université de Montpellier, Montpellier 3, celle de Perpignan et celle de Nîmes, l'ENSC de Montpellier, l'IRD, le CNRS et Montpellier SupAgro, ont décidé de « poursuivre leur collaboration dans le cadre d'une convention de rapprochement qui succédera dans ses missions et ses objectifs à la Comue ».

Les biens, droits et obligations liés à l'Inspé, au centre de soins universitaire, au centre de formation des apprentis et au pôle de gestion des retraites des personnels, sont transférés à l'Université de Montpellier

Ceux relatifs au programme immobilier de l'Opération Campus sont transférés à l'Université Paul-Valéry Montpellier 3.

Tandis que ceux liés au collège doctoral vont à l'Université de Nîmes.

Ceux relatifs au pôle étudiants pour l'innovation, le transfert et l'entrepreneuriat Languedoc-Roussillon sont transférés à l'Université de Perpignan

Les personnels sont répartis entre les universités de Montpellier, Montpellier 3, Nîmes et Perpignan et l'ENSC.

Par ailleurs, Montpellier SupAgro, à compter du 01/01/2020, fusionne avec Agrocampus Ouest, basé à Rennes, au sein d'un nouvel Institut national d'enseignement supérieur pour l'agriculture, l'alimentation et l'environnement.

À Toulouse , après la perte de l'Idex et l'échec de sa candidature en 2018, le site cherche toujours un nouveau souffle.

En juillet 2019, l'Isae-Supaero et Toulouse 1 annonçaient un partenariat autour de formations, en indiquant que le projet de rapprochement structurel avec Toulouse 3 Paul Sabatier était à l'arrêt. En cause notamment : la fin du mandat de Jean-Pierre Vinel fin août pour des raisons d'âge, et si Régine André-Obrecht a été élue pour lui succéder, c'était seulement jusqu'aux élections pour les conseils centraux de décembre. Depuis, Jean-Marc Broto

Jean-Marc Broto , professeur des universités de physique, a été élu président, face à Myriam Carcassès, qui était pourtant soutenue par Jean-Pierre Vinel, le président sortant.

Le contexte national lié aux Comue pourrait-il peser sur l'

UFTMP

Université fédérale Toulouse Midi-Pyrénées Philippe Raimbault Philippe Raimbault , son président, cherche en tout cas à mettre en avant les réussites collectives, comme « l'obtention de cinq projets d'

EUR

Ecole universitaire de recherche

sur huit, en septembre 2019, l'

AAP

Appel à projets

“Territoires d'Innovation pédagogique pour l'information et l'orientation”, le label “Bienvenue en France”, ou encore en avril à l'appel des 3IA ».

Du côté de la Nouvelle Aquitaine, la dissolution de la Comue d'Aquitaine placée sous administration provisoire de Jean Narvaez Jean Narvaez depuis le 20/09 et la démission de son président pour raisons de santé, aurait dû être effective au 01/01/2020. Mais elle a pris un peu de retard. Le projet de texte actant sa dissolution et créant une coordination territoriale de Nouvelle-Aquitaine a été présenté au Cneser du 14/01/2020, et devrait donc être publié prochainement.

Cette convention prévoit ainsi de réunir les membres de la Comue d'Aquitaine : les universités de Bordeaux, Bordeaux-Montaigne, La Rochelle, et Pau, ainsi que l'IEP de Bordeaux, Bordeaux INP et l'École nationale supérieure des sciences agronomiques de Bordeaux Aquitaine (Bordeaux Sciences Agro), sous une forme « plus légère » que celle de la Comue.

En 2020, les principaux organismes de recherche nationaux semblent vouloir accroître leur contribution aux politiques de sites.

Ce qui change dans les sites universitaires au 01/01/2020 : les régions à la loupe

Le CNRS s'oriente vers des partenariats différenciés (1/2)

Commentant le

COP

Contrat d'objectifs et de performance 2019-2023 du CNRS dans le Journal du CNRS le 09/01/2020, son

P-DG

Président(e)-directeur(rice) général(e)

, Antoine Petit, indique vouloir « se donner la possibilité de travailler avec toutes les universités, en acceptant que ces partenariats ne se déclinent pas de la même manière

avec les très grandes universités ayant vocation à occuper les premiers rangs des classements internationaux

et avec les universités aux ambitions plus ciblées . Avec ces dernières, le CNRS visera que le partenariat corresponde à des “niches d'excellence” permettant au site de rayonner au meilleur niveau international dans tel ou tel domaine précis ».

Ce COP du CNRS mentionne la mise en place d' « indicateurs partagés entre les acteurs ». Toutefois, le COP ne présente aucune déclinaison par site universitaire en annexe comme initialement prévu pour sept sites.

Ce qui change dans les sites universitaires au 01/01/2020 : les régions à la loupe

Le CNRS s'oriente vers des partenariats différenciés (2/2)

Le COP propose aussi de poursuivre le travail entamé :

sur la réduction du nombre de tutelles des

UMR

Unité mixte de recherche

la distinction entre tutelles principales et secondaires : un accord a déjà été trouvé dans 90 % des cas selon Antoine Petit.

de créer des unités mixtes de support avec les universités volontaires « pour simplifier et améliorer la gestion administrative des UMR ».

Selon Antoine Petit : « Aujourd'hui il faut qu'on sache travailler ensemble : on a besoin dans notre pays d'universités fortes , d'organismes de recherche forts, et de partenariats forts entre les uns et les autres ».

« Pour les 80 ans du CNRS, oui, on en a fait des tonnes. Mais en quoi le bonheur du CNRS ferait le malheur des universités ? Je n'ai jamais bien compris. Le bonheur du CNRS fait aussi le bonheur de ses partenaires, à condition qu'ils soient forts. »

Ce qui change dans les sites universitaires au 01/01/2020 : les régions à la loupe

Inrae : « Aller encore plus loin » dans les politiques de sites

Issu de la fusion entre l'Inra et l'Irstea le 01/01/2020, l'Inrae s'est doté d'une direction « Enseignement supérieur sites et Europe ».

Au lancement officiel de l'Inrae, Philippe Mauguin, P-DG, indiquait que le nouvel institut compte « aller encore plus loin » dans les politiques de sites , adapter toute sa stratégie de partenariats avec les universités et les écoles et “ UMRiser” davantage ».

Pour lui, la LPPR « va nous aider à aller plus loin sur les stratégies de sites et pour faire de la vraie coprogrammation de nos investissements : CPER, plateformes technologiques, recrutement dans les UMR, etc. », regrettant que, dans les UMR :

les systèmes d'information ne soient toujours pas alignés ;

et qu'il n'y ait pas non plus encore de vraie programmation de la

GPEC

Gestion prévisionnelle de l'emploi et des compétences

Ce qui change dans les sites universitaires au 01/01/2020 : les régions à la loupe

Inria : un tiers du COP sur la politique de sites, une déclinaison pour 11 sites (1/2)

Dans le COP 2019-2023 d'Inria adopté en CA le 24/10/2019, la politique de site constitue à elle seule un des trois chapitres constitutifs du document qui affiche une déclinaison pour 11 sites géographiques où Inria « déploie son action » : Grenoble, Bordeaux, Lyon, Lille, Nancy, Strasbourg, Paris, Rennes, Saclay, Côte d'Azur et Montpellier.

Le COP prévoit aussi :

un nouveau centre de recherche sur Lyon

deux antennes d'Inria à Montpellier et Strasbourg , « en priorité dans le cadre d'un partenariat avec

IHU

Institut hospitalo-universitaire » ;

un lieu « de taille significative et un programme d'animation approprié à destination de l'écosystème entrepreneurial, en cohérence avec sa politique de site » dans chacun de ses centres « au 1 er semestre 2020 ».

Ce qui change dans les sites universitaires au 01/01/2020 : les régions à la loupe

Inria : un tiers du COP sur la politique de sites, une déclinaison pour 11 sites (2/2)

Le COP d'Inria présente aussi quatre indicateurs de performance spécifiques en matière de politique de site :

ratio/nombre d'équipes-projets communes avec des établissements d'ESR (universités, écoles d'ingénieurs) sous mandat de gestion Inria (valeur cible : supérieur ou égal à 90 % au second semestre 2020) ;

nombre d'accords de sites mettant en place « le centre Inria de l'Université intégrée » (précisant notamment la projection des indicateurs de ce COP sur le site comme indicateurs du site pour le numérique) : valeur cible de six au premier semestre 2021 ;

indicateurs indiquant l'implication d'Inria dans la formation

nombre de recrutements conjoints portés par Inria et ses partenaires (Inria Starting Faculty Position).

Ce qui change dans les sites universitaires au 01/01/2020 : les régions à la loupe

Inserm : politiques de sites avec les « grandes universités de recherche » (1/2)

L'une des quatre priorités affichées par le plan stratégique 2025 de l'Inserm adopté en conseil d'administration le 03/12/2019, est de « renforcer la capacité de l'Inserm à mettre en œuvre ses choix en synergie avec ses partenaires sur le territoire, à l'Europe et à l'international ».

Parmi les objectifs listés pour cette priorité, l'un est de « co-construire des politiques de sites avec les grandes universités de recherche : décliner la politique de site sur ses multiples dimensions et faire évoluer l'organisation et les processus ».

Interrogé par News Tank sur la décision du CNRS de sortir au fur et à mesure des Comue, Gilles Bloch indiquait ne pas être « dogmatique » : « Là où la Comue restera l'outil d'animation politique du site, nous resterons ».

Ce qui change dans les sites universitaires au 01/01/2020 : les régions à la loupe

Inserm : politiques de sites avec les « grandes universités de recherche » (2/2)

Interviewé par News Tank le 20/05/2019, Gilles Bloch indiquait aussi vouloir, « d'ici un an, une clarification, sur chaque site universitaire, du rôle des acteurs nationaux et locaux en charge de la PI et des relations partenariales.

Très concrètement, il faut aboutir localement, site par site, à des accords globaux pour décider qui prend quoi en charge dans les mandats de gestion et de négociation. Pour y parvenir, il faut une fois encore que l'État nous encourage par des objectifs et quelques règles simples pour y parvenir. »

Selon lui, il faut également rendre plus facile les mobilités d'un

EPST

Établissement public à caractère scientifique et technologique à un autre et d'un EPST à une université sur un site . « Ce serait un plus pour la carrière des chercheurs ou

ITA

Ingénieurs, techniciens et personnels administratifs et dynamiserait les politiques RH de site. Or aujourd'hui, ce type de mobilité est extrêmement compliqué, il faut à chaque fois repasser des concours ».

par  News Tank Network
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CLERMONT-FERRAND

Quand les jeux vidéo s'invitent dans les cours d'histoire : l'exemple avec un professeur de Thiers (Puy-de-Dôme)

Aujourd'hui, les jeux vidéo s'intéressent aussi à l'histoire. Les enseignants de la discipline peuvent-ils s'appuyer sur ce nouvel outil en classe ? La question sera au cœur de la deuxième conférence Histoire en jeux, organisée mercredi 22 janvier à Clermont-Ferrand.

En France, 96 % des jeunes de moins de 17 ans jouent à des jeux vidéo. Un enfant (10-17 ans) sur deux joue même tous les jours. Comment l'école aurait-elle pu  ignorer plus longtemps un média massivement utilisé par les jeunes ? Aujourd’hui, le serious gaming - l’usage sérieux des jeux vidéo - est entré dans les salles de classe.

Pour William Brou, professeur d’histoire-géographie à Thiers (Puy-de-Dôme) et animateur de la chaîne YouTube Histoire en jeux, c’est une œuvre culturelle qu’il faut apprendre à critiquer.

Est-il possible de construire une culture historique à partir des jeux vidéo ?

Il suffit d’aller dans les amphis et d’écouter les étudiants. Beaucoup vont dire qu’ils ont découvert l’histoire avec des jeux vidéo. À la fin des années 1990 et au début des années 2000, quand internet était moins répandu, beaucoup de gens ont appris l’histoire avec des jeux comme Age of empires ou Total war. Il y avait des mini-Encyclopédies Universalis à l’intérieur !

Ces jeux respectent-ils la vérité historique ?

Malgré la bonne volonté des développeurs, il y a forcément une orientation, puisque même les historiens sont orientés. Les jeux vidéo sont datés, ce sont des constructions dans un moment donné de l’histoire. Prenez le jeu Caesar 3, il présente un Empire romain colonisateur qui ressemble beaucoup trop aux empires coloniaux européens du XIXe siècle. Or il faut plutôt parler de conquêtes romaines et de romanisation, grâce à la diffusion d’éléments culturels comme la langue par exemple.

William Brou réalise des vidéos sur Youtube où il lie jeux vidéos et histoire.

Pourquoi les enseignants doivent-ils s’intéresser aux jeux vidéo ?

C’est devenu l’une des œuvres culturelles les plus pratiquées et les plus vendues dans le monde. Comme n’importe quelle œuvre culturelle, ces jeux transmettent les représentations économiques, politiques, religieuses parfois, de ceux qui les construisent. Il faut conduire les élèves à prendre du recul, à être conscients que le jeu est une construction. Ils ne sont pas conscients qu'il y autant de personnes qui travaillent sur un jeu, qu'il y a des mécaniques, des phénomènes d'adiction et que la progression dans un jeu est calculée.

Comment travaillez-vous avec vos élèves ?

En classe, on n’a pas le volume horaire suffisant pour critiquer un jeu entier. On en regarde un, on réfléchit sur deux ou trois points saillants. L’idée, c’est de faire entrer une mécanique, un réflexe dans leur tête. Il faut amener les élèves à s’interroger : “Est-ce que ça s’est vraiment passé comme je le vois dans le jeu ?”. Une fois qu’ils se posent la question tout seuls, j’ai fait mon boulot.

Dans le cycle de conférences Histoire en jeux mis en place par Les Clionautes, William Brou animera une conférence-débat sur l’insurrection de Varsovie en 1944 et sa représentation dans le jeu vidéo Warsaw mercredi 22 janvier, à 18 heures, site Gergovia de l’université Clermont-Auvergne, 29 boulevard Gergovia, à Clermont-Ferrand. Nicolas Patin, maître de conférence en histoire contemporaine à l'université Bordeaux-Montaigne, spécialiste de l'histoire de l'Allemagne de 1914 à 1945, critiquera les différents aspects historiques abordés dans le jeu. Conférence ouverte à tous. Entrée gratuite.

Comment les élèves réagissent-ils ?

Il ne peut y avoir qu'un bon accueil ! Même si les élèves très scolaires ont peutêtre un peu plus de mal à voir l'intérêt... Parler de la Révolution française à travers Assassin's creed, ça change la manière de l'aborder et ça apporte un peu d'oxygène dans le cours. 

Le jeu vidéo, c’est un outil de plus pour parler d’histoire. Je pars du langage des élèves, je les amène vers mon langage, celui de l’historien. Leur expliquer le communisme ou le capitalisme à travers un jeu vidéo, ça peut paraître plus facile.

Pour quel résultat ?

On ne le mesure pas encore. Pourtant j'ai tendance à croire que mes élèves ont un meilleur regard critique sur les jeux vidéos et les images. Ce que je fais viens compléter ce que font d'autres collègues sur le cinéma, les séries télévisées, la littérature ou l'art pictural. Il faut travailler à plusieurs pour faire une éducation à tous les médias.

Cette approche critique est-elle indispensable avec des enfants ?

Je ne me pose même pas la question. C’est un média très présent dans la société, donc on se doit de former nos élèves. Beaucoup de jeux sont engagés, dangereux sur certains points. Si l’école reste dans le discours « Fortnite, c’est nul, c’est de la sous-culture », elle est dans une position de jugement, donc elle n’est pas crédible. De toute façon, les élèves y jouent. Donc à nous de déconstruire les dangers avec eux.

Est-il trop tard pour les adultes ?

Non, je fais du serious gaming avec les élèves mais il y a tout un pan de l'usage sérieux du jeu vidéo à explorer en dehors de la classe. C'est pour ça que j'ai lancé le cycle de conférences Histoire en jeux. Ma chaîne Youtube Histoire en jeux, c'était aussi au départ pour pouvoir expliquer aux parents les jeux auxquels leurs enfants jouent. Je voulais leur donner des outils pour pouvoir critiquer ces jeux, leur montrer aussi qu'il peut y avoir des problèmes, comme des anachronismes, ce qui n'est pas très grave, et qu'il peut y avoir de très bonnes choses.

Isabelle Vachias

(*) Selon une étude Sell-Médiamétrie réalisée en 2019.

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CLERMONT-FERRAND

Quand les jeux vidéo s'invitent dans les cours d'histoire : l'exemple avec un professeur de Thiers (Puy-de-Dôme)

Aujourd'hui, les jeux vidéo s'intéressent aussi à l'histoire. Les enseignants de la discipline peuvent-ils s'appuyer sur ce nouvel outil en classe ? La question sera au cœur de la deuxième conférence Histoire en jeux, organisée mercredi 22 janvier à Clermont-Ferrand.

En France, 96 % des jeunes de moins de 17 ans jouent à des jeux vidéo. Un enfant (10-17 ans) sur deux joue même tous les jours. Comment l'école aurait-elle pu  ignorer plus longtemps un média massivement utilisé par les jeunes ? Aujourd’hui, le serious gaming - l’usage sérieux des jeux vidéo - est entré dans les salles de classe.

Pour William Brou, professeur d’histoire-géographie à Thiers (Puy-de-Dôme) et animateur de la chaîne YouTube Histoire en jeux, c’est une œuvre culturelle qu’il faut apprendre à critiquer.

Est-il possible de construire une culture historique à partir des jeux vidéo ?

Il suffit d’aller dans les amphis et d’écouter les étudiants. Beaucoup vont dire qu’ils ont découvert l’histoire avec des jeux vidéo. À la fin des années 1990 et au début des années 2000, quand internet était moins répandu, beaucoup de gens ont appris l’histoire avec des jeux comme Age of empires ou Total war. Il y avait des mini-Encyclopédies Universalis à l’intérieur !

Ces jeux respectent-ils la vérité historique ?

Malgré la bonne volonté des développeurs, il y a forcément une orientation, puisque même les historiens sont orientés. Les jeux vidéo sont datés, ce sont des constructions dans un moment donné de l’histoire. Prenez le jeu Caesar 3, il présente un Empire romain colonisateur qui ressemble beaucoup trop aux empires coloniaux européens du XIXe siècle. Or il faut plutôt parler de conquêtes romaines et de romanisation, grâce à la diffusion d’éléments culturels comme la langue par exemple.

William Brou réalise des vidéos sur Youtube où il lie jeux vidéos et histoire.

Pourquoi les enseignants doivent-ils s’intéresser aux jeux vidéo ?

C’est devenu l’une des œuvres culturelles les plus pratiquées et les plus vendues dans le monde. Comme n’importe quelle œuvre culturelle, ces jeux transmettent les représentations économiques, politiques, religieuses parfois, de ceux qui les construisent. Il faut conduire les élèves à prendre du recul, à être conscients que le jeu est une construction. Ils ne sont pas conscients qu'il y autant de personnes qui travaillent sur un jeu, qu'il y a des mécaniques, des phénomènes d'adiction et que la progression dans un jeu est calculée.

Comment travaillez-vous avec vos élèves ?

En classe, on n’a pas le volume horaire suffisant pour critiquer un jeu entier. On en regarde un, on réfléchit sur deux ou trois points saillants. L’idée, c’est de faire entrer une mécanique, un réflexe dans leur tête. Il faut amener les élèves à s’interroger : “Est-ce que ça s’est vraiment passé comme je le vois dans le jeu ?”. Une fois qu’ils se posent la question tout seuls, j’ai fait mon boulot.

Dans le cycle de conférences Histoire en jeux mis en place par Les Clionautes, William Brou animera une conférence-débat sur l’insurrection de Varsovie en 1944 et sa représentation dans le jeu vidéo Warsaw mercredi 22 janvier, à 18 heures, site Gergovia de l’université Clermont-Auvergne, 29 boulevard Gergovia, à Clermont-Ferrand. Nicolas Patin, maître de conférence en histoire contemporaine à l'université Bordeaux-Montaigne, spécialiste de l'histoire de l'Allemagne de 1914 à 1945, critiquera les différents aspects historiques abordés dans le jeu. Conférence ouverte à tous. Entrée gratuite.

Comment les élèves réagissent-ils ?

Il ne peut y avoir qu'un bon accueil ! Même si les élèves très scolaires ont peutêtre un peu plus de mal à voir l'intérêt... Parler de la Révolution française à travers Assassin's creed, ça change la manière de l'aborder et ça apporte un peu d'oxygène dans le cours. 

Le jeu vidéo, c’est un outil de plus pour parler d’histoire. Je pars du langage des élèves, je les amène vers mon langage, celui de l’historien. Leur expliquer le communisme ou le capitalisme à travers un jeu vidéo, ça peut paraître plus facile.

Pour quel résultat ?

On ne le mesure pas encore. Pourtant j'ai tendance à croire que mes élèves ont un meilleur regard critique sur les jeux vidéos et les images. Ce que je fais viens compléter ce que font d'autres collègues sur le cinéma, les séries télévisées, la littérature ou l'art pictural. Il faut travailler à plusieurs pour faire une éducation à tous les médias.

Cette approche critique est-elle indispensable avec des enfants ?

Je ne me pose même pas la question. C’est un média très présent dans la société, donc on se doit de former nos élèves. Beaucoup de jeux sont engagés, dangereux sur certains points. Si l’école reste dans le discours « Fortnite, c’est nul, c’est de la sous-culture », elle est dans une position de jugement, donc elle n’est pas crédible. De toute façon, les élèves y jouent. Donc à nous de déconstruire les dangers avec eux.

Est-il trop tard pour les adultes ?

Non, je fais du serious gaming avec les élèves mais il y a tout un pan de l'usage sérieux du jeu vidéo à explorer en dehors de la classe. C'est pour ça que j'ai lancé le cycle de conférences Histoire en jeux. Ma chaîne Youtube Histoire en jeux, c'était aussi au départ pour pouvoir expliquer aux parents les jeux auxquels leurs enfants jouent. Je voulais leur donner des outils pour pouvoir critiquer ces jeux, leur montrer aussi qu'il peut y avoir des problèmes, comme des anachronismes, ce qui n'est pas très grave, et qu'il peut y avoir de très bonnes choses.

Isabelle Vachias

(*) Selon une étude Sell-Médiamétrie réalisée en 2019.

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  • mardi 21 janvier 2020
  • Page 6
  • 374 mots -1 min
Faits_Divers_Auvergne_Eveil

Un nouveau calendrier de sorties, une nouvelle exposition itinérante et beaucoup d'enthousiasme

Les rendez-vous du groupe géologique

Au-delà des aspects « administratifs » de la réunion, cet après-midi permettait aux membres de découvrir le programme des sorties de l'année.

Le calendrier débutera le dimanche 16 février (après-midi) par une visite au musée Crozatier. Au mois de mars (le 15 ou le 22 en fonction de la disponibilité du guide), les adhérents ont rendez-vous à la carrière de Solignac-sur-Loire.

Une sortie à la journée est ensuite prévue le 5 avril à Saint-Ferréol-d'Auroure, avant le voyage du 21 au 24 mai (Ascension) en Espagne, entre le Cap de Creus et Garrotxa.

Le 14 juin, une nouvelle sortie à la journée emmènera les adhérents du côté du fossé d'Arlanc.

Le groupe géologique organise également une réunion mensuelle, le premier vendredi de chaque mois, salle 23 du centre Pierre-Cardinal, pour découvrir un exposé ou une intervention sur un événement géologique précis, en Haute-Loire ou dans le monde.

« Nous accueillons tous les publics, du professionnel à l'amateur, et nous abordons aussi bien la minéralogie que l'archéologie et la paléontologie », traduit André Plazanet, président du groupe géologique.

Cette réunion était aussi l'occasion pour les membres de découvrir les onze panneaux de la nouvelle exposition itinérante de l'association, axée sur la géologie du département de la Haute-Loire : « On les fait circuler à la demande des écoles, surtout des lycées et de toute collectivité territoriale intéressée, sans oublier les associations pour lesquelles nous intervenons ou avec lesquelles nous sommes en partenariat ».

Enfin, l'assemblée générale du mouvement, permettait à Christian Nicollet, enseignant-chercheur de l'Université Clermont-Auvergne de présenter une conférence sur les datations géologiques.

Contact. Pour connaître l'intégralité du programme des sorties et les actualités du groupe, rendez-vous sur le site Internet : https ://geol-43.asso-web.com/.

Cédric Dedieu cedric.dedieu@centrefrance.com

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  • Parution : Quotidienne
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  • mardi 21 janvier 2020
  • Édition(s) : Haute-Loire, Clermont Métropole, Riom, Thiers-Ambert
  • 641 mots -3 min
Puy_De_Dome

L'outil peut être utilisé en classe si les élèves apprennent à l'analyser et à le critiquer

Des jeux vidéo dans les cours d'histoire

L'école ne pouvait pas continuer à ignorer un média massivement utilisé par les jeunes. Aujourd'hui, le serious gaming - l'usage sérieux des jeux vidéo - est entré dans les salles de classe.

Pour William Brou, professeur d'histoire-géographie et animateur de la chaîne You Tube Histoire en jeux , c'est une oeuvre culturelle qu'il faut apprendre à critiquer.

n Peut-on construire une culture historique à partir des jeux vidéo ? « Il suffit d'aller dans les amphis et d'écouter les étudiants. Beaucoup vont dire qu'ils ont découvert l'histoire avec des jeux vidéo. À la fin des années 1990 et au début des années 2000, quand internet était moins répandu, beaucoup de gens ont appris l'histoire avec des jeux comme Age of empires ou Total war . Il y avait des mini-Encyclopédies Universalis à l'intérieur ! »

n Ces jeux respectent-ils la vérité historique ? « Malgré la bonne volonté des développeurs, il y a forcément une orientation, puisque même les historiens sont orientés. Les jeux vidéo sont datés, ce sont des constructions dans un moment donné de l'histoire. Prenez le jeu Caesar 3 , il présente un Empire romain colonisateur qui ressemble beaucoup trop aux empires coloniaux européens du XIX e siècle. Or il faut plutôt parler de conquêtes romaines et de romanisation, grâce à la diffusion d'éléments culturels comme la langue par exemple. »

n Pourquoi les enseignants doivent-ils s'intéresser aux jeux vidéo ? « C'est devenu l'une des oeuvres culturelles les plus pratiquées et les plus vendues dans le monde. Comme n'importe quelle oeuvre culturelle, ces jeux transmettent les représentations économiques, politiques, religieuses parfois, de ceux qui les construisent. Il faut prendre du recul, être conscient que le jeu est une construction. »

n Comment travaillez-vous avec vos élèves ? « En classe, on n'a pas le volume horaire suffisant pour critiquer un jeu entier. On en regarde un, on réfléchit sur deux ou trois points saillants. L'idée, c'est de faire entrer une mécanique, un réflexe dans leur tête. Il faut amener les élèves à s'interroger : Est-ce que ça s'est vraiment passé comme je le vois dans le jeu ?. Une fois qu'ils se posent la question tout seuls, j'ai fait mon boulot. »

n Cette approche critique est-elle indispensable ? « Je ne me pose même pas la question. C'est un média très présent dans la société, donc on se doit de former nos élèves. Beaucoup de jeux sont engagés, dangereux sur certains points. Si l'école reste dans le discours Fortnite , c'est nul, c'est de la sous-culture, elle est dans une position de jugement, donc elle n'est pas crédible. De toute façon, les élèves y jouent. Donc à nous de déconstruire les dangers avec eux. »

n Le jeu vidéo peut-il être un support en cours d'histoire ? « Pour moi, c'est un outil de plus pour parler d'histoire. Je pars du langage des élèves, je les amène vers mon langage, celui de l'historien. Leur expliquer le communisme ou le capitalisme à travers un jeu vidéo, ça peut paraître plus facile. »

Conférence. L'insurrection de Varsovie dans le jeu vidéo Warsaw : mémoire ou histoire ? , mercredi 22 janvier, à 18 heures, site Gergovia de l'université Clermont-Auvergne, 29 boulevard Gergovia, à Clermont-Ferrand. Entrée gratuite.

Isabelle Vachias isabelle.vachias@centrefrance.com

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  • Parution : Quotidienne
  • Diffusion : 148 212 ex. (Diff. payée Fr.) - © OJD DSH 2018-2019
  • Audience : 582 000 lect. (LNM) - © AudiPresse One 2017
 
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  • lundi 20 janvier 2020 23:49
  • 1340 mots -5 min
: News Tank Education

+47 % de frais de publication en open access entre 2015 et 2017, pour 28 établissements français

28 établissements français ont dépensé 4 652 k€ d' APC Article processing charge (article processing charges) pour publier 2 652

articles nativement en libre accès chez leur éditeur en 2017, contre 3 162 k€ pour 2 021 articles en 2015, soit une augmentation de dépenses de 47 % en deux ans, pour une augmentation du nombre d'articles de 31 %.

Ce sont les résultats d'une enquête publiée le 14/01/2020 et menée par le consortium Couperin auprès d'établissements français en deux fois :

• en 2016-2017 pour les données 2015, concernant 31 établissements ;

• en 2018-2019 pour les données 2017, concernant un panel élargi de 52 établissements « avec l'ajout de moyens et petits établissements - y compris

SHS

Sciences humaines et sociales

, et de nouveaux organismes de recherche ».

Pour les 28 établissements ayant des données APC exploitables pour les deux parties de l'enquête, et pour lesquels il est donc possible de retracer l'évolution, l'enquête calcule également :

• L'évolution globale de la dépense moyenne d'APC par article, de 1750,61 € en 2017 contre 1 561,93 € en 2015, soit +12,1 % en deux ans.

• L'évolution globale de la dépense médiane d'APC par article, passée de 1 297 € en 2015 à 1 500 € en 2017, soit +15,7 %.

News Tank reproduit des extraits de cette enquête.

Une évolution des dépenses moins linéaire chez les éditeurs entièrement en open access

L'enquête de Couperin précise également l'évolution des dépenses

APC

Article processing charge des 28 établissements français en fonction du type d'éditeur.

L'augmentation du nombre d'articles publiés en open access entre 2015 et 2017 concerne davantage les éditeurs commerciaux traditionnels (+476 articles) et les sociétés savantes (+121), que les éditeurs entièrement en open access - ou full

OA

open access - (+15), et les presses universitaires (+20).

En outre, l'enquête révèle que les dépenses APC chez les éditeurs full OA n'évoluent pas de manière linéaire en fonction du nombre d'articles publiés . Ainsi, alors que les 28 établissements ont publié 1 267 articles en 2017, contre 1 252 en 2015 (+1 %), les dépenses associées ont augmenté plus fortement, passant de 1 689 k€ en 2015 à 2 031 k€ en 2017 (+ 20 %)

Pour les autres types d'éditeurs, l'évolution des dépenses semble davantage corrélée à celle du nombre de publications . Ainsi, en deux ans :

chez les éditeurs commerciaux traditionnels, le nombre d'articles publiés en open access passe de 514 à 990 (+ 93 %), pour des frais augmentant de 90 %.

chez les sociétés savantes, le nombre d'articles augmente de 68 %, pour une hausse de dépenses de 66 %.

chez les presses universitaires, le nombre d'articles publiés en open access et les dépenses liées évoluent de la même manière : + 28 %.

Un prix médian qui varie également selon le type d'éditeur

Type éditeur

Editeurs full OA

Editeurs commerciaux traditionnels

Sociétés savantes

Presses universitaires

Évolution du prix médian des APC par article, en fonction du type d'éditeur

Méthodologie

Méthodologie

« Une étude menée par Couperin.org auprès de deux consortia européens puis l'expérimentation réalisée par cinq établissements pilotes (Université de Lorraine, Université Lille 2, Aix-Marseille Université, Toulouse INP et le CNRS) ont permis d'établir une méthodologie.

Elle comporte quatre étapes :

1/ Identification des codes marchandises utilisés pour les frais de publications scientifiques (autres que le XC.11 normalement dédié à cette catégorie de dépenses) à partir de l'extraction des listes de paiements réalisés auprès d'un échantillon d'éditeurs.

2/ Extraction des dépenses à partir des codes Nacres identifiés.

3/ Nettoyage et analyse ligne à ligne des dépenses concernant des frais de publication.

4/ Retour vers les établissements pour avoir le bon de commande voire la facture quand le niveau d'information ne permet pas d'identifier l'article sur lequel porte la dépense », détaille Couperin.

La méthodologie complète est consultable ici

Publication des données sur la plateforme OpenAPC

« Dans le cadre de la dynamique européenne sur la transparence des coûts et conformément à l'engagement 18 du “plan d'action gouvernement ouvert 2018-2020”, le consortium Couperin.org a pris en charge la publication des données APC sur la plateforme OpenAPC, initiative allemande visant à recenser les dépenses APC au niveau international », indique également Couperin.

Les données 2015 et/ou 2017 de 43 établissements français ont ainsi été publiées depuis l'automne 2019 :

Infographie

Le consortium précise toutefois que seuls les articles en open access clairement identifiés grâce à leur identifiant unique (leur

DOI

Digital Object Identifier ) ont pu être chargés, « ce qui explique la différence parfois notable entre le total des dépenses APC repérées pour un établissement donné et le nombre d'articles présents sur la plateforme OpenAPC pour ce même établissement ».

Établissements participants à l'édition 2017

Les établissements avec un astérisque (*) ont été ajoutés dans la deuxième partie de l'enquête, en 2017.

Établissements participants

Dix organismes de recherche

Cirad*.

CEA*.

CNRS.

Ifsttar* (devenu Université Gustave Eiffel le 01/01/2020).

Inra* (devenu Inrae le 01/01/2020).

Inria.

Inserm.

Institut Pasteur*.

IRD*.

Irstea* (devenu Inrae).

Établissements participants

42 établissements d'enseignement supérieur et de recherche

Ecole normale supérieure.

Université de Lorraine.

Ecole normal supérieure de Cachan* (aujourd'hui ENS Paris-Saclay).

Université de Lyon 1 (Claude Bernard).

Ecole polytechnique*.

Université de Lyon 2* (Lumière).

ESPCI.

Université de Montpellier*.

Hospices civils de Lyon.

Université de Nantes*.

Établissements participants

Mines ParisTech.

Université de Nice.

MNHN*.

Université de Poitiers.

Toulouse INP.

Université de Rennes 1.

Aix-Marseille Université.

Université de Strasbourg.

Université d'Angers*.

Université de Technologie de Compiègne.

Avignon Université.

Établissements participants

Université de Toulon.

Université de Bordeaux.

Université de Toulouse 1 (Capitole)*.

Université de Bourgogne.

Université de Toulouse 3 (Paul Sabatier).

Université de Bretagne Sud.

Université d'Evry*.

Université de Caen.

Université d'Orléans*.

Université Clermont-Auvergne.

Université Grenoble-Alpes.

Établissements participants

Université de Franche-Comté.

Université Paris 11 (Sud).

Université de La Réunion*.

Université Paris 5 Descartes (devenue Université de Paris au 01/01/2020).

Université de la Rochelle*.

UPMC ((aujourd'hui Sorbonne Université).

Université de Lille 1 (aujourd'hui Université de Lille).

Université Paris 7 Diderot (devenue Université de Paris au 01/01/2020).

Université de Lille 2 (aujourd'hui Université de Lille).

Université Paris 9 (Dauphine)*.

Couperin

Couperin.org est un consortium servant de réseau de négociation et d'expertise des ressources documentaires électroniques de l'enseignement supérieur et de la recherche en France.

Général

Date de création

Statut

Consortium

Implantations (dont siège)

Paris (siège)

Missions et objectifs

Réseau de négociation et d'expertise des ressources documentaires électroniques de l'enseignement supérieur et de la recherche en France

Membres

264 membres :

• 113 universités et établissements assimilés ;

• 29 organismes de recherche ;

• 88 écoles ;

• 74 bibliothèques dotées de la personnalité morale ;

• 30 autres organismes ayant une mission d'ESR.

Présidence

Président(e) : Lise Dumasy

Gouvernance

Coordinateur(trice) : Grégory Colcanap

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  • lundi 20 janvier 2020 19:43
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Université Toulouse 3 : Jean-Marc Broto élu président

Jean-Marc Broto, professeur des universités de physique, est élu président de l'Université Toulouse 3 Paul Sabatier au premier tour de scrutin, le 20/01/2020, annonce l'université, le même jour.

Il obtient 19 voix, soit la majorité absolue, contre 15 voix pour Myriam Carcassès et deux 2 votes blancs.

La liste « Ensemble » portée par Myriam Carcassès, professeure d'université en génie civil et candidate soutenue par l'ancien président, Jean-Pierre Vinel

Jean-Pierre Vinel dont elle avait été vice-présidente déléguée au numérique de 2016 à 2019, était pourtant arrivée en tête à l'issue des élections pour les conseils centraux du 10/12/2019, avec neuf sièges sur les 28 réservés aux élus au conseil d'administration. Mais quatre autres listes s'étaient présentées dans les collèges A et B des enseignants-chercheurs.

Aussi le conseil d'administration nouvellement élu s'était réuni les 06 et 13/01/2020 pour élire la nouvelle présidente ou le nouveau président, mais la majorité absolue n'avait pas été atteinte pour aucun des deux candidats.

Diplômé de l'

Insa

Institut national des sciences appliquées

Toulouse et titulaire d'un doctorat en physique de l'Université Paul Sabatier en 1983, Jean-Marc Broto devient professeur des universités en 1990. « Le cœur de ses recherches est l'étude des propriétés électroniques et magnétiques de la matière en champ magnétique intense. Il a notamment travaillé sur la magnétorésistance géante dans l'équipe d'Albert Fert (prix Nobel de physique 2007) au Laboratoire de physique des solides d'Orsay », indique l'université.

Il a dirigé l'

UFR

Unité de formation et de recherche

de physique chimie automatique de Toulouse 3 de 2007 à 2012, et a participé à la création de la Faculté sciences et ingénierie dont il a été le directeur de 2012 à 2016. Il a également été président de la conférence des doyens d'UFR scientifiques (

CDUS

Conférence des directeurs et doyens des UFR scientifiques

). Depuis 2016, il est aussi président du réseau de l'agence universitaire de la francophonie des doyens de facultés de sciences francophones.

Universités : liste des présidentes et présidents en exercice

Universités : liste des présidentes et présidents en exercice

Ce tableau présente la liste des présidents en exercice dans les universités françaises ainsi qu'au Cnam et à l'Institut national universitaire JF Champollion. Il indique pour chacun des établissements, le nom du président, sa date d'élection et le nombre de mandats exercés dans cette université, ainsi que des informations sur son statut et sa spécialité.

Universités françaises au 07/01/2020

Mandat

Université Paul Sabatier Toulouse 3

Université Côte d'Azur (EPE)

Université Grenoble Alpes (EPE)

Aix Marseille Université

Université Polytechnique des Hauts-de-France (EPE)

Université Sorbonne Nouvelle Paris 3

Université Perpignan Via Domitia

Université de Paris (EPE)

Université de Toulon

Université de Nîmes

Université Toulouse 2 Jean Jaurès

Université Paris Est Créteil

Université de Lille

Sorbonne Université

Université de Versailles Saint Quentin en Yvelines

Université de Guyane

Université de Polynésie française

Université des Antilles

Université Clermont Auvergne

Université de Strasbourg

Université Paris Dauphine

Université Paris 8 Saint-Denis Vincennes

Université de Picardie Jules Verne

Université de la Réunion

Université d'Orléans

1 à 25 sur 70

Jean-Marc Broto

Date de naissance :

Email : jean-marc.broto@univ-tlse3.fr

Parcours

Université Toulouse 3 - Paul Sabatier

Président

Agence Universitaire de la Francophonie

Président du réseau des doyens de facultés de sciences francophones.

Université Toulouse 3 - Paul Sabatier

Professeur d'université

Université Toulouse 3 - Paul Sabatier

Directeur de la faculté des sciences et d'ingénierie

Conférence des Directeurs des UFR Scientifiques

Président

Université Toulouse 3 - Paul Sabatier

Directeur de l'UFR de physique chimie automatique

Êtablissement & diplôme

Université Toulouse 3 - Paul Sabatier

Doctorat en physique

Insa Toulouse

Diplômé

Université Toulouse 3 - Paul Sabatier

Général

Chiffres clés

Date de création

Statut

EPCSCP

Tutelles

Ministère en charge de l'enseignement supérieur et de la recherche

Implantations (dont siège)

Toulouse (siège)

Regroupement d'appartenance

Université fédérale Toulouse Midi-Pyrénées

PIA

Perte de l'Idex en 2016, confirmée en 2018

Présidence

Président(e) : Jean-Marc Broto (élu le 20/01/2020)

Personnels

Personnels d'enseignement et de recherche

2519 chercheurs ou enseignants-chercheurs

Étudiants

Doctorants

Alumni

Apprenants

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Université Toulouse 3 : Jean-Marc Broto élu président

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Le conseil d'administration de l'Université Toulouse 3 Paul Sabatier n'a pas réussi à élire de président, à l'issue des trois tours de scrutin, le 13/01/2020, comme le 06/01, indique l'université …

[Signaux faibles] Deepfake, travail illégal… la veille de la rédaction de News Tank n° 14

• Une étude de l'EPFL sur les dangers du deepfake, une technique de fabrication de contenu digital ultra réaliste, et comment s'en prémunir. • L'Université Toulouse 3 - Paul Sabatier s'engage …

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  • samedi 18 janvier 2020 06:00
  • 36 mots -< 1 min
CLERMONT-FERRAND

Du 20 au 24 janvier, des pays et des cultures à découvrir

L’association étudiante Africavenir organise une semaine africaine, du lundi 20 au vendredi 24 janvier, notamment au campus de la Rotonde.

Semaine africaine à l'université

«Le but premier de cet événement est de promouvoir la culture africaine auprès des étudiants et des Clermontois et Clermontoises, les activités étant ouvertes à tout public » expliquent les organisateurs de la semaine africiane, qui aura lieu du 20 au 24 janvier.

Tout au long de la semaine, différentes communautés africaines réaliseront des expositions et proposeront des repas, chaque midi, dans le hall de la faculté de droit, économie et gestion sur le site de la Rotonde, le but étant de faire connaitre ces pays, leurs cultures mais aussi de faire découvrir aux participants des saveurs d'autres horizons.

Mardi 21. Conférence-débat à l'amphithéâtre Theillard-de-Chardin, dans les anciens locaux du Cerdi, 65 boulevard François-Mitterrand à Clermont-Ferrand, autour du thème « Produire et consommer local en Afrique ». Deux intervenants du Burkina Faso présenteront les mini-laiteries de leur pays, et une intervenante française, responsable régionale du Festival Alimenterre, sera présente.

Mercredi 22. Concours photo sur le thème « L'Afrique de vos rêves » est organisé. Toutes les promotions de l'Ecole d'économie participent, ainsi que l'équipe administrative du site de la Rotonde. Les gagnants recevront un prix. Un quiz sur l'Afrique sera également organisé au cours de cette soirée pour tester les connaissances du public présent.

Vendredi 24. Spectacle, à partir de 19 heures « L'Afrique a un incroyable talent 2 ». Le rendez-vous se tiendra dans la salle des Frères-Lumières, au Crous Etienne-Dolet.

Des artistes reconnus au plan international seront présents : le groupe de danse Dandy Crew, African Team, le contorsionniste Strauss Serpent et les artistes Metta et Kpiten.

Des étudiants participeront également, et le spectacle sera suivi d'un buffet africain. Le spectacle est aussi ouvert au jeune public et est adapté aux enfants.

Une soirée DJ prolongera la soirée, une fois encore dans les anciens locaux du Cerdi. Les places pour cette soirée peuvent être réservées via le site HelloAsso. L'argent récolté cette semaine financera les projets de développement menés par l'association dans divers pays d'Afrique. C'est notamment le cas pour la construction de classes en Côte d'Ivoire et à Madagascar, le soutien aux femmes entrepreneuses au Maroc et bien d'autres actions. La liste exhaustive des projets et leurs actualités sont en ligne sur leur site internet : africavenir.fr.

Infos. contact : assoafricavenir@gmail.com

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  • samedi 18 janvier 2020
  • Édition(s) : Clermont Métropole
  • Page 14
  • 165 mots -1 min
Clermont_Ferrand

En bref

collecte

Précarité menstruelle

L'association Osez le féminisme 63 organise une collecte de serviettes hygiéniques et tampons au bénéfice de la Cimade. Cette collecte a lieu aujourd'hui, de 8 h 30 à 18 heures, à Auchan Clermont Nord (boulevard Étienne-Clémentel), afin de lutter contre la précarité menstruelle.

conférence « Dans la peau d'un arbre »

Le Comité des parcs et jardins d'Auvergne propose, demain dimanche, à 14 h 45, une conférence intitulée « Dans la peau d'un arbre », au Corum Saint-Jean (rue Gaultier-de-Biauzat), à Clermont-Ferrand. Cette conférence sera donnée par Catherine Lenne, professeure à l'Université Clermont Auvergne. Tarif : 8 ?. Tél. 02.48.63.00.84.

« L'art rocaille » : annulée

La conférence sur « l'art rocaille », programmée par l'association Les Amis des musées de Clermont-Ferrand le mardi 21 janvier, au centre Jean-Richepin, rue Jean-Richepin à Clermont-Ferrand, est annulée.

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  • Parution : Quotidienne
  • Diffusion : 148 212 ex. (Diff. payée Fr.) - © OJD DSH 2018-2019
  • Audience : 582 000 lect. (LNM) - © AudiPresse One 2017
 
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  • samedi 18 janvier 2020
  • Édition(s) : Clermont Métropole
  • Page 16
  • 437 mots -2 min
Clermont_Ferrand

Du 20 au 24 janvier, des pays et des cultures à découvrir

Semaine africaine à l'université

«Le but premier de cet événement est de promouvoir la culture africaine auprès des étudiants et des Clermontois et Clermontoises, les activités étant ouvertes à tout public » expliquent les organisateurs de la semaine africiane, qui aura lieu du 20 au 24 janvier.

Tout au long de la semaine, différentes communautés africaines réaliseront des expositions et proposeront des repas, chaque midi, dans le hall de la faculté de droit, économie et gestion sur le site de la Rotonde, le but étant de faire connaitre ces pays, leurs cultures mais aussi de faire découvrir aux participants des saveurs d'autres horizons.

Mardi 21. Conférence-débat à l'amphithéâtre Theillard-de-Chardin, dans les anciens locaux du Cerdi, 65 boulevard François-Mitterrand à Clermont-Ferrand, autour du thème « Produire et consommer local en Afrique ». Deux intervenants du Burkina Faso présenteront les mini-laiteries de leur pays, et une intervenante française, responsable régionale du Festival Alimenterre, sera présente.

Mercredi 22. Concours photo sur le thème « L'Afrique de vos rêves » est organisé. Toutes les promotions de l'Ecole d'économie participent, ainsi que l'équipe administrative du site de la Rotonde. Les gagnants recevront un prix. Un quiz sur l'Afrique sera également organisé au cours de cette soirée pour tester les connaissances du public présent.

Vendredi 24. Spectacle, à partir de 19 heures « L'Afrique a un incroyable talent 2 ». Le rendez-vous se tiendra dans la salle des Frères-Lumières, au Crous Etienne-Dolet.

Des artistes reconnus au plan international seront présents : le groupe de danse Dandy Crew, African Team, le contorsionniste Strauss Serpent et les artistes Metta et Kpiten.

Des étudiants participeront également, et le spectacle sera suivi d'un buffet africain. Le spectacle est aussi ouvert au jeune public et est adapté aux enfants.

Une soirée DJ prolongera la soirée, une fois encore dans les anciens locaux du Cerdi. Les places pour cette soirée peuvent être réservées via le site HelloAsso. L'argent récolté cette semaine financera les projets de développement menés par l'association dans divers pays d'Afrique. C'est notamment le cas pour la construction de classes en Côte d'Ivoire et à Madagascar, le soutien aux femmes entrepreneuses au Maroc et bien d'autres actions. La liste exhaustive des projets et leurs actualités sont en ligne sur leur site internet : africavenir.fr.

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  • vendredi 17 janvier 2020 11:54
  • 93 mots -< 1 min
CLERMONT-FERRAND

Municipales à Clermont-Ferrand : découvrez les 55 noms qui composent la liste du maire sortant Olivier Bianchi (PS)

Il est le premier à lever le voile sur les personnes qui composeront sa liste. Olivier Bianchi, maire PS de Clermont-Ferrand et candidat à sa succession, a présenté, ce vendredi matin, les 55 membres de Naturellement Clermont. Comme prévu, les écologistes sont présents, en nombre.

Le maire PS sortant Olivier Bianchi et candidat à sa succession à la mairie de Clermont-Ferrand a présenté, ce vendredi matin, les 55 personnes qui composent la liste Naturellement Clermont.

Dans le détail, on retrouve 14 membres du Parti socialiste, 12 d'Europe Ecologie - Les Verts (dont 9 candidats à la Métropole), 11 de la société civile, 7 du PCF et de Génération-s, 2 du PRG, 1 pour le compte de Place publique et 1 pour Nouvelle Donne.

Olivier Bianchi se dit "fier" de cette liste. 

Un chiffre caractérise cette liste, la deuxième pour Olivier Bianchi, dont il se dit très fier, c'est le taux de renouvellement par rapport à la précédente : 54%.

Qui dit renouvellement, dit nouvelles têtes. Car si les cadres du mandat 2014-2020 sont présents (Marion Canales, Cyril Cineux, Jérôme Auslender, Nicolas Bonnet ou encore Grégory Bernard pour ne citer qu'eux), le candidat socialiste a tenu à mettre en avant de nouveaux visages.

Parmi eux, on y retrouve de nombreux élus EELV comme Anne-Laure Stanislas, qui figure en deuxième position, Marion Barraud et Rémi Chabrillat. Ou encore, du côté de la société civile, Samir El Bakkali, très engagé dans la vie associative. A 24 ans, Wendy Lafaye, ancienne présidente de la Fédération des étudiants d'Auvergne, fait partie des benjamines de l'équipe. Lucie Mizoule, cadre Michelin de 34 ans, explique apporter "une touche différente aux profils présents qui travaillent dans la fonction publique". Charles Dubreuil, professeur de droit public à l'Université Clermont Auvergne a été attiré "par les propositions concrètes et réalisables en termes de démocratie participative" du candidat socialiste. 

Figurent aussi sur la liste Damien Baldy, assistant parlementaire de la députée PS Christine Pirès-Beaune ; Anna Aubois, qui a été vice-présidente PS à la région lors du précédent mandat ; ou encore, pour le compte de Place publique, Zakia Douakha, ancienne responsable de la communication de la région Auvergne alors présidée par René Souchon. 

Du côté des absents, si celle de Françoise Nouhen était attendue, la première adjointe ayant fait connaître sa décision de ne pas repartir, on notera celle de Simon Pourret, 6eme adjoint et candidat malheureux il y a six ans lors des primaires de la gauche. 

A présent que sa liste est dévoilée, Olivier Bianchi invite ses concurrents à faire de même avec cette injonction : "Maintenant, rentrons dans le débat."

, 57 ans, société civile, enseignant chercheur à l'UCA.

Pierre Peyret

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  • N° 3858
  • vendredi 17 au jeudi 23 janvier 2020
  • Page 37
  • 56 mots -< 1 min

Cycle de conférences de l’UCA

L’Université Clermont Auvergne (UCA) propose un cycle de conférences annuel. Les conférences ont lieu à l’amphithéâtre Agnès-Varda à Clermont-Ferrand. L’inscription se fait en ligne : https://www.uca.fr/uoca/. Lien permettant de connaître également la thématique des conférences.

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  • vendredi 17 janvier 2020
  • Édition(s) : Clermont Métropole
  • Page 19
  • 557 mots -2 min
Clermont_Ferrand

L'Académie des sciences, belles-lettres et arts de Clermont-Ferrand a décerné ses prix

Le talent est partout et pas qu'à Paris

L'Académie des sciences, belles-lettres et arts de Clermont-Ferrand a fait sa rentrée solennelle, mercredi, à l'hôtel de ville de Clermont-Ferrand. Comme chaque année, elle a remis six prix et médailles récompensant des talents auvergnats.

Mais avant cela, son président Philippe Auserve, a profité de la présence de Françoise Nouhen, première adjointe, pour rappeler que l'Académie « jouerait pleinement son rôle pour contribuer à ce que Clermont-Ferrand soit sacrée ville européenne de la culture en 2028 ».

Dans cette optique, l'Académie formule le souhait « que la ville n'oublie pas l'un de ses grands hommes, Blaise Pascal, dont on fêtera en 2023 le 400 e anniversaire de la naissance ».

« Blaise Pascal est connu dans le monde entier pour ses travaux en mathématiques et en physique. Il a eu des intuitions qui ont été confirmées depuis en informatique et jusqu'aux neurosciences. Le Clermont-Ferrand d'aujourd'hui ne peut pas faire moins que le Clermont-Ferrand d'il y a un siècle qui avait rendu hommage au savant pendant quatre jours, avec la présence du président de la République de l'époque, pour le 300 e anniversaire de la naissance du grand homme ».

Prix Louis-Achard : remis chaque année à un étudiant en droit, il a été décerné à Geoffrey Perier, étudiant boursier en 2 e année qui a validé sa première année de licence avec 16,85 de moyenne.

Prix Camille-Vigouroux : il récompense une oeuvre peinte ou gravée. Il a été remis à Yves Raison pour son oeuvre noir et blanc au lavis représentant un voyageur solitaire.

Prix Grellet-de-la-Deyte : il récompense la publication d'un ouvrage concernant l'Auvergne ou le Velay. Ce prix a été remis à Charles Lemarchand et René Rosoux pour leur livre La Loutre d'Europe .

Prix de la bienfaisance : à Jean-Pierre Wauquier, président de l'association H2O sans frontières qui sensibilise les scolaires à la protection de l'eau, « bien commun de toutes les espèces vivantes », et qui multiplie les actions de partenariat au Burkina Faso.

Prix Achard-Gardette : récompensant des ouvrages sur la Basse Auvergne, il a été décerné à Alain Boudet, président de l'office Champagnellois loisirs et culture, pour ses publications successives sur le patrimoine des douze villages de saint-Genès- Champanelle.

Prix Fernand-Mege : il récompense une carrière dédiée à l'élaboration d'une oeuvre. Il a été décerné à Mary-Françoise Renard, responsable de l'Institut de recherche sur l'économie de la Chine qu'elle a fondé à l'école d'économie Cerdi-Idrec Université Clermont Auvergne. C'est la première économiste à recevoir cette médaille qui salue, à tour de rôle, la carrière d'un scientifique, d'un auteur ou d'un artiste.

Mary-Françoise Renard a reçu cette distinction en citant Montaigne dans les Essais : « Mon apprentissage n'a d'autre fruit que de me faire sentir combien il me reste à apprendre ».

Géraldine Messina geraldine.messina@centrefrance.com

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  • vendredi 17 janvier 2020
  • Page 5
  • 532 mots -2 min
Faits_Divers_Auvergne_Eveil

Bouger, manger, vivre autrement, s'évader avec le numéro 5 du magazine Bien-Être en Auvergne

Le pouvoir des animaux sur notre santé

Chats, chiens, chevaux sont de fidèles compagnons. Mais pas seulement. Depuis le milieu du XX e siècle, l'animal est au coeur de dispositifs de soins pour améliorer le bien-être et la santé des personnes. Le numéro 5 du magazine Bien-Être en Auvergne consacre son dossier principal à cette thématique.

1 Des effets sur la santé. D'après un sondage réalisé en 2017 par OpinionWay, 74 % des Français disent éprouver régulièrement du bien-être en présence d'un animal.

Et il y a une explication scientifique à cela : des chercheurs ont en effet montré que regarder un chat ou un chien déclencherait la sécrétion d'ocytocine, l'hormone du bonheur et de l'attachement.

2 Le saviez-vous ? Le premier diplôme universitaire français intitulé « relation d'aide par la médiation animale » a été ouvert à Clermont-Ferrand en 2009, à la faculté de médecine et l'université Clermont Auvergne. Près de 200 personnes ont ainsi été formées depuis sa création.

3 La médiation avec des poneys. Phobies scolaires, énurésie, troubles alimentaires La médiation équine peut être une solution. En tout cas en Auvergne, elle est une alternative grâce au projet de recherche mené par une équipe qui a travaillé, durant trois ans dans le Puy-de-Dôme et l'Allier, sur la médiation équine à partir d'un travail de régression. Il s'inspire des travaux du pédiatre et psychanalyste britannique Donald Winnicott. De nombreux témoignages de parents et surtout d'enfants montrent l'efficacité de cette médiation reconnue comme outil thérapeutique.

4 Des animaux en Ehpad. Des animaux dans les couloirs de l'Ehpad de l'hôpital Louise-Michel, à Cébazat. Ce n'est pas banal et c'est surtout une vraie parenthèse de bien-être pour les résidents, qui font ainsi travailler leur mémoire, la motricité fine, leur relationnel

5 Le cheval pour thérapie . L'équithérapie est une expérience particulière avec le cheval. Un accompagnement thérapeutique pour des personnes souffrant de handicaps, de troubles psychiques

Découverte d'Équithérapie 63, à Romagnat.

6 Familles d'accueil de chiens. Sur l'agglomération clermontoise, une dizaine de familles accueillent un chien de l'association Handi'chiens. Objectif : éduquer, dix-huit mois durant, les canidés avant de les remettre à une personne handicapée.

7 Témoignage de Nelly. Depuis plus de dix ans, Nelly vit avec un chien d'assistance. Un compagnon qui lui donne la force de vivre et la rend visible aux yeux de la société. Une belle rencontre.

8 Un bar à chats. Se détendre parmi les félidés en prenant un verre au Chat'lounge, un lieu unique et atypique en Auvergne. Au coeur de Clermont-Ferrand, un bar à chats où la success story des félins ne se dément pas.

Michèle Gardette michele.gardette@centrefrance.com

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  • N° 03
  • vendredi 17 au jeudi 23 janvier 2020
  • Page 24
  • 520 mots -2 min
L'ATTRACTIVITÉ DE L'AUVERGNE. Notre objectif commun.

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  • Tous droits réservés 2020 La ruche
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  • Parution : Hebdomadaire
  • Diffusion : 6 532 ex. (Diff. payée Fr.) - © OJD DSH 2018-2019
 
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  • vendredi 17 janvier 2020
  • Édition(s) : AVIGNON & CARPENTRAS
  • Page 14
  • 186 mots -1 min
Carpentras-région—Vie Quotidienne et Loisir—Carpentras-région  
Mazan

Conférence avec l’APCS : “Madame de Sade,… une étrange histoire d’amour”

L’Association philosophique, culturelle et sociale de Mazan et du Comtat Venaissin (APCS) organise une conférence sur “Madame de Sade… Une étrange histoire d’amour” samedi 18 janvier à 16 heures (*). Cette conférence, propose de retracer le parcours de Renée Pélagie Cordier de Launay, épouse du marquis de Sade, bien connu en Provence, notamment à Mazan. Son histoire relate une extraordinaire relation conjugale vécue à côté de l’auteur des “Infortunes de la vertu”, à l’époque des Lumières et de la Révolution française. Cela mérite d’être exposé pour sortir de l’oubli cette femme surprenante !

Le conférencier, Valfrido Piredda Galliani (dit Valfrid), franco-italien, est chercheur en propriété intellectuelle (Cerdi/Paris) ; ancien professeur des Universités (associé à l’UPS et en charge des enseignements juridiques auprès des scientifiques au centre de Saclay), ancien Ingénieur en chef à la CGI ; docteur en Droit (Paris XI), docteur en Sciences politiques (Gênes/Florence), ingénieur diplômé par l’état en Informatique (CNAM/Paris), ancien élève SFSE (École formation supérieure d’économie).

(*) Rendez-vous salle de la Poste. Entrée libre et gratuite. Au préalable, l’assemblée générale se tiendra dès 14 heures.

  • Tous droits réservés 2020 Vaucluse Matin
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  • Parution : Quotidienne
 
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  • jeudi 16 janvier 2020
  • Édition(s) : Haute-Loire
  • 280 mots -1 min
Issoire_Ouverture

Julie Surre est assistante en Écosse, et si c'était vous l'an prochain ?

Environ 1.400 postes d'assistants de langue sont à pourvoir chaque année dans quelque 25 pays du monde entier. Pourquoi pas vous ?

Le programme s'adresse aux étudiants et permet une mobilité pré-professionnalisante. À 25 ans, Julie Surre veut devenir professeur de FLE (français langue étrangère) à l'étranger. Depuis la rentrée, cette habitante de Solignat est assistante de langue, dans deux écoles à Aberdeen, en Écosse.

« En collaboration et en accord avec les différents professeurs de français, j'approfondis certains points de langue ou de culture française avec les élèves », explique-t-elle.

L'occasion aussi de se lier d'amitié avec les assistants d'Aberdeen, venant d'autres régions de France, mais aussi d'autres pays européens. « Cela m'a permis, lors de nos temps libres, de partir à la découverte de la région car comme vous pouvez vous en douter, l'Écosse regorge de paysages superbes ! », souligne la diplômée de l'Université Clermont Auvergne.

La Puydômoise invite ainsi « tous ceux en quête d'expériences nouvelles » à tenter le voyage. « À la fois pour la découverte d'une autre culture, mais aussi pour le contact humain que vous avez avec les élèves et l'équipe enseignante. Car pour ma part, c'est très enrichissant. »

Si l'aventure vous tente, le recrutement des assistants de langue pour 2020-2021 se poursuit jusqu'au 7 février pour la plupart des destinations (17 juin pour les pays germanophones).

Renseignements. Sur le site du CIEP : ciep.fr, rubrique mobilité internationale.

  • Tous droits réservés La Montagne 2020
  • 256A63809E00AE04205D06C1A60491245722A587E1FA348A2898961
  • Parution : Quotidienne
  • Diffusion : 148 212 ex. (Diff. payée Fr.) - © OJD DSH 2018-2019
  • Audience : 582 000 lect. (LNM) - © AudiPresse One 2017
 
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  • N° 3733
  • jeudi 16 au mercredi 22 janvier 2020
  • Édition(s) : Thiers
  • Page 12
  • 989 mots -4 min
FREDERIC FARGETTE

Son leitmotiv : faire les choses à 100 %

Après un mandat à la tête de sa commune de coeur Cunlhat, Frédéric Fargette a pris la difficile décision de ne pas être candidat à sa succession en mars 2020. Une décision qu'il prend comme un abandon, lui, le fanatique de sport.

« Quand on est élu maire d ' u n e c o m m u n e à 42 ans, les gens sont persuadés qu'on restera maire pendant 20 ans. En arrêtant à la fin de ce mandat, j'ai le sentiment de ne pas avoir fait les choses jusqu'au bout. » Lorsqu'il évoque sa décision de ne pas repartir en campagne dans quelques mois, Frédéric Fargette, actuel maire de Cunlhat, et ce jusqu'au mois de mars, en a gros sur le coeur.

Ce qui le pousse à arrêter, c'est avant tout son corps. Un corps mis à rude épreuve pendant 6 ans, qui a encaissé les coups, sans jamais sourciller. Mais qui aujourd'hui ne se retrouve plus que sur une jambe. Et puis aussi, et cela compte pour beaucoup dans son choix, c'est le changement des règles du jeu en cours de partie qui ont eu raison de l'engagement de l'homme aujourd'hui âgé de 48 ans. « Lorsque nous avons été élus en 2014, le cahier des charges n'était pas du tout ce qu'il est aujourd'hui. En six ans, la commune a perdu près de 400.000 de dotation. Et ensuite il y a eu la fusion des communautés de communes », rappelle le premier magistrat. Une fusion vécue comme un coup de grâce. C'est lors de cette fusion que tout le courage et la force de Frédéric Fargette ont rendu les armes. Car il faut dire qu'en plus de son travail à temps plein de maire, le Cunlhatois est encore en activité. Enseignant en DUT Mesures Physiques au sein de l'Université Clermont Auvergne, là aussi il multiplie le nombre d'heures supplémentaires. Une chose qu'il avait prévu de mettre entre parenthèses pendant son mandat . Mais l'État, encore une fois, en a décidé autrement. Toujours ces règles du jeu qui changent. « II y a douze ans, j'ai créé à l'Université une licence science de la mesure et du contrôle. Je m'en suis oc cupé pendant 6 ans, puis j'ai dû laisser le bébé à un de mes collègues », regrette le Cunlhatois.

Une fois son mandat terminé, Frédéric Fargette va pouvoir renouer avec l'une de ses passions : le sport.
Une fois son mandat terminé, Frédéric Fargette va pouvoir renouer avec l'une de ses passions : le sport.

Alors quand son mandat sera terminé, Frédéric Fargette va de nouveau s'investir plus intensément dans sa profession qui le passionne. Mais ce n'est pas la seule chose qu'il a déjà prévu de reprendre. Il compte bien aussi renouer avec son premier amour : le sport. « J'ai tout fait par le passé. Du judo, du tennis, du tennis de table, du football... Mais maintenant, avec l'âge, je vais aller vers des sports où on ne se fait pas trop mal comme le vélo ou la course à pied », partage l'élu.

Puis s'ajoute à cela, son engagement auprès des sapeurs-pompiers. Depuis plus de 20 ans. Un engagement qui passe avant tout le reste. Et entre son activité professionnelle et son engagement politique, tout est devenu très compliqué à gérer. « Tout est devenu incompatible. Et j'estime que si on ne fait pas les choses à 100 % ce n'est pas la peine de les faire. Il ne faut pas faire les choses à moitié. J'ai toujours aimé les challenges, et celui-ci en était un. Je n'ai pas de regret de l'avoir fait, c'était intéressant, mais contraignant. »

« J'avoue avoir un peu de mal à dormir »

Frédéric Fargette a depuis toujours l'engagement, qu'il soit politique d'une part, mais surtout bénévole et associatif, chevillé au corps. Donner de son temps pour le confort des autres, c'est une seconde nature pour ce père de famille de trois enfants. Mais avec son mandat de maire, l'engagement politique a eu raison de lui. « Je me sens mal d'arrêter. J'avoue avoir un peu de mal à dormir. Je n'ai jamais lâché quelque chose comme ça en court de route. C'est u n e d é c e p t i o n , mais aujourd'hui, c'est mon corps qui me dit d'arrêter. »

La politique mise de côté, après un mandat en tant que maire, et, depuis 2008, une implication en tant que conseiller, une chose est sûre, le Cunlhatois de 48 ans ne va pas pour autant laisser tomber cette commune si chère à son coeur. Des moyens de s'investir, il en existe plein.

par  Sarah Douvizy

Encadrés de l'article

  • Tous droits réservés 2020 La Gazette de Thiers
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  • Parution : Hebdomadaire
  • Diffusion : 2 952 ex. (Diff. payée Fr.) - © OJD DSH 2018-2019
 
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  • mercredi 15 janvier 2020 16:05
  • 103 mots -< 1 min
ISSOIRE

Ils veulent devenir profs de français au Kenya et en Angleterre : qui sont les assistants de langue d'Issoire ?

Amos est Kenyan, Kathryn Britannique. Les deux jeunes anglophones rêvent de devenir professeurs de français dans leur pays. À Issoire, dans le Puy-de-Dôme, ils se préparent à leur futur métier en aidant collégiens et lycéens.

Lui vit en Afrique, elle de l'autre côté de la Manche. Ils partagent beaucoup de choses. La langue d'abord puisqu'Amos et Kathryn sont tous les deux anglophones. « Même si parfois, on se parle en français ! », s'amuse la Britannique. Les deux jeunes gens vivent en colocation au lycée Murat.

Tous les deux rêvent de devenir professeurs de français dans leur pays et pour mettre un pied à l'étrier, ils occupent le poste d'assistant de langue à Issoire.

Amos Were fait partie de la première promotion d’assistants kenyans en France.

« Phrases, please ! », répète inlassablement Amos Were en souriant. Devant lui, une petite dizaine d’élèves de terminale Melec (Métiers de l’électricité et de ses environnements connectés) du lycée Sainte-Claire-Deville ont cours d’anglais. Le jeune homme de 24 ans, originaire de Kakamega, au Kenya, intervient six heures par semaine au sein de l’établissement, et six autres au lycée Murat.

C’est la première fois que la structure accueille un Kenyan. Amos Were fait en effet partie de la première promotion d’assistants kenyans en France, dans la continuité de la visite d’Emmanuel Macron à Nairobi, en mars dernier. « Les élèves découvrent un accent différent du nôtre, très britannique, et une autre culture », poursuit l’enseignante.

Pour Amos, qui veut devenir professeur de français à son retour en Afrique, « c’est une chance d’être ici, de préparer mes leçons, d’enseigner et de progresser en français ! », souligne-t-il. Et de découvrir la région, bien sûr. « Issoire est une petite ville, mais il y a beaucoup de jolis monuments ! », se réjouit l’amateur de truffade.

Kathryn Oliver adore venir au square.

Sa colocataire Kathryn Oliver, avec qui il est hébergé au lycée Murat, souhaite elle aussi se tourner vers l’enseignement. Son temps de travail se partage entre le collège des Prés, à Verrière et au lycée Murat. L’Anglaise de 21 ans, pour qui le Brexit est « un cauchemar », profite de son séjour en Auvergne.

Étudiante en français et en géographique à l’université de Chester, elle pratique le rugby. « En novembre, je suis allée voir le match du XV de France féminin contre l’Angleterre avec des amis américains (assistants de langue à Clermont, N.D.L.R.). C’était très amusant car ils ne connaissaient pas du tout les règles ! » À Issoire, l’Anglaise apprécie particulièrement le square :

J’adore venir m’asseoir, juste pour regarder la vie quotidienne. Ici, les gens prennent le temps de se retrouver pour déjeuner.

Au programme des prochains mois pour tous les deux, entre deux cours d’anglais, des voyages à travers l’Auvergne et tout l’Hexagone. 

De l'autre côté...

À 25 ans, Julie Surre veut devenir professeur de FLE (français langue étrangère) à l’étranger. Depuis la rentrée, cette habitante de Solignat est assistante de langue, dans deux écoles à Aberdeen, en Écosse.

Julie Surre est assistante de langue en Ecosse.

« En collaboration et en accord avec les différents professeurs de français, j’approfondis certains points de langue ou de culture française avec les élèves », explique-t-elle.

L’occasion aussi de se lier d’amitié avec les assistants d’Aberdeen, venant d’autres régions de France, mais aussi d’autres pays européens. « Cela m’a permis, lors de nos temps libres, de partir à la découverte de la région car comme vous pouvez vous en douter, l’Écosse regorge de paysages superbes ! », souligne la diplômée de l’Université Clermont Auvergne.

La Puydômoise invite ainsi « tous ceux en quête d’expériences nouvelles » à tenter le voyage. « À la fois pour la découverte d’une autre culture, mais aussi pour le contact humain que vous avez avec les élèves et l’équipe enseignante. Car pour ma part, elles restent très enrichissantes. »

Pratique. Environ 1.400 postes d’assistants de langue sont à pourvoir chaque année dans quelque 25 pays du monde entier. Le programme s’adresse en priorité aux étudiants et permet une mobilité pré-professionnalisante. Si l’aventure vous tente, le recrutement des assistants de langue pour 2020-2021 se poursuit jusqu’au 7 février 2020 pour la plupart des destinations (17 juin pour les pays germanophones). Pour plus de renseignements, cliquez ici.

Marielle Bastide

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  • Tous droits réservés https://www.lamontagne.fr 2020
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  • Parution : Continue
  • Diffusion : 6 470 984 visites (France) - © OJD Internet dec. 2019
 
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  • mercredi 15 janvier 2020 16:05
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ISSOIRE

Ils veulent devenir profs de français au Kenya et en Angleterre : qui sont les assistants de langue d'Issoire ?

Amos est Kenyan, Kathryn Britannique. Les deux jeunes anglophones rêvent de devenir professeurs de français dans leur pays. À Issoire, dans le Puy-de-Dôme, ils se préparent à leur futur métier en aidant collégiens et lycéens.

Lui vit en Afrique, elle de l'autre côté de la Manche. Ils partagent beaucoup de choses. La langue d'abord puisqu'Amos et Kathryn sont tous les deux anglophones. « Même si parfois, on se parle en français ! », s'amuse la Britannique. Les deux jeunes gens vivent en colocation au lycée Murat.

Tous les deux rêvent de devenir professeurs de français dans leur pays et pour mettre un pied à l'étrier, ils occupent le poste d'assistant de langue à Issoire.

Amos Were fait partie de la première promotion d’assistants kenyans en France.

« Phrases, please ! », répète inlassablement Amos Were en souriant. Devant lui, une petite dizaine d’élèves de terminale Melec (Métiers de l’électricité et de ses environnements connectés) du lycée Sainte-Claire-Deville ont cours d’anglais. Le jeune homme de 24 ans, originaire de Kakamega, au Kenya, intervient six heures par semaine au sein de l’établissement, et six autres au lycée Murat.

C’est la première fois que la structure accueille un Kenyan. Amos Were fait en effet partie de la première promotion d’assistants kenyans en France, dans la continuité de la visite d’Emmanuel Macron à Nairobi, en mars dernier. « Les élèves découvrent un accent différent du nôtre, très britannique, et une autre culture », poursuit l’enseignante.

Pour Amos, qui veut devenir professeur de français à son retour en Afrique, « c’est une chance d’être ici, de préparer mes leçons, d’enseigner et de progresser en français ! », souligne-t-il. Et de découvrir la région, bien sûr. « Issoire est une petite ville, mais il y a beaucoup de jolis monuments ! », se réjouit l’amateur de truffade.

Kathryn Oliver adore venir au square.

Sa colocataire Kathryn Oliver, avec qui il est hébergé au lycée Murat, souhaite elle aussi se tourner vers l’enseignement. Son temps de travail se partage entre le collège des Prés, à Verrière et au lycée Murat. L’Anglaise de 21 ans, pour qui le Brexit est « un cauchemar », profite de son séjour en Auvergne.

Étudiante en français et en géographique à l’université de Chester, elle pratique le rugby. « En novembre, je suis allée voir le match du XV de France féminin contre l’Angleterre avec des amis américains (assistants de langue à Clermont, N.D.L.R.). C’était très amusant car ils ne connaissaient pas du tout les règles ! » À Issoire, l’Anglaise apprécie particulièrement le square :

J’adore venir m’asseoir, juste pour regarder la vie quotidienne. Ici, les gens prennent le temps de se retrouver pour déjeuner.

Au programme des prochains mois pour tous les deux, entre deux cours d’anglais, des voyages à travers l’Auvergne et tout l’Hexagone. 

De l'autre côté...

À 25 ans, Julie Surre veut devenir professeur de FLE (français langue étrangère) à l’étranger. Depuis la rentrée, cette habitante de Solignat est assistante de langue, dans deux écoles à Aberdeen, en Écosse.

Julie Surre est assistante de langue en Ecosse.

« En collaboration et en accord avec les différents professeurs de français, j’approfondis certains points de langue ou de culture française avec les élèves », explique-t-elle.

L’occasion aussi de se lier d’amitié avec les assistants d’Aberdeen, venant d’autres régions de France, mais aussi d’autres pays européens. « Cela m’a permis, lors de nos temps libres, de partir à la découverte de la région car comme vous pouvez vous en douter, l’Écosse regorge de paysages superbes ! », souligne la diplômée de l’Université Clermont Auvergne.

La Puydômoise invite ainsi « tous ceux en quête d’expériences nouvelles » à tenter le voyage. « À la fois pour la découverte d’une autre culture, mais aussi pour le contact humain que vous avez avec les élèves et l’équipe enseignante. Car pour ma part, elles restent très enrichissantes. »

Pratique. Environ 1.400 postes d’assistants de langue sont à pourvoir chaque année dans quelque 25 pays du monde entier. Le programme s’adresse en priorité aux étudiants et permet une mobilité pré-professionnalisante. Si l’aventure vous tente, le recrutement des assistants de langue pour 2020-2021 se poursuit jusqu’au 7 février 2020 pour la plupart des destinations (17 juin pour les pays germanophones). Pour plus de renseignements, cliquez ici.

Marielle Bastide

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  • mercredi 15 janvier 2020
  • Page 10
  • 594 mots -2 min
Le_Puy_Eveil

En bref

Groupe géologique Conférence de Christian Nicollet

Le Groupe géologique de Haute-Loire (GGHL) et l'atelier Canopé 43 vous invitent à la conférence, ouverte à tous, de Christian Nicollet, professeur émérite au laboratoire Magmas et Volcans de l'Université Clermont-Auvergne de Clermont-Ferrand. Elle aura pour thème : « Mesure du temps en géologie par des méthodes actuelles et avec des exemples régionaux ». Cette conférence aura lieu samedi 18 janvier à 16 h 45 à l'Atelier Canopé 43 - IUT - ESPE, 8 rue Jean-Baptiste-Fabre, au Puy-en-Velay. Entrée gratuite.

Cinéma Avec la Société des Amis du Musée

La Société des Amis du Musée Crozatier propose les 18 et 19 janvier à 16 h 15 au Ciné-Dyke, le film : Penché dans le vent, de Thomas Riedelsheimer (2018). Il sera suivi d'une présentation et d'un débat donné par Anne Muller lors de la séance du 18 janvier.

Andy Goldsworthy est un artiste mondialement reconnu pour son travail éphémère et permanent avec la nature, le Land-art. On découvre dans ce film comment Andy Goldsworthy s'est introduit lui-même dans ses oeuvres, comment son travail est devenu à la fois plus fragile et plus personnel, plus sévère et plus difficile, incorporant des machineries massives et des équipes importantes sur de plus gros projets.

Galette Fnaca du Puy

Le Comité Fnaca du Puy organise la galette des rois dimanche 26 janvier au centre Pierre-Cardinal. Inscriptions au 31 boulevard de la République avant lundi 20 janvier.

As Cinco Quinas Galette des rois à l'association portugaise

La traditionnelle galette des rois de l'association portugaise amicale et culturelle As Cinco Quinas du Puy-en-Velay aura lieu dimanche 19 janvier à la salle Jeanne-d'Arc au Puy. L'après-midi sera animé par le groupe folklorique portugais As Cinco Quinas, à partir de 14 h 30. Pour toutes informations contacter Fatima Pereira au 04.71.02.52.14. (HR).

Insee Enquête au Puy-en-Velay

L'Insee, en partenariat avec l'Ined, réalise en 2019-2020 une enquête statistique et de recherche sur la diversité des populations en France (Trajectoires et Origines 2).

Cette enquête est une réédition d'une enquête menée en 2008-2009. Elle vise à étudier les conditions de vie et les trajectoires sociales des personnes résidant en France métropolitaine en fonction de leurs origines et d'autres caractéristiques (sexe, âge, milieu social, quartier, etc.). Pour la commune du Puy-en-Velay, quelques personnes seront sollicitées. Si vous en faites partie, une enquêtrice de l'Insee prendra contact avec vous. Elle sera munie d'une carte officielle l'accréditant. Nous vous remercions par avance du bon accueil que vous lui réserverez.

Saugains du Puy Galette des rois

L'amicale des Saugains du Puy présidée par Jean-Pierre Lèbre, invite l'ensemble de ses adhérents à la traditionnelle galette des rois qui se tiendra samedi 18 janvier, à partir de 14 heures, dans la salle du foyer bar du centre Pierre-Cardinal.

Elle sera gratuite pour les adhérents à jour de leur cotisation 2019 et une participation de 6 ? sera demandée par chaque personne invitée.

À cette occasion, il sera possible de régler le montant de la cotisation 2020 qui demeure inchangée depuis de nombreuses années, à savoir 7 ? pour une personne seule et 12 ? pour un couple.

  • Tous droits réservés L&#39;Eveil De La Haute Loire 2020
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  • Parution : Quotidienne
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  • mercredi 15 janvier 2020
  • Édition(s) : Cantal, Montluçon, Moulins, Vichy
  • Page 5
  • 512 mots -2 min
Faits_Divers_Auvergne

Le numéro 5 de Bien-Être en Auvergne est en kiosque

Le pouvoir des animaux sur notre santé

Chats, chiens, chevaux sont de fidèles compagnons. Mais pas seulement. Depuis le milieu du XX e siècle, l'animal est au coeur de dispositifs de soins pour améliorer le bien-être et la santé des personnes. Le numéro 5 du magazine Bien-Être en Auvergne consacre son dossier principal à cette thématique.

1 Des effets sur la santé. D'après un sondage réalisé en 2017 par OpinionWay, 74 % des Français disent éprouver régulièrement du bien-être en présence d'un animal. Et il y a une explication scientifique à cela : des chercheurs ont en effet montré que regarder un chat ou un chien déclencherait la sécrétion d'ocytocine, l'hormone du bonheur et de l'attachement.

2 Le saviez-vous ? Le premier diplôme universitaire français intitulé « relation d'aide par la médiation animale » a été ouvert à Clermont-Ferrand en 2009, à la faculté de médecine et l'université Clermont Auvergne. Près de 200 personnes ont ainsi été formées depuis sa création.

3 La médiation avec des poneys. Phobies scolaires, énurésie, troubles alimentaires La médiation équine peut être une solution. En tout cas en Auvergne, elle est une alternative grâce au projet de recherche mené par une équipe qui a travaillé, durant trois ans dans le Puy-de-Dôme et l'Allier, sur la médiation équine à partir d'un travail de régression. Il s'inspire des travaux du pédiatre et psychanalyste britannique Donald Winnicott. De nombreux témoignages de parents et surtout d'enfants montrent l'efficacité de cette médiation reconnue comme outil thérapeutique.

4 Des animaux en Ehpad. Des animaux dans les couloirs de l'Ehpad de l'hôpital Louise-Michel, à Cébazat. Ce n'est pas banal et c'est surtout une vraie parenthèse de bien-être pour les résidents, qui font ainsi travailler leur mémoire, la motricité fine, leur relationnel

5 Le cheval pour thérapie . L'équithérapie est une expérience particulière avec le cheval. Un accompagnement thérapeutique pour des personnes souffrant de handicaps, de troubles psychiques Découverte d'Équithérapie 63, à Romagnat.

6 Familles d'accueil de chiens. Sur l'agglomération clermontoise, une dizaine de familles accueillent un chien de l'association Handi'chiens. Objectif : éduquer, dix-huit mois durant, les canidés avant de les remettre à une personne handicapée.

7 Témoignage de Nelly. Depuis plus de dix ans, Nelly vit avec un chien d'assistance. Un compagnon qui lui donne la force de vivre et la rend visible aux yeux de la société. Une belle rencontre.

8 Un bar à chats. Se détendre parmi les félidés en prenant un verre au Chat'lounge, un bar à chats unique et atypique en Auvergne, au coeur de Clermont-Ferrand.

Michèle Gardette michele.gardette@centrefrance.com

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  • mercredi 15 janvier 2020
  • Édition(s) : Haute-Loire, Clermont Métropole, Riom, Thiers-Ambert
  • 531 mots -2 min
Faits_Divers_Auvergne

Bouger, manger, vivre autrement, s'évader avec le numéro 5 du magazine Bien-Être en Auvergne

Le pouvoir des animaux sur notre santé

Chats, chiens, chevaux sont de fidèles compagnons. Mais pas seulement. Depuis le milieu du XX e siècle, l'animal est au coeur de dispositifs de soins pour améliorer le bien-être et la santé des personnes. Le numéro 5 du magazine Bien-Être en Auvergne consacre son dossier principal à cette thématique.

1 Des effets sur la santé. D'après un sondage réalisé en 2017 par OpinionWay, 74 % des Français disent éprouver régulièrement du bien-être en présence d'un animal.

Et il y a une explication scientifique à cela : des chercheurs ont en effet montré que regarder un chat ou un chien déclencherait la sécrétion d'ocytocine, l'hormone du bonheur et de l'attachement.

2 Le saviez-vous ? Le premier diplôme universitaire français intitulé « relation d'aide par la médiation animale » a été ouvert à Clermont-Ferrand en 2009, à la faculté de médecine et l'université Clermont Auvergne. Près de 200 personnes ont ainsi été formées depuis sa création.

3 La médiation avec des poneys. Phobies scolaires, énurésie, troubles alimentaires La médiation équine peut être une solution. En tout cas en Auvergne, elle est une alternative grâce au projet de recherche mené par une équipe qui a travaillé, durant trois ans dans le Puy-de-Dôme et l'Allier, sur la médiation équine à partir d'un travail de régression. Il s'inspire des travaux du pédiatre et psychanalyste britannique Donald Winnicott. De nombreux témoignages de parents et surtout d'enfants montrent l'efficacité de cette médiation reconnue comme outil thérapeutique.

4 Des animaux en Ehpad. Des animaux dans les couloirs de l'Ehpad de l'hôpital Louise-Michel, à Cébazat. Ce n'est pas banal et c'est surtout une vraie parenthèse de bien-être pour les résidents, qui font ainsi travailler leur mémoire, la motricité fine, leur relationnel

5 Le cheval pour thérapie . L'équithérapie est une expérience particulière avec le cheval. Un accompagnement thérapeutique pour des personnes souffrant de handicaps, de troubles psychiques

Découverte d'Équithérapie 63, à Romagnat.

6 Familles d'accueil de chiens. Sur l'agglomération clermontoise, une dizaine de familles accueillent un chien de l'association Handi'chiens. Objectif : éduquer, dix-huit mois durant, les canidés avant de les remettre à une personne handicapée.

7 Témoignage de Nelly. Depuis plus de dix ans, Nelly vit avec un chien d'assistance. Un compagnon qui lui donne la force de vivre et la rend visible aux yeux de la société. Une belle rencontre.

8 Un bar à chats. Se détendre parmi les félidés en prenant un verre au Chat'lounge, un lieu unique et atypique en Auvergne. Au coeur de Clermont-Ferrand, un bar à chats où la success story des félins ne se dément pas.

Michèle Gardette michele.gardette@centrefrance.com

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  • mardi 14 janvier 2020 10:00
  • 99 mots -< 1 min
CLERMONT-FERRAND

Le pouvoir des animaux sur notre santé : le dossier du magazine Bien-Être en Auvergne en kiosque

Le numéro 5 du magazine Bien-Être en Auvergne est désormais en kiosque partout en Auvergne. Il fourmille d’idées pour bouger, manger, s’évader… et met en lumière ces animaux domestiques, fidèles compagnons voire thérapeutes au poil !

Chats, chiens, chevaux sont de fidèles compagnons. Mais pas seulement ! Depuis le milieu du XXe siècle, l’animal est au cœur de dispositifs de soins pour améliorer le bien-être et la santé des personnes. Le numéro 5 du magazine Bien-Être en Auvergne consacre son dossier principal à cette thématique.

D’après un sondage réalisé en 2017 par OpinionWay, 74 % des Français disent éprouver régulièrement du bien-être en présence d’un animal.

Et il y a une explication scientifique à cela : des chercheurs ont en effet montré que regarder un chat ou un chien déclencherait la sécrétion d’ocytocine, l’hormone du bonheur et de l’attachement.

Le premier diplôme universitaire français intitulé « relation d’aide par la médiation animale » a été ouvert à Clermont-Ferrand en 2009, à la faculté de médecine et l’Université Clermont Auvergne. Près de 200 personnes ont ainsi été formées depuis sa création.

Phobies scolaires, énurésie, troubles alimentaires… La médiation équine peut être une solution. En tout cas, en Auvergne, elle est une alternative grâce au projet de recherche mené par une équipe qui a travaillé, durant trois ans dans le Puy-de-Dôme et l’Allier, sur la médiation équine à partir d’un travail de régression. Il s’inspire des travaux du pédiatre et psychanalyste britannique Donald Winnicott. De nombreux témoignages de parents et surtout d’enfants montrent l’efficacité de cette médiation reconnue comme outil thérapeutique.

Des animaux dans les couloirs de l’Ehpad de l’hôpital Louise-Michel à Cébazat. Ce n’est pas banal et c’est surtout une vraie parenthèse de bien-être pour les résidents, qui font ainsi travailler leur mémoire, la motricité fine, leur relationnel…

L’équithérapie est une expérience particulière avec le cheval. Un accompagnement thérapeutique pour des personnes souffrant de handicaps, de troubles psychiques… Découverte d’Équithérapie 63 à Romagnat.

Sur l’agglomération clermontoise, une dizaine de familles accueillent un chien de l’association Handi’chiens. Objectif : éduquer, dix-huit mois durant, les canidés avant de les remettre à une personne handicapée.

Depuis plus de dix ans, Nelly vit avec un chien d’assistance. Un chien qui lui donne la force de vivre et la rend visible aux yeux de la société. Une belle rencontre.

Se détendre parmi les félidés en prenant un verre au Chat’lounge, un lieu unique et atypique en Auvergne. Au cœur de Clermont-Ferrand, un bar à chats où la success story des chats ne se dément pas.

Parution. Le n°5 du magazine Bien-Être en Auvergne est désormais en kiosque, en vente dans tous les points de vente habituels et sur centrefranceboutique.fr. 100 pages, 4,50 €.

Michèle Gardette

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  • mardi 14 janvier 2020
  • Édition(s) : Haute-Loire, Clermont Métropole, Riom, Thiers-Ambert
  • 325 mots -1 min
FDJ_Auvergne

À l'époque, le monde politique est en plein bouleversement

Cette période de l'immédiat après-guerre est particulièrement agitée, notamment sur le plan politique. L'occasion de faire le point avec Fabien Conord, professeur d'histoire contemporaine à l'Université Clermont-Auvergne.

En 1919, la France se remet difficilement de la Première Guerre mondiale. Et la politique n'échappe pas à ce vaste chantier. Les élections municipales vont d'ailleurs porter de nombreuses nouvelles têtes dans les mairies du Puy-de-Dôme.

« C'est aussi la période de la grande fracture dans la famille socialiste, indique Fabien Conord. De fortes tensions apparaissent autour de l'adhésion à la III e Internationale. Le parti arrive donc à ce scrutin entre embarras et divisions. Mais c'est aussi compliqué chez les radicaux qui doivent choisir entre une alliance classique au nom du bloc des gauches ou une main tendue à la droite pour ceux qui ont peur de la révolution. Ces bouleversements vont favoriser la droite qui va remporter tous les scrutins de 1919 et 1920. »

Le monde de la presse suit de très près ces évolutions politiques. D'autant plus qu'à l'époque les journaux sont souvent plus militants qu'informatifs : « Les journaux sont alors une caisse de résonance, une tribune. Jusqu'au suicide de Roger Salengro en 1936, rien n'était encadré par la loi. Donc cela tapait fort, avec parfois des attaques personnelles. »

Malgré une campagne féroce, les journaux n'inversent cependant pas la tendance : « Avec ses petits propriétaires et son anticléricalisme, le Puy-de-Dôme reste très largement dominé par le radicalisme. Jusqu'aux années trente, le département est entièrement structuré autour de la personnalité d'Étienne Clémentel. Le socialiste va d'abord percer dans les bassins miniers. À Clermont, malgré Michelin, la culture ouvrière va mettre une génération à s'installer. »

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  • mardi 14 janvier 2020
  • Édition(s) : Cantal, Haute-Loire, Clermont Métropole, Montluçon, Riom…
  • Page 7
  • 608 mots -2 min
Faits_Divers_Auvergne

L'étroitesse des liens entre les laboratoires et les médecins de CHU pose des questions en série

Une salutaire piqûre de rappel ?

Un point, au moins, fait consensus : le dispositif actuel de déclaration et de contrôle des liens d'intérêts entre groupes pharmaceutiques et professionnels de santé n'est pas satisfaisant.

Notre dossier paru samedi, dans le cadre d'un travail collectif mené par plusieurs titres de la presse quotidienne régionale, a permis de mettre le doigt sur certaines anomalies à l'échelle du CHU de Clermont-Ferrand. La plus flagrante étant la situation de ce professeur de biopharmacie qui a perçu 112.000 ? de rémunérations en 2018 de la part des industriels, sans que ni l'hôpital, ni l'université Clermont Auvergne (UCA), son employeur principal, n'aient été informés. Depuis, le spécialiste, visé par une enquête interne, a démissionné de ses fonctions au CHU. Son cas reste parallèlement « en cours d'instruction » à l'UCA.

L'enquête « Transparence CHU » a suscité une riposte immédiate de l'organisation professionnelle des entreprises du médicament. Dans un communiqué, le Leem, tout en reconnaissant « la complexité et la lourdeur » de l'outil de déclaration existant, « condamne fermement » cette « opération contre les médecins et les entreprises qui font front commun contre la maladie » et « regrette » que les données du portail public Transparence santé soient utilisées « aux seules fins d'alimenter la suspicion du public ». Sollicité, hier, pour se prononcer sur le cas du professeur épinglé à Clermont-Ferrand, le même organisme a en revanche opté pour un silence prudent

« J'ai moi-même passé toute ma carrière immergé dans ce rapport contestable et regrettable ( avec les laboratoires, NDLR ) », explique de son côté Gilles Bommelaer, l'ex-chef du service de gastro-entérologie du CHU de Clermont-Ferrand.

« La confusion des genres est évidemment dommageable, poursuit ce spécialiste, retraité depuis fin 2018. Mais si on en est là, c'est que l'hôpital public ne donne pas aux praticiens les moyens de travailler raisonnablement, notamment pour l'activité de recherche à laquelle nous sommes tenus. Les laboratoires se sont engouffrés dans cette lacune béante de l'État. Résultat : sans interactions avec les industriels, on n'a plus de recherche médicale de qualité. »

Pour illustrer « l'hypocrisie du système », le professeur fraîchement retraité prend l'exemple des publications très courues dans les revues spécialisées, notamment anglo-saxonnes.

« L'État note régulièrement les CHU sur leurs activités de recherche celles-là mêmes qu'il n'est pas capable de financer », illustre Gilles Bommelaer. « L'évaluation se fait via un logiciel qui analyse entre autres le niveau de publications des praticiens établissement par établissement. Les plus performants dans ce domaine obtiennent des dotations plus importantes. Dans le service que je dirigeais, nos articles permettaient à l'hôpital d'obtenir jusqu'à un million d'euros en plus chaque année. Au final donc, c'est bien le CHU qui profite des retombées de notre travail. Il faut le répéter, afin de ne pas jeter l'opprobre sur les professionnels qui ont noué ces liens de façon totalement désintéressée avec les groupes pharmaceutiques. »

Complément. Dans un communiqué publié hier après-midi, la direction du CHU clermontois affirme qu'elle « se conforme à la législation en vigueur », tout en rappelant chaque praticien à sa propre « déontologie médicale ».

Stéphane Barnoin stephane.barnoin@centrenfrance.com

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  • lundi 13 janvier 2020 17:48
  • 704 mots -3 min
: France 24 fr

Volcan Taal : une éruption attendue et redoutée

Petit par la taille, mais costaud lors de ces éruptions : le volcan philippin Taal, qui s’est réveillé dimanche, est considéré comme l’un des plus dangereux du monde. Sa dernière phase éruptive avait duré de 1965 à 1977.

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L’éruption du volcan Taal, à une soixantaine de kilomètres de Manille, la capitale des Philippines, était attendue. Cela faisait des années que les volcanologues anticipaient son réveil et plus le temps passait, plus il risquait d’être violent.

Taal, situé au sud de l’île de Luçon, est entré en phase d’”activité intense” dans la nuit du dimanche 12 au lundi 13 janvier, a indiqué le

Philippine Institute of Volcanology and Seismology (Phivolcs). Au moins 20 000 habitants des villages voisins ont trouvé refuge dans les centres d’évacuation mis en place par les autorités. Des nuages de cendres se sont propagés jusqu’à 100 km au nord, entraînant la fermeture temporaire de l’aéroport de Manille.

Éruptions tous les 30 à 35 ans

Et ce n’est qu’un début. Le Phivolcs a mis en garde contre les éruptions à venir et a réitéré l’importance d’évacuer tous les résidents qui se trouvent dans un rayon d’au moins 14 km autour du volcan. Sa période d’activité peut “durer des semaines, des mois, voire des années”, explique Jacques Zlotnicki, directeur de recherche au laboratoire Magmas et Volcans du CNRS, contacté par France 24. Ce chercheur, qui a travaillé sur le volcan Taal, rappelle que lors de son dernier réveil, il est resté en éruption de 1965 à 1977, redessinant en profondeur le paysage autour de la montagne.

Si les volcanologues attendaient un nouvel épisode éruptif, c’est parce que Taal commençait à être en retard sur ses habitudes. Il se réveille environ tous les 30 à 35 ans, et cela faisait donc plus de quarante ans qu’il n’avait pas fait parler de lui. Un retard qui n’augure rien de bon car, “plus les périodes inter-crises sont longues, plus les éruptions risquent d’être violentes et destructrices”, souligne Jacques Zlotnicki.

Ce qui, dans le cas de Taal, peut engendrer d’importants dégâts. Petit par la taille (il culmine à 311 mètres d’altitude) il fait, cependant, partie du cercle très restreint des “volcans de la décennie”, une famille de 16 volcans (sur 1 500 potentiellement actifs) qui font l’objet d’une attention toute particulière à cause de leur activité passée, de leur potentiel destructeur et de leur proximité d'une zone peuplée. Environ 450 000 personnes habitent dans les environs du volcan Taal, d'après le Bureau de coordination des affaires humanitaires de l'Organisation des nations unies (ONU).

Cocktail explosif

Depuis la fin du XVIe siècle, il y a eu au moins 33 éruptions recensées de Taal, qui ont causé la mort de plus de 1 500 personnes. Un lourd passif qui en fait le volcan le plus meurtrier des Philippines.

La virulence de ses éruptions tient à un cocktail particulièrement explosif qui fait sa particularité. “Il y a deux lacs - l’un dans le cratère et l’autre qui enserre le volcan -, et lorsque l’eau passe à travers les failles de la roche, elle peut très vite entrer en contact avec une source de forte chaleur car les magmas se trouvent à faible profondeur, ce qui peut rapidement entraîner des phénomènes violents”, explique Jacques Zlotnicki.

Dans le cas de Taal, ce sont les nuées ardentes qui sont à craindre. Il s’agit, en effet, d’un volcan explosif, c’est-à-dire qu’il rejette d’importantes quantités de cendres dans l’atmosphère qui, en retombant, forment des nuages toxiques, composés de gaz brûlant et de débris de lave, qui peuvent se déplacer à très vive allure en causant d’importants dégâts. “En 1965, les nuées ardentes se sont déplacées à plus de 100 km/h sur des dizaines de kilomètres, détruisant tout sur leur passage”, rappelle le chercheur français. Dans une étude consacrée à l’activité volcanique de Taal à la moitié des années 2000, Jacques Zlotnicki estimait qu’une éruption de grande ampleur de ce volcan pourrait entraîner l’évacuation d’environ 100 000 personnes.

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Le volcan Taal fait partie des quinze volcans les plus dangereux au monde. © SocialMedia,Reuters.

par  Sébastian Seibt, Guillaume Guguen
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  • dimanche 12 janvier 2020
  • Édition(s) : Colmar, Erstein et Benfeld, Guebwiller, Haguenau, Mulhouse - Sud Alsace…
  • Pages 19-9
  • 497 mots -2 min
Alsace—Vivre Mieux
HistoireRésistance des Alsaciens

Les projets de l’AERIA pour 2020

L’exposition itinérante de l’AERIA poursuit sa route avec une étape à Haguenau en février et une autre à Strasbourg en mai. Par ses nombreux projets, l’association poursuit son travail pour une meilleure connaissance de la Résistance des Alsaciens pendant la Seconde Guerre mondiale.

Les projets de l’AERIA sont nombreux. L’association continue la rédaction de notices pour l’encyclopédie en ligne Wikipédia sur les résistants alsaciens, avec l’aide de Franck Queyraux, de la médiathèque André-Malraux. Après le film documentaireStrasbourg sous l’occupationdiffusé récemment sur la chaîneRMC découverteet auquel Eric Le Normand, historien et chargé de mission de l’AERIA a contribué, un film destiné à faire connaître l’association vient d’être finalisé.

L’exposition à Clermont-Ferrand.Document remis
L’exposition à Clermont-Ferrand.Document remisPhoto : Dernières Nouvelles d'Alsace

Sollicitée pour l’installation de son exposition sur la Résistance des Alsaciens en Allemagne, l’AERIA envisage aussi une traduction des textes des panneaux en allemand. Son site internet (aeria-laresistancedesalsaciens.fr) doit aussi bientôt accueillir le compte rendu intégral du procès de Marcel Weinum (résistant du groupe La Main Noire condamné à mort et exécuté) que l’AERIA a fait traduire de l’allemand au français. L’assemblée générale de l’AERIA aura lieu le 28 mars à Illhaeusern, suivie d’une visite du Conservatoire des arts et techniques graphiques de Ribeauvillé, guidée par Tom, fils du résistant colmarien Edmond Borocco.

L’exposition itinérante montrée à Clermont-Ferrand, à l’Université Clermont-Auvergne, après Saint-Junien, dans le Limousin, en octobre, va poursuivre sa route à Haguenau en février puis à Strasbourg en mai.

Retour sur l’expérience de Clermont-Ferrand. L’AERIA était présente à la cérémonie en hommage à la centaine d’étudiants et d’enseignants raflés par les Allemands le 25 novembre 1943, un événement célébré chaque année, à Strasbourg comme à Clermont-Ferrand. Deux universités réunies lors de la Seconde Guerre mondiale, d’abord studieusement à partir de 1939 puis tragiquement en 1943 où deux rafles visèrent les forces de la Résistance, faisant de nombreuses victimes. Du 21 au 27 novembre, le 80eanniversaire du repli de l’Université de Strasbourg et le 76eanniversaire de la plus importante rafle ont été évoqués avec une solennité particulière.

Après Clermont-Ferrand,
retour en Alsace

Une plaque a ainsi été apposée sur la façade du site, rue Carnot, là où la rafle a concerné de nombreux Alsaciens et Auvergnats, juifs et non-juifs, avec une centaine de déportés en camps de concentration. Marie Goerg Lieby, présidente de l’AERIA, a participé au parcours sur les sites de mémoire liés à la résistance universitaire. Des étudiants guides conférenciers ont notamment fait halte devant l’immeuble du 14, rue de Rabanesse, ancienne résidence pour étudiants alsaciens. L’exposition « La Résistance des Alsaciens », a réuni du public pour la visite guidée par Jean-Marie Esch. Le vice-président de l’AERIA a permis de faire découvrir à bien des visiteurs la diversité des résistants alsaciens mais aussi le camp d’internement de Schirmeck et des notions comme « annexion de fait » ou « incorporation de force ».

Contact : laresistancedesalsaciens.6768@gmail.com

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  • Diffusion : 134 197 ex. (Diff. payée Fr.) - © OJD DSH 2018-2019
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  • samedi 11 janvier 2020
  • Édition(s) : Cantal, Haute-Loire, Clermont Métropole, Montluçon, Riom…
  • Page 2
  • 1700 mots -7 min
FDJ_Auvergne

Entre médecins et labos,

Dans ce monde-là, les investissements et les profits se comptent en millions, parfois même en milliards de dollars. Question d'habitude : les mastodontes de l'industrie pharmaceutique génèrent et empochent année après année des sommes colossales.

Pour continuer de prospérer, et donc d'innover, Sanofi, Novartis, MSD, Bristol Myers ou Abbvie pour ne citer qu'eux ont besoin de s'appuyer sur des experts. Et notamment, en France, sur le précieux vivier de compétences dans les CHU.

Celui de Clermont-Ferrand ne fait pas exception : ses meilleurs spécialistes sont sollicités, convoités, bichonnés. « L'objectif des industriels, c'est toujours de nous vendre le maximum de médicaments et de matériel », confirme l'un des spécialistes que nous avons interrogé. « Ils ont pour cela des moyens énormes et se montrent très généreux. Ils savent aussi que nous ne pouvons pas nous passer d'eux pour des études cliniques et des recherches d'envergure, que le secteur public est incapable de financer. On se retrouve du coup dans une relation d'interdépendance complexe, pas toujours très claire. »

1 Comment est née cette enquête ? Ce travail, baptisé « Transparence CHU », a été mené dans le cadre du collectif « Data + Local ». Pendant des semaines, une dizaine de titres de la presse quotidienne régionale dont La Montagne ont compilé, vérifié et analysé, établissement par établissement, les données mises en ligne sur le site transparence.sante.gouv.fr. Une tâche de longue haleine : sur l'année 2018, et pour le seul CHU de Clermont-Ferrand, les laboratoires ont versé des centaines de milliers d'euros, directement ou indirectement à 583 médecins.

2 De quoi parle-t-on précisément ? Les groupes pharmaceutiques ont l'obligation légale de déclarer tous les « liens d'intérêts » noués avec des praticiens. Ils le font tous les six mois, sans que les bénéficiaires puissent vérifier ou contrôler les chiffres qui les concernent.

Sur la base Transparence santé, ces connexions sont datées et ventilées dans trois catégories : les rémunérations supérieures à 10 ?, en contrepartie d'un travail ou d'une prestation ; les avantages « en nature » (transport et hébergement pour un congrès, invitations au restaurant, don de matériel, etc.) ; et enfin les conventions, c'est-à-dire les collaborations conclues entre un laboratoire et un professionnel de santé (intervention orale, activité de recherche, formation, etc.).

3 Remous autour du principal bénéficiaire et ses 112.856 ? de rémunérations. Au sein du CHU auvergnat, les sommes recensées en 2018 se limitent souvent à quelques centaines ou milliers d'euros. Mais certains quantums sont bien plus importants.

Un nom se détache très nettement : celui de Jean-Michel Cardot, qui émarge à plus de 120.000 ?. Dans le détail, ce professeur au statut atypique il est à la fois responsable du laboratoire de biopharmacie à l'Université Clermont Auvergne (UCA) et attaché à 30 % au CHU a touché 112.856 ? au seul titre des rémunérations (*).

L'essentiel de ce pactole provient de Sanofi, pour près de 70.000 ? cumulés, et de Substipharm, qui a procédé à deux (gros) virements. 43.000 ? le 30 juin. Puis 6.000 ? le 31 décembre. « Nous faisons appel à l'expertise de M. Cardot dans le cadre de projets de développement hautement confidentiels », pour des « activités encadrées par un contrat », explique Substipharm.

Également sollicité, Jean-Michel Cardot affirme travailler comme « consultant » dans le domaine très recherché « des corrélations in vitro in vivo ». « Je réalise seul ces consultances, en dehors de mes heures statutaires ». Elles ne génèrent « aucun conflit d'intérêts », certifie-t-il par mail.

L'intéressé l'assure : ses profitables activités annexes sont connues du conseil de l'ordre des pharmaciens et de l'université. « Nous n'avons aucune trace de ce contrat ! », s'étonne pourtant Mathias Bernard, le président de l'UCA. « Le total des rémunérations liées aux cumuls d'activité déclarés, et que nous avons autorisés, est très éloigné de ces montants », poursuit l'employeur principal du pharmacien. « Nous allons donc instruire cette situation que nous découvrons et qui doit être traitée conformément à la réglementation ». À ce stade, la procédure est toujours en cours.

Au CHU non plus, les fructueux liens d'intérêts de Jean-Michel Cardot n'étaient pas connus. Une lacune en partie due, nuance la direction générale, à « sa faible présence » à l'hôpital.

Une enquête interne a néanmoins été ouverte peu après notre passage. Avec une conséquence quasi immédiate, qui nous a été communiquée par mail, ce mercredi : « le professeur Cardot a démissionné de ses fonctions au CHU suite au début de l'enquête. Celle-ci a été acceptée par l'établissement. » Signe, visiblement, qu'une clarification s'imposait

4 Méconnaissance, agacement et mea culpa. La quasi-totalité des praticiens sollicités le concèdent : ils ne consultent jamais le site Transparence santé. Armand Abergel et Romain Eschalier sont de ceux-là. Tous deux sont des professeurs réputés. Le premier est chef du service hépatologie - gastro-entérologie du CHU. Le second est cardiologue.

En 2018, le cumul des liens d'intérêts déclarés pour Armand Abergel s'élève à 58.569 ?, répartis entre rémunérations et avantages soit le deuxième plus gros total du CHU. Cette fois-ci, pas de (mauvaise) surprise : le montant était connu et approuvé par le CHU, qui met en avant le caractère « exceptionnel » de l'année visée pour le médecin.

« Ce professeur a été très souvent sollicité en 2018 dans le cadre du lancement d'un nouveau médicament pour le traitement de l'hépatite C », pathologie pour laquelle il est un « référent international », justifie la direction.

Pendant douze mois, le gastro-entérologue clermontois a en effet multiplié les déplacements, les congrès, les recherches et les interventions. Les rémunérations ont suivi : il a perçu au total 26.250 ? de quatre laboratoires (Abbvie, Gilead, MSD et Re-Imagine). « Après impôts, cela représente environ 1.300 ? de revenus mensuels supplémentaires pour une année hors norme. Au regard du temps, de l'énergie et de l'expertise que ces activités exigent, on est loin du scandale d'État ! », s'agace Armand Abergel, tout en insistant sur « les retombées importantes » de ses engagements annexes, « à la fois en termes d'images et de ressources », pour l'hôpital public.

Un chiffre, malgré tout, surprend : dans la colonne « avantages » apparaît, le 9 novembre 2018, un « transport » à 13.538 ?. Vérification faite, la somme correspond à un voyage financé par Abbvie pour assister à un congrès à San Francisco.

« Ça me paraît colossal, s'étonne Armand Abergel. Oui, j'ai pris l'avion, sans doute en classe affaires, mais jamais je n'aurais imaginé que le billet coûtait si cher. Ces éléments sur les trajets ne nous sont pas communiqués, et pourtant ils apparaissent ensuite sur Transparence santé. C'est problématique »

Être mieux informé et alerté sur les données mises en ligne : c'est aussi ce que réclame Romain Eschalier. En 2018, le jeune cardiologue a touché 21.272 ? de rémunérations et 4.847 ? d'avantages. Le premier bloc, dûment déclaré au CHU, découle surtout des formations en rythmologie développées et dispensées à l'attention de dizaines de médecins et paramédicaux, français ou étrangers.

Les modules décryptent les spécificités des pacemakers et défibrillateurs conçus par cinq laboratoires. Lesquels, explique le professeur Eschalier, « prennent en charge la partie logistique des intervenants et participants » aux cours, sans avoir « aucun droit de regard sur le contenu scientifique que nous avons créé. Notre seule boussole doit être le bénéfice d'un dispositif pour le patient. »

Au rayon des avantages déclarés en 2018, Romain Eschalier a identifié dans la base plusieurs erreurs et doublons il n'est pas le seul. Mais il reconnaît surtout avoir été « frappé », et même « gêné », par les dizaines de repas (56, précisément, pour des montants modestes) dont il a bénéficié.

« Je profite souvent de la pause de midi pour rencontrer des responsables de labos venus exposer des travaux, expliquer un projet de recherche, etc. On discute autour d'une boîte de sushis ou d'un plat. Du coup, quand on va sur Transparence santé, ça donne l'impression que je passe mon temps à bouffer avec les industriels. Vous m'alertez là-dessus, je vais désormais faire très attention et modifier mon organisation. Je n'ai rien à me reprocher sur le fond. Je ne suis ni acheté, ni corrompu. Mais je n'ai pas du tout envie d'être stigmatisé. »

5 Un besoin de clarification. Romain Eschalier, comme beaucoup de ses confrères, dit se « réjouir » des nouvelles exigences en matière de transparence. « C'est normal que les gens s'interrogent sur nos pratiques. Tout ce qui permettra d'en finir avec les errements, l'opacité et les excès du passé est donc positif. »

Gare cependant, alertent les praticiens, à ne pas voir le mal partout. « En France, dès que l'on parle de l'argent, c'est la suspicion généralisée, déplore le professeur Abergel. Le cadre actuel n'est pas satisfaisant. Il faudrait des règles beaucoup plus précises et strictes sur ce qui est concrètement autorisé ou pas. Cela éviterait que l'on se sente jugé en permanence. »

(*) Tous les montants cités correspondent aux sommes brutes que touchent les médecins, avant Urssaf et impôts.

Stéphane Barnoin stephane.barnoin@centrefrance.com

  • Tous droits réservés La Montagne 2020
  • 066C93289530BF0FE0A60621F207F1075D825F8EC1853E2D8ABD741
  • Parution : Quotidienne
  • Diffusion : 148 212 ex. (Diff. payée Fr.) - © OJD DSH 2018-2019
  • Audience : 582 000 lect. (LNM) - © AudiPresse One 2017
 
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  • vendredi 10 janvier 2020 15:59
  • 119 mots -< 1 min
CLERMONT-FERRAND

« Transparence CHU » : notre enquête sur les liens entre médecins et groupes pharmaceutiques à Clermont-Ferrand

Dans la foulée du scandale du Mediator, la loi Bertrand ambitionnait en 2011 de « garantir l’indépendance et l’impartialité des décisions en matière de santé ». Une vaste base de données a donc été mise en ligne, recensant les liens entre laboratoires et professionnels. Nous avons épluché les connexions financières à l’échelle du CHU de Clermont-Ferrand en 2018. Conclusion : d’importantes lacunes persistent dans le dispositif.

Dans ce monde-là, les investissements et les profits se comptent en millions, parfois même en milliards de dollars. Question d’habitude : les mastodontes de l’industrie pharmaceutique brassent, génèrent et empochent année après année des sommes colossales.

Pour continuer de prospérer, et donc d’innover, Sanofi, Novartis, MSD, Bristol Myers ou Abbvie – pour ne citer qu’eux – ont besoin de s’appuyer sur des experts. Et notamment, en France, sur le précieux vivier de compétences dans les CHU.

Celui de Clermont-Ferrand ne fait pas exception : ses meilleurs spécialistes sont sollicités, convoités, bichonnés.

« L’objectif des industriels, c’est toujours de nous vendre le maximum de médicaments et de matériel. Ils ont pour cela des moyens énormes. Ils savent aussi que nous ne pouvons pas nous passer d’eux pour des études cliniques et des recherches d’envergure, que le secteur public est incapable de financer. On se retrouve du coup dans une relation d’interdépendance complexe, pas toujours très claire.

un médecin du chu de clermont-ferrand

Ce travail, baptisé « Transparence CHU », a été mené dans le cadre du collectif « Data+Local ». Pendant des semaines, une dizaine de titres de la presse quotidienne régionale – dont La Montagne – ont compilé, vérifié et analysé, établissement par établissement, les données mises en ligne sur le site transparence.sante.gouv.fr. Une tâche de longue haleine : sur l’année 2018, et pour le seul CHU de Clermont-Ferrand, les laboratoires ont versé des centaines de milliers d’euros, directement ou indirectement à 583 médecins. 

Les groupes pharmaceutiques ont l’obligation légale de déclarer tous les « liens d’intérêts » noués avec des praticiens. Ils le font tous les six mois, sans que les bénéficiaires puissent vérifier ou contrôler les chiffres qui les concernent. 

Sur la base Transparence santé, ces connexions sont datées et ventilées dans trois catégories : les rémunérations supérieures à 10 €, en contrepartie d’un travail ou d’une prestation ; les avantages « en nature » (transport et hébergement pour un congrès, invitations au restaurant, don de matériel, etc.) ; et enfin les conventions, c’est-à-dire les collaborations conclues entre un laboratoire et un professionnel de santé (intervention orale, activité de recherche, formation, etc.).

Au sein du CHU auvergnat, les sommes recensées en 2018 se limitent souvent à quelques centaines ou milliers d’euros. Mais certains quantums sont bien plus importants.

Un nom se détache très nettement : celui de Jean-Michel Cardot, qui émarge à plus de 120.000 €. Dans le détail, ce professeur au statut atypique – il est à la fois responsable du laboratoire de biopharmacie à l’Université Clermont Auvergne (UCA) et attaché à 30 % au CHU – a touché 112.856 € au seul titre des rémunérations (*).

L’essentiel de ce pactole provient de Sanofi, pour près de 70.000 € cumulés, et de Substipharm, qui a procédé à deux (gros) virements. 43.000 € le 30 juin. Puis 6.000 € le 31 décembre. « Nous faisons appel à l’expertise de M. Cardot dans le cadre de projets de développement hautement confidentiels », pour des « activités encadrées par un contrat », explique Substipharm.

Également sollicité, Jean-Michel Cardot affirme travailler comme « consultant » dans le domaine très recherché « des corrélations in vitro in vivo ». « Je réalise seul ces consultances, en dehors de mes heures statutaires ». Elles ne génèrent « aucun conflit d’intérêts », certifie-t-il par mail.

L’intéressé l’assure : ses profitables activités annexes sont connues du conseil de l’ordre des pharmaciens et de l’université. Problème : cette dernière dément formellement.

Nous n’avons aucune trace de ce contrat ! Le total des rémunérations liées aux cumuls d’activité déclarés, et que nous avons autorisés, est très éloigné de ces montants. Nous allons donc instruire cette situation que nous découvrons et qui doit être traitée conformément à la réglementation.

À ce stade, la procédure est toujours en cours.

Au CHU non plus, les fructueux liens d’intérêts de Jean-Michel Cardot n’étaient pas connus. Une lacune en partie due, nuance la direction générale, à « sa faible présence » à l’hôpital. Une enquête interne a néanmoins été ouverte peu après notre passage. Avec une conséquence quasi immédiate, qui nous a été communiquée par mail, le 8 janvier : « le professeur Cardot a démissionné de ses fonctions au CHU suite au début de l’enquête. Celle-ci a été acceptée par l’établissement. » Signe, visiblement, qu’une clarification s’imposait...

Photo Pierre Couble

La quasi-totalité des praticiens sollicités le concèdent : ils ne consultent jamais le site Transparence santé. Armand Abergel et Romain Eschalier sont de ceux-là. Tous deux sont des professeurs réputés. Le premier est chef du service hépatologie - gastro-entérologie du CHU. Le second est cardiologue.

En 2018, le cumul des liens d’intérêts déclarés pour Armand Abergel s’élève à 58.569 €, répartis entre rémunérations et avantages – soit le deuxième plus gros total du CHU. Cette fois-ci, pas de (mauvaise) surprise : le montant était connu et approuvé par le CHU, qui met en avant le caractère « exceptionnel » de l’année visée pour le médecin.

« Le professeur Abergel a été très souvent sollicité en 2018 dans le cadre du lancement d’un nouveau médicament pour le traitement de l’hépatite C », pathologie pour laquelle il est un « référent international ». 

Pendant douze mois, le gastro-entérologue clermontois a en effet multiplié les déplacements, les congrès, les recherches et les interventions. Les rémunérations ont suivi : il a perçu au total 26.250 € de quatre laboratoires (Abbvie, Gilead, MSD et Re-Imagine). « Après impôts, cela représente environ 1.300 € de revenus mensuels supplémentaires pour une année hors norme. Au regard du temps, de l’énergie et de l’expertise que ces activités exigent, on est loin du scandale d’État ! », s’agace Armand Abergel, tout en insistant sur « les retombées importantes » de ses engagements annexes, « à la fois en termes d’images et de ressources », pour l’hôpital public.

Un chiffre, malgré tout, surprend : dans la colonne « avantages » apparaît, le 9 novembre 2018, un « transport » à… 13.538 €. Vérification faite, la somme correspond à un voyage financé par Abbvie pour assister à un congrès à San Francisco.

Ça me paraît colossal. Oui, j’ai pris l’avion, sans doute en classe affaires, mais jamais je n’aurais imaginé que le billet coûtait si cher. Ces éléments sur les trajets ne nous sont pas communiqués, et pourtant ils apparaissent ensuite sur Transparence santé. C’est problématique…

Être mieux informé et alerté sur les données mises en ligne : c’est aussi ce que réclame Romain Eschalier. En 2018, le jeune cardiologue a touché 21.272 € de rémunérations et 4.847 € d’avantages. Le premier bloc, dûment déclaré au CHU, découle surtout des formations en rythmologie développées et dispensées à l’attention de dizaines de médecins et paramédicaux, français ou étrangers.

Les modules décryptent les spécificités des pacemakers et défibrillateurs conçus par cinq laboratoires. Lesquels, explique le professeur Eschalier, « prennent en charge la partie logistique des intervenants et participants » aux cours, sans avoir « aucun droit de regard sur le contenu scientifique que nous avons créé. Notre seule boussole doit être le bénéfice d‘un dispositif pour le patient. »

Photo Florian Salesse

Au rayon des avantages déclarés en 2018, Romain Eschalier a identifié dans la base plusieurs erreurs et doublons – il n’est pas le seul. Mais il reconnaît surtout avoir été « frappé », et même « gêné », par les dizaines de repas (56, précisément, pour des montants modestes) dont il a bénéficié. 

Je profite souvent de la pause de midi pour rencontrer des responsables de labos venus exposer des travaux, expliquer un projet de recherche, etc. On discute autour d’une boîte de sushis ou d’un plat. Du coup, quand on va sur Transparence santé, ça donne l’impression que je passe mon temps à bouffer avec les industriels. Vous m’alertez là-dessus, je vais désormais faire très attention et modifier mon organisation. Je n’ai rien à me reprocher sur le fond. Je ne suis ni acheté, ni corrompu. Mais je n’ai pas du tout envie d’être stigmatisé.

Romain Eschalier, comme beaucoup de ses confrères, dit se « réjouir » des nouvelles exigences en matière de transparence. « C’est normal que les gens s’interrogent sur nos pratiques. Tout ce qui permettra d’en finir avec les errements, l’opacité et les excès du passé est donc positif. » 

Gare cependant, alertent les praticiens, à ne pas voir le mal partout. « En France, dès que l’on parle de l’argent, c’est la suspicion généralisée, déplore le professeur Abergel. Le cadre actuel n’est pas satisfaisant. Il faudrait des règles beaucoup plus précises et strictes sur ce qui est concrètement autorisé ou pas. Cela éviterait que l’on se sente jugé en permanence. »

Stéphane Barnoin

(*) Tous les montants cités correspondent aux sommes brutes que touchent les médecins, avant Urssaf et impôts. 

Une enquête, des chiffres et du sens. L’enquête que publie aujourd’hui La Montagne avec une dizaine de titres de presse quotidienne régionale et de sites web est conduite, depuis plusieurs semaines, par le collectif « Data+Local ». Ce réseau de journalistes de données a travaillé main dans la main pour compulser et, surtout, analyser les chiffres relatifs aux liens d’intérêts entre les professionnels de santé et l’industrie pharmaceutique. Les chiffres sont une chose, ce qu’on leur fait dire en est une autre. Ainsi, le travail des différents titres de presse engagés sur ce sujet a été non seulement de vérifier les données mises à disposition mais aussi, et surtout, de questionner les établissements hospitaliers et les médecins cités. Pour La Montagne, cela s’inscrit pleinement dans la volonté de la "cellule enquête" du groupe Centre France, lancée en 2019, de suspendre de temps à autre le flux de l’actualité et de prendre de la hauteur pour mieux travailler en profondeur tel ou tel sujet qui fait ou fera débat. Ce que nous nommons « le temps long de l’information ». Et qui répond au besoin de décryptage et d’éclairage souvent exprimé par nos lecteurs. C’est tout le sens de l’enquête qui paraît aujourd’hui.

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CLERMONT-FERRAND

« Transparence CHU » : notre enquête sur les liens entre médecins et groupes pharmaceutiques à Clermont-Ferrand

Dans la foulée du scandale du Mediator, la loi Bertrand ambitionnait en 2011 de « garantir l’indépendance et l’impartialité des décisions en matière de santé ». Une vaste base de données a donc été mise en ligne, recensant les liens entre laboratoires et professionnels. Nous avons épluché les connexions financières à l’échelle du CHU de Clermont-Ferrand en 2018. Conclusion : d’importantes lacunes persistent dans le dispositif.

Dans ce monde-là, les investissements et les profits se comptent en millions, parfois même en milliards de dollars. Question d’habitude : les mastodontes de l’industrie pharmaceutique brassent, génèrent et empochent année après année des sommes colossales.

Pour continuer de prospérer, et donc d’innover, Sanofi, Novartis, MSD, Bristol Myers ou Abbvie – pour ne citer qu’eux – ont besoin de s’appuyer sur des experts. Et notamment, en France, sur le précieux vivier de compétences dans les CHU.

Celui de Clermont-Ferrand ne fait pas exception : ses meilleurs spécialistes sont sollicités, convoités, bichonnés.

« L’objectif des industriels, c’est toujours de nous vendre le maximum de médicaments et de matériel. Ils ont pour cela des moyens énormes. Ils savent aussi que nous ne pouvons pas nous passer d’eux pour des études cliniques et des recherches d’envergure, que le secteur public est incapable de financer. On se retrouve du coup dans une relation d’interdépendance complexe, pas toujours très claire.

un médecin du chu de clermont-ferrand

Ce travail, baptisé « Transparence CHU », a été mené dans le cadre du collectif « Data+Local ». Pendant des semaines, une dizaine de titres de la presse quotidienne régionale – dont La Montagne – ont compilé, vérifié et analysé, établissement par établissement, les données mises en ligne sur le site transparence.sante.gouv.fr. Une tâche de longue haleine : sur l’année 2018, et pour le seul CHU de Clermont-Ferrand, les laboratoires ont versé des centaines de milliers d’euros, directement ou indirectement à 583 médecins. 

Les groupes pharmaceutiques ont l’obligation légale de déclarer tous les « liens d’intérêts » noués avec des praticiens. Ils le font tous les six mois, sans que les bénéficiaires puissent vérifier ou contrôler les chiffres qui les concernent. 

Sur la base Transparence santé, ces connexions sont datées et ventilées dans trois catégories : les rémunérations supérieures à 10 €, en contrepartie d’un travail ou d’une prestation ; les avantages « en nature » (transport et hébergement pour un congrès, invitations au restaurant, don de matériel, etc.) ; et enfin les conventions, c’est-à-dire les collaborations conclues entre un laboratoire et un professionnel de santé (intervention orale, activité de recherche, formation, etc.).

Au sein du CHU auvergnat, les sommes recensées en 2018 se limitent souvent à quelques centaines ou milliers d’euros. Mais certains quantums sont bien plus importants.

Un nom se détache très nettement : celui de Jean-Michel Cardot, qui émarge à plus de 120.000 €. Dans le détail, ce professeur au statut atypique – il est à la fois responsable du laboratoire de biopharmacie à l’Université Clermont Auvergne (UCA) et attaché à 30 % au CHU – a touché 112.856 € au seul titre des rémunérations (*).

L’essentiel de ce pactole provient de Sanofi, pour près de 70.000 € cumulés, et de Substipharm, qui a procédé à deux (gros) virements. 43.000 € le 30 juin. Puis 6.000 € le 31 décembre. « Nous faisons appel à l’expertise de M. Cardot dans le cadre de projets de développement hautement confidentiels », pour des « activités encadrées par un contrat », explique Substipharm.

Également sollicité, Jean-Michel Cardot affirme travailler comme « consultant » dans le domaine très recherché « des corrélations in vitro in vivo ». « Je réalise seul ces consultances, en dehors de mes heures statutaires ». Elles ne génèrent « aucun conflit d’intérêts », certifie-t-il par mail.

L’intéressé l’assure : ses profitables activités annexes sont connues du conseil de l’ordre des pharmaciens et de l’université. Problème : cette dernière dément formellement.

Nous n’avons aucune trace de ce contrat ! Le total des rémunérations liées aux cumuls d’activité déclarés, et que nous avons autorisés, est très éloigné de ces montants. Nous allons donc instruire cette situation que nous découvrons et qui doit être traitée conformément à la réglementation.

À ce stade, la procédure est toujours en cours.

Au CHU non plus, les fructueux liens d’intérêts de Jean-Michel Cardot n’étaient pas connus. Une lacune en partie due, nuance la direction générale, à « sa faible présence » à l’hôpital. Une enquête interne a néanmoins été ouverte peu après notre passage. Avec une conséquence quasi immédiate, qui nous a été communiquée par mail, le 8 janvier : « le professeur Cardot a démissionné de ses fonctions au CHU suite au début de l’enquête. Celle-ci a été acceptée par l’établissement. » Signe, visiblement, qu’une clarification s’imposait...

Photo Pierre Couble

La quasi-totalité des praticiens sollicités le concèdent : ils ne consultent jamais le site Transparence santé. Armand Abergel et Romain Eschalier sont de ceux-là. Tous deux sont des professeurs réputés. Le premier est chef du service hépatologie - gastro-entérologie du CHU. Le second est cardiologue.

En 2018, le cumul des liens d’intérêts déclarés pour Armand Abergel s’élève à 58.569 €, répartis entre rémunérations et avantages – soit le deuxième plus gros total du CHU. Cette fois-ci, pas de (mauvaise) surprise : le montant était connu et approuvé par le CHU, qui met en avant le caractère « exceptionnel » de l’année visée pour le médecin.

« Le professeur Abergel a été très souvent sollicité en 2018 dans le cadre du lancement d’un nouveau médicament pour le traitement de l’hépatite C », pathologie pour laquelle il est un « référent international ». 

Pendant douze mois, le gastro-entérologue clermontois a en effet multiplié les déplacements, les congrès, les recherches et les interventions. Les rémunérations ont suivi : il a perçu au total 26.250 € de quatre laboratoires (Abbvie, Gilead, MSD et Re-Imagine). « Après impôts, cela représente environ 1.300 € de revenus mensuels supplémentaires pour une année hors norme. Au regard du temps, de l’énergie et de l’expertise que ces activités exigent, on est loin du scandale d’État ! », s’agace Armand Abergel, tout en insistant sur « les retombées importantes » de ses engagements annexes, « à la fois en termes d’images et de ressources », pour l’hôpital public.

Un chiffre, malgré tout, surprend : dans la colonne « avantages » apparaît, le 9 novembre 2018, un « transport » à… 13.538 €. Vérification faite, la somme correspond à un voyage financé par Abbvie pour assister à un congrès à San Francisco.

Ça me paraît colossal. Oui, j’ai pris l’avion, sans doute en classe affaires, mais jamais je n’aurais imaginé que le billet coûtait si cher. Ces éléments sur les trajets ne nous sont pas communiqués, et pourtant ils apparaissent ensuite sur Transparence santé. C’est problématique…

Être mieux informé et alerté sur les données mises en ligne : c’est aussi ce que réclame Romain Eschalier. En 2018, le jeune cardiologue a touché 21.272 € de rémunérations et 4.847 € d’avantages. Le premier bloc, dûment déclaré au CHU, découle surtout des formations en rythmologie développées et dispensées à l’attention de dizaines de médecins et paramédicaux, français ou étrangers.

Les modules décryptent les spécificités des pacemakers et défibrillateurs conçus par cinq laboratoires. Lesquels, explique le professeur Eschalier, « prennent en charge la partie logistique des intervenants et participants » aux cours, sans avoir « aucun droit de regard sur le contenu scientifique que nous avons créé. Notre seule boussole doit être le bénéfice d‘un dispositif pour le patient. »

Photo Florian Salesse

Au rayon des avantages déclarés en 2018, Romain Eschalier a identifié dans la base plusieurs erreurs et doublons – il n’est pas le seul. Mais il reconnaît surtout avoir été « frappé », et même « gêné », par les dizaines de repas (56, précisément, pour des montants modestes) dont il a bénéficié. 

Je profite souvent de la pause de midi pour rencontrer des responsables de labos venus exposer des travaux, expliquer un projet de recherche, etc. On discute autour d’une boîte de sushis ou d’un plat. Du coup, quand on va sur Transparence santé, ça donne l’impression que je passe mon temps à bouffer avec les industriels. Vous m’alertez là-dessus, je vais désormais faire très attention et modifier mon organisation. Je n’ai rien à me reprocher sur le fond. Je ne suis ni acheté, ni corrompu. Mais je n’ai pas du tout envie d’être stigmatisé.

Romain Eschalier, comme beaucoup de ses confrères, dit se « réjouir » des nouvelles exigences en matière de transparence. « C’est normal que les gens s’interrogent sur nos pratiques. Tout ce qui permettra d’en finir avec les errements, l’opacité et les excès du passé est donc positif. » 

Gare cependant, alertent les praticiens, à ne pas voir le mal partout. « En France, dès que l’on parle de l’argent, c’est la suspicion généralisée, déplore le professeur Abergel. Le cadre actuel n’est pas satisfaisant. Il faudrait des règles beaucoup plus précises et strictes sur ce qui est concrètement autorisé ou pas. Cela éviterait que l’on se sente jugé en permanence. »

Stéphane Barnoin

(*) Tous les montants cités correspondent aux sommes brutes que touchent les médecins, avant Urssaf et impôts. 

Une enquête, des chiffres et du sens. L’enquête que publie aujourd’hui La Montagne avec une dizaine de titres de presse quotidienne régionale et de sites web est conduite, depuis plusieurs semaines, par le collectif « Data+Local ». Ce réseau de journalistes de données a travaillé main dans la main pour compulser et, surtout, analyser les chiffres relatifs aux liens d’intérêts entre les professionnels de santé et l’industrie pharmaceutique. Les chiffres sont une chose, ce qu’on leur fait dire en est une autre. Ainsi, le travail des différents titres de presse engagés sur ce sujet a été non seulement de vérifier les données mises à disposition mais aussi, et surtout, de questionner les établissements hospitaliers et les médecins cités. Pour La Montagne, cela s’inscrit pleinement dans la volonté de la "cellule enquête" du groupe Centre France, lancée en 2019, de suspendre de temps à autre le flux de l’actualité et de prendre de la hauteur pour mieux travailler en profondeur tel ou tel sujet qui fait ou fera débat. Ce que nous nommons « le temps long de l’information ». Et qui répond au besoin de décryptage et d’éclairage souvent exprimé par nos lecteurs. C’est tout le sens de l’enquête qui paraît aujourd’hui.

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  • vendredi 10 janvier 2020 03:42
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: Clicanoo

Le volcan sous-marin mahorais surveillé de près depuis La Réunion

Aline Peltier, directrice de l'Observatoire volcanologique du piton de la Fournaise (photo d'archives).

Le Réseau de surveillance volcanologique et sismologique de Mayotte (REVOSIMA) est la structure en charge de la surveillance de l'activité volcanique et sismique de la région de Mayotte. Le point sur cette nouvelle entité qui sera chapeautée par l'Observatoire volcanologique du piton de la Fournaise.

Depuis mai 2018, Mayotte subit la succession impressionnante de nombreux séismes, qui se sont produits en mer au large à l'est de l'île. Plusieurs d'entre eux ont été fortement ressentis par les habitants. Un an plus tard et après une mission scientifique impliquant le navire Marion Dufresne, le mois de mai 2019 marque la découverte d'un volcan. Il est localisé à 50 km à l’est de l’île et à 3,5 km de profondeur. Sa taille actuelle est évaluée à 800 m de hauteur avec une base de 4 à 5 km de diamètre. Le panache de fluides volcaniques de 2 km de hauteur n’atteint cependant pas la surface de l’eau. Une découverte qui permet enfin de mieux comprendre les séismes constatés sur l'île depuis un an.

Présentée comme "la réponse scientifique et opérationnelle à cette crise", cette nouvelle structure permet un suivi de l’activité volcanologique et sismologique en temps réel et en continu. "Le REVOSIMA a une triple vocation. Tout d'abord il permet de développer les connaissances scientifiques sur les différents phénomènes : les activités sismologiques et telluriques, les mouvements et déformations et la sismicité. Dans un deuxième temps, il permet d'identifier puis de transmettre aux autorités en charge de la sécurité civile les alertes sur les phénomènes observés. Enfin, il permet de diffuser une information régulière à toutes les parties prenantes et à la population, conformément à l'exigence constante de transparence", explique Aline Peltier, directrice de l'Observatoire volcanologique du piton de la Fournaise (OVPF).

À partir du 1er février prochain, l'OVPF sera donc missionné de la surveillance de la zone d'activité mahoraise. Une tâche supplémentaire qui vient s'ajouter à la surveillance du piton de la Fournaise. " Pour la surveillance, l'OVPF dispose déjà de protocoles et de routines journaliers pour s'assurer du bon fonctionnement des appareils de mesure, mais aussi pour suivre l'activité du piton de la Fournaise. Nous avons également un dispositif d'alarme en cas d'activité à la hausse. Ces protocoles et routines seront étendus aux données du réseau en place à Mayotte", précise Aline Peltier.

Fort heureusement, des moyens supplémentaires ont été alloués afin de faire fonctionner le REVOSIMA. Des investissements de l'État ont donc permis d'augmenter la masse salariale. Des emplois qui seront pérennisés au-delà, en impliquant différents ministères. "Concernant l'OVPF, 4 postes supplémentaires vont être financés à partir de février-mars prochain, et des moyens supplémentaires seront alloués à l'OVPF pour son fonctionnement mais également pour l'installation de nouvelles stations de surveillance sur Mayotte. Ces stations seront installées par l'OVPF en collaboration avec les organismes partenaires du REVOSIMA. Deux postes supplémentaires vont être financés également à l'IPGP à Paris et un poste au BRGM à Mayotte", détaille Aline Peltier. À ces emplois viennent s'ajouter des moyens en mer pour étendre le réseau de surveillance.

Dans un communiqué, l'État assure être "pleinement mobilisé" et a tenu à afficher un engagement "renouvelé et renforcé", à travers ce nouvel outil. "Depuis le début du phénomène de séismes, l’État adapte en continu, en fonction de l’éclairage des scientifiques, les mesures de surveillance et de prévention pour faire face à ce phénomène géologique exceptionnel qui impacte la population mahoraise et plus largement cette partie de l’océan Indien", peut-on lire dans ce communiqué. Par ailleurs, ces éléments de connaissance nouveaux seront partagés au niveau international dans la zone de l’océan Indien, car ce phénomène exceptionnel ne cesse de fasciner la communauté scientifique.

Laurence Gilibert

L'actualité du volcan sous-marin de Mayotte

Une étude publiée récemment dans la prestigieuse revue "Nature"*, fait état du

"Drainage d'un réservoir de magma profond près de Mayotte." Dans cette étude, les scientifiques y décrivent " la poche de magma la plus grande et la plus profonde jamais observée à ce jour dans le manteau supérieur terrestre."

"Nous identifions environ 7 000 tremblements de terre volcano-tectoniques et 407 signaux sismiques à très longue période. Les premiers tremblements de terre ont migré vers le haut en réponse à une digue magmatique se propageant de la profondeur de Moho à la surface, tandis que les événements ultérieurs ont marqué la rupture progressive du toit d'un réservoir de magma, déclenchant sa résonance. Une analyse de la sismicité et de la déformation à très longue période suggère qu'au moins 1,3 km3 de magma s'est écoulé d'un réservoir de 10 à 15 km de diamètre à 25 à 35 km de profondeur", précisent ainsi les auteurs de cette étude. "Même si l'activité sismique est beaucoup plus faible en nombre et en intensité que celle enregistrée en mai-juin 2018, elle se poursuit avec une moyenne actuellement d'une vingtaine de séismes par jour. D'ailleurs, deux séismes ont été ressentis en ce début d'année les 1er et 2 janvier d'une magnitude de 4,8 et 5" précise Aline Peltier, directrice de l'OVPF.

Le dernier bulletin de l’activité sismo-volcanique à Mayotte, publié par le REVOSIMA, note quant à lui que l'activité sismique principale "est toujours concentrée à 5-15 km de Petite-Terre, à des profondeurs de 25-51 km. Une sismicité plus faible en nombre et en énergie, avec une faible magnitude comprise entre 1 et 2,5, est également toujours enregistrée proche de Petite-Terre", rapporte le bulletin.

Le REVOSIMA enregistre toujours des signaux sismiques "d’une amplitude assez forte qui n’avait pas été atteinte depuis plusieurs mois. Ces signaux sont habituellement associés à des résonances et des mouvements de fluide magmatique ou hydrothermale." Autre point notable, l'île continue de s'affaisser et de se déplacer. Plusieurs GPS disposés afin de mesurer les mouvements de surface indiquent "un déplacement d’ensemble des stations GPS de Mayotte vers l’est d’environ 19 à 21 cm et un affaissement d’environ 9 à 16 cm selon leur localisation sur l’île. Un ralentissement des déplacements est observé depuis avril-mai 2019", précise cependant le bulletin. Toutes les informations relatives à l'activité sismo-volcanique de Mayotte sont consultables sur la page web dédiée de l'IPGP au REVOSIMA.

*(Cesca, S., Letort, J., Razafindrakoto, H.N.T. et al. Drainage of a deep magma reservoir near Mayotte inferred from seismicity and deformation. Nat. Geosci.).

L.Gi

Les acteurs du REVOSIMA

Le REVOSIMA a en charge la surveillance de l'activité volcanique et sismique de la région de Mayotte. L’Institut de Physique du Globe de Paris (IPGP) opère ce réseau à travers l’Observatoire volcanologique du piton de la Fournaise (OVPF-IPGP) avec l'appui du BRGM et sa direction régionale à Mayotte. Le REVOSIMA est soutenu par un étroit partenariat scientifique et technique avec l’Ifremer, le CNRS, le BRGM, l’IPGS et le RENASS, l’IRD, l’IGN, l’ENS, l’Université de La Réunion, l’Université Clermont Auvergne, le CNES, Météo France, et le SHOM.

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  • N° 3857
  • vendredi 10 au jeudi 16 janvier 2020
  • Page 6
  • 514 mots -2 min
. Réhabilitation

Le site Amboise en cours de rénovation

Le rectorat est à la manoeuvre pour impulser un nouveau souffle à l’ancien bâtiment du CRDP dont les travaux viennent de commencer.

C’est une nouvelle vie qui va bientôt s’ouvrir pour l’ancien CRDP (Centre régional de documentation pédagogique), rue d’Amboise à Clermont-Ferrand. « Un bâtiment emblématique », remarque le recteur Karim Benmiloud. Car le rectorat a lancé les travaux pour une rénovation complète de ce bâtiment qui accueillera, à partir de février 2021, trois pôles académiques.

C’est en 1969 que commence la construction de ce qui sera le CRDP, sous la houlette de Georges Noël, architecte clermontois reconnu. Prenant place dans un îlot privilégiant l’enseignement – avec le site universitaire de Carnot et le lycée Blaise-Pascal –, l’édifice ouvre ses portes en 1973, un édifice original avec son socle en pierre de lave et des structures porteuses en arches à l’extérieur du bâti. Puis les services du CRDP sont transférés et c’est l’Atelier Canopé qui y prendra place. Et depuis près de 50 ans, le bâtiment a vieilli et « des parties de béton tombaient sur la voirie », relève Arnaud Boyer, architecte du cabinet clermontois PM+AB.

« Conserver l’esprit originel du bâtiment »

« Nous avons voulu conserver l’esprit originel du bâtiment, continue l’architecte, mais en raison de ses faibles qualités en matière d’isolation, l’enveloppe en sera réhabilitée, notamment avec un enrobage des structures porteuses, une isolation recouverte d’une tôle d’aluminium dorée. » L’ensemble des 4 500 m2 intérieurs vont également être réaménagés dans un esprit « tertiaire contemporain ».

Pour le moment, le chantier consiste à désamianter le site, depuis septembre. Les travaux vont réellement débuter en février prochain. Pour le rectorat, il s’agit d’une opération de taille visant « une meilleure performance énergétique » et surtout « le regroupement de plusieurs services », remarque Karim Benmiloud. Le projet de réhabilitation se monte à 4,5 M€, dont 3 M€ sont investis par l’Éducation nationale et 1,5 M€ par l’État. Et le rectorat a mis un point d’honneur à ce que la plupart des 14 lots soient attribués à des entreprises auvergnates.

Le site restructuré ouvrira ses portes en février 2021.
Le site restructuré ouvrira ses portes en février 2021.

À terme, le nouveau bâtiment accueillera 150 personnes et trois pôles. Un pôle de prospective métier et d’orientation, avec un nouveau CIO (Centre d’information et d’orientation) et « une volonté de renouveler l’image des CIO ». Un pôle d’examens et de concours prendra également place rue d’Amboise ainsi qu’un pôle de coopération scientifique avec le Lapsco (Laboratoire de psychologie sociale et cognitive).

par  J.-Ph. M.
  • Tous droits réservés 2020 Le Semeur Hebdo
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  • Parution : Hebdomadaire
  • Diffusion : 6 728 ex. (Diff. payée Fr.) - © OJD DSH 2018-2019
 
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  • vendredi 10 janvier 2020
  • Édition(s) : Edition Principale
  • Page 11
  • 1072 mots -4 min

Le volcan sous-marin mahorais surveillé de près depuis La Réunion

Le Réseau de surveillance volcanologique et sismologique de Mayotte (REVOSIMA) est la structure en charge de la surveillance de l'activité volcanique et sismique de la région de Mayotte. Le point sur cette nouvelle entité qui sera chapeautée par l'Observatoire volcanologique du piton de la Fournaise.

Depuis mai 2018, Mayotte subit la succession impressionnante de nombreux séismes, qui se sont produits en mer au large à l'est de l'île. Plusieurs d'entre eux ont été fortement ressentis par les habitants. Un an plus tard et après une mission scientifique impliquant le navireMarion Dufresne, le mois de mai 2019 marque la découverte d'un volcan. Il est localisé à 50 km à l’est de l’île et à 3,5 km de profondeur. Sa taille actuelle est évaluée à 800 m de hauteur avec une base de 4 à 5 km de diamètre. Le panache de fluides volcaniques de 2 km de hauteur n’atteint cependant pas la surface de l’eau. Une découverte qui permet enfin de mieux comprendre les séismes constatés sur l'île depuis un an. Présentée comme "la réponse scientifique et opérationnelle à cette crise", cette nouvelle structure permet un suivi de l’activité volcanologique et sismologique en temps réel et en continu. "Le REVOSIMA a une triple vocation. Tout d'abord il permet de développer les connaissances scientifiques sur les différents phénomènes : les activités sismologiques et telluriques, les mouvements et déformations et la sismicité. Dans un deuxième temps, il permet d'identifier puis de transmettre aux autorités en charge de la sécurité civile les alertes sur les phénomènes observés. Enfin, il permet de diffuser une information régulière à toutes les parties prenantes et à la population, conformément à l'exigence constante de transparence", explique Aline Peltier, directrice de l'Observatoire volcanologique du piton de la Fournaise (OVPF). À partir du 1er février prochain, l'OVPF sera donc missionné de la surveillance de la zone d'activité mahoraise. Une tâche supplémentaire qui vient s'ajouter à la surveillance du piton de la Fournaise. "Pour la surveillance, l'OVPF dispose déjà de protocoles et de routines journaliers pour s'assurer du bon fonctionnement des appareils de mesure, mais aussi pour suivre l'activité du piton de la Fournaise. Nous avons également un dispositif d'alarme en cas d'activité à la hausse. Ces protocoles et routines seront étendus aux données du réseau en place à Mayotte", précise Aline Peltier. Fort heureusement, des moyens supplémentaires ont été alloués afin de faire fonctionner le REVOSIMA. Des investissements de l'État ont donc permis d'augmenter la masse salariale. Des emplois qui seront pérennisés au-delà, en impliquant différents ministères. "Concernant l'OVPF, 4 postes supplémentaires vont être financés à partir de février-mars prochain, et des moyens supplémentaires seront alloués à l'OVPF pour son fonctionnement mais également pour l'installation de nouvelles stations de surveillance sur Mayotte. Ces stations seront installées par l'OVPF en collaboration avec les organismes partenaires du REVOSIMA. Deux postes supplémentaires vont être financés également à l'IPGP à Paris et un poste au BRGM à Mayotte", détaille Aline Peltier. À ces emplois viennent s'ajouter des moyens en mer pour étendre le réseau de surveillance. Dans un communiqué, l'État assure être "pleinement mobilisé" et a tenu à afficher un engagement "renouvelé et renforcé", à travers ce nouvel outil. "Depuis le début du phénomène de séismes, l’État adapte en continu, en fonction de l’éclairage des scientifiques, les mesures de surveillance et de prévention pour faire face à ce phénomène géologique exceptionnel qui impacte la population mahoraise et plus largement cette partie de l’océan Indien", peut-on lire dans ce communiqué. Par ailleurs, ces éléments de connaissance nouveaux seront partagés au niveau international dans la zone de l’océan Indien, car ce phénomène exceptionnel ne cesse de fasciner la communauté scientifique. Laurence Gilibert ______ L'actualité du volcan sous-marin de Mayotte Une étude publiée récemment dans la prestigieuse revue "Nature"*, fait état du "Drainage d'un réservoir de magma profond près de Mayotte." Dans cette étude, les scientifiques y décrivent "la poche de magma la plus grande et la plus profonde jamais observée à ce jour dans le manteau supérieur terrestre.""Nous identifions environ 7 000 tremblements de terre volcano-tectoniques et 407 signaux sismiques à très longue période. Les premiers tremblements de terre ont migré vers le haut en réponse à une digue magmatique se propageant de la profondeur de Moho à la surface, tandis que les événements ultérieurs ont marqué la rupture progressive du toit d'un réservoir de magma, déclenchant sa résonance. Une analyse de la sismicité et de la déformation à très longue période suggère qu'au moins 1,3 km3 de magma s'est écoulé d'un réservoir de 10 à 15 km de diamètre à 25 à 35 km de profondeur", précisent ainsi les auteurs de cette étude. "Même si l'activité sismique est beaucoup plus faible en nombre et en intensité que celle enregistrée en mai-juin 2018, elle se poursuit avec une moyenne actuellement d'une vingtaine de séismes par jour. D'ailleurs, deux séismes ont été ressentis en ce début d'année les 1er et 2 janvier d'une magnitude de 4,8 et 5" précise Aline Peltier, directrice de l'OVPF. Le dernier bulletin de l’activité sismo-volcanique à Mayotte, publié par le REVOSIMA, note quant à lui que l'activité sismique principale"est toujours concentrée à 5-15 km de Petite-Terre, à des profondeurs de 25-51 km. Une sismicité plus faible en nombre et en énergie, avec une faible magnitude comprise entre 1 et 2,5, est également toujours enregistrée proche de Petite-Terre", rapporte le bulletin. Le REVOSIMA enregistre toujours des signaux sismiques "d’une amplitude assez forte qui n’avait pas été atteinte depuis plusieurs mois. Ces signaux sont habituellement associés à des résonances et des mouvements de fluide magmatique ou hydrothermale." Autre point notable, l'île continue de s'affaisser et de se déplacer. Plusieurs GPS disposés afin de mesurer les mouvements de surface indiquent"un déplacement d’ensemble des stations GPS de Mayotte vers l’est d’environ 19 à 21 cm et un affaissement d’environ 9 à 16 cm selon leur localisation sur l’île. Un ralentissement des déplacements est observé depuis avril-mai 2019", précise cependant le bulletin. Toutes les informations relatives à l'activité sismo-volcanique de Mayotte sont consultables sur la page web dédiée de l'IPGP au REVOSIMA. *(Cesca, S., Letort, J., Razafindrakoto, H.N.T. et al. Drainage of a deep magma reservoir near Mayotte inferred from seismicity and deformation. Nat. Geosci.). L.Gi ___Les acteurs du REVOSIMA  Le REVOSIMA a en charge la surveillance de l'activité volcanique et sismique de la région de Mayotte. L’Institut de Physique du Globe de Paris (IPGP) opère ce réseau à travers l’Observatoire volcanologique du piton de la Fournaise (OVPF-IPGP) avec l'appui du BRGM et sa direction régionale à Mayotte. Le REVOSIMA est soutenu par un étroit partenariat scientifique et technique avec l’Ifremer, le CNRS, le BRGM, l’IPGS et le RENASS, l’IRD, l’IGN, l’ENS, l’Université de La Réunion, l’Université Clermont Auvergne, le CNES, Météo France, et le SHOM. Laurence Gilibert

Aline Peltier, directrice de l'Observatoire volcanologique du piton de la Fournaise (photo d'archives).
Aline Peltier, directrice de l'Observatoire volcanologique du piton de la Fournaise (photo d'archives).
"La poche de magma la plus grande et la plus profonde jamais observée à ce jour dans le manteau supérieur terrestre", selon la revue scientifique "Nature".
"La poche de magma la plus grande et la plus profonde jamais observée à ce jour dans le manteau supérieur terrestre", selon la revue scientifique "Nature".
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  • Parution : Quotidienne
 
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  • jeudi 9 janvier 2020 22:02
  • 829 mots -3 min
: The Conversation

Hyperconnexion en classe : la bataille n’est pas perdue

À une époque où le digital infiltre le quotidien et les salles de classe, les chercheurs s’interrogent, voire même s’inquiètent, de cette place grandissante dans le monde de l’enseignement.

D’ailleurs, quel enseignant n’a pas déjà surpris des étudiants en train de faire sur leur ordinateur des activités n’ayant aucun lien avec le cours?

Au-delà de l’intérêt ou du désintérêt pour une matière, ces attitudes posent aussi la question des menaces sur les capacités de concentration des jeunes. Retour sur ces inquiétudes et sur quelques-unes des pistes qui se dessinent pour contrer ce phénomène.

Menaces sur l’attention

Au-delà des alertes sur l’impact négatif des écrans sur le développement des enfants, soulevés notamment par l’ouvrage de Michel Desmurget, La Fabrique du crétin digital, des chercheurs se sont penchés plus spécifiquement sur l’irruption du numérique dans les écoles et universités et la manière.

Doctorante à l’université Clermont-Auvergne, Juliette Robert s’est par exemple intéressée à la déconcentration engendrée par ordinateurs et téléphones pendant les cours. Plutôt que les documents pédagogiques qui accompagnent les séances, les étudiants auraient tendance à favoriser des activités de divertissement, notamment sur les réseaux sociaux.

Quasiment tous les enseignants sont confrontés au phubbing, ce syndrome de consultation quasi addictif de son smartphone y compris lors d’interactions sociales.

Le débat sur l’utilisation des ordinateurs en salle de cours n’est pas nouveau mais il a pris une ampleur considérable avec la génération dite «digital native». Ce constat est partagé également dans l’ouvrage de Bruno Patino, la civilisation du poisson rouge, qui indique que les chercheurs de Google ont montré que la durée d’attention de la génération des millennials n’excède pas 9 secondes, soit une seconde de plus que le poisson rouge.

Read more: Lire sur papier, lire sur écran : en quoi est-ce différent?

Les écrans ont ainsi détourné l’attention des étudiants de l’enseignant et ont grandement fragilisé le rôle de ce dernier dans l’apprentissage, ce dernier devant même parfois se justifier des connaissances diffusées face au moteur de recherche Google…

Bien entendu, les conséquences de l’utilisation des smartphones sont liées d’abord à son usage comme le souligne François Taddéi. Ceci dit, plusieurs recherches en sciences de l’éducation convergent vers le fait que des étudiants qui prennent des notes manuscrites ont de meilleurs résultats scolaires que ceux qui en prennent avec leur ordinateur.

Repenser les cours

Devant ce constat et cette problématique d’attention partagée unanimement au sein des établissements, des alternatives et quelques expérimentations ouvrent des pistes qui tendent à se généraliser dans plusieurs institutions. D’abord, on peut retravailler le rythme et l’interactivité des cursus.

C’est ce que nous avons fait au sein du pôle Léonard de Vinci en misant sur la classe inversée – ce dispositif qui consiste à demander un travail préparatoire plus important hors de la salle de classe pour favoriser des modalités de contrôle des connaissances et des échanges plus interactifs en cours.

Read more: Classes inversées, retour sur un phénomène précurseur (1)

L’expérimentation peut même être poussée jusqu’à ce que ce soit le matériau créé par les étudiants qui constituent le support de cours avec des outils comme des wikis, voire même à ce que les étudiants choisissent les connaissances les plus appropriées pour co-construire le cours avec l’enseignant pour illustrer le concept de classe renversée.

Les enseignants dans les modules de marketing de première année ont également retravaillé le format de leurs cours en modifiant le rythme et en variant les supports (utilisation de vidéos, quiz en ligne, sondage pendant le cours pour avoir l’opinion des étudiants, etc.) tout en y associant des principes de gamification.

Responsabiliser les étudiants

Enfin, dans d’autres établissements, certains enseignants ont même été jusqu’à proscrire l’utilisation des ordinateurs et smartphones dans la salle de classe. Cela nécessite une explication au départ avec les étudiants du contrat moral et un certain talent pour capter leur attention durant toute la durée de la séance, mais certains étudiants reconnaissent volontiers les bénéfices d’apprendre sans avoir les yeux rivés sur des écrans.

Ce travail de pédagogie est important aussi pour développer une réelle prise de conscience du pouvoir des écrans sur l’apprentissage auprès des étudiants. Au sein du pôle Léonard de Vinci, les étudiants de première année ont ainsi pu suivre des formations conçues par des chercheurs en neurosciences pour les sensibiliser aux dangers des écrans et sur la manière d’utiliser les ordinateurs et smartphones dans l’apprentissage des connaissances avec des techniques simples mais efficaces.

Cette thématique sera également traitée lors d’un hackathon pour les étudiants de quatrième année : «hyperconnexion et transparence numérique : quelles solutions alternatives pour 2030?»

Au-delà de la sensibilisation des étudiants aux problèmes de surcharge mentale et d’économie de l’attention, l’idée est de les rendre acteurs eux-mêmes de solutions créatives et originales pour faire face à cette problématique de l’attention qui se retrouve aussi de plus en plus dans le monde de l’entreprise.

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Les capacités des smartphones, et leur pouvoir de distraction, ont augmenté de manière exponentielle ces dernières années. Shutterstock/Andrey Suslov.

par  Sébastien Tran
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  • jeudi 9 janvier 2020 18:49
  • 1035 mots -4 min
: News Tank Education

Université Côte d'Azur : Jeanick Brisswalter élu président

Paris - Publié le jeudi 9 janvier 2020 à 17 h 38 - Mouvement n° 171954

Jeanick Brisswalter, professeur des universités en sciences du sport, est élu président de l'établissement expérimental Université Côte d'Azur, par le conseil d'administration, le 09/01/2020, avec 31 voix pour et sept abstentions.

Il devient le premier président de cet établissement créé par décret publié au Journal officiel le 26/07/2019, et qui s'est substitué le 01/01/2020 à l'Université de Nice et à la Comue Université Côte d'Azur. Il était le seul candidat.

Docteur en physiologie de l'Université Paris Descartes (aujourd'hui Université de Paris), Jeanick Brisswalter est professeur des universités à l'Université de Nice Sophia Antipolis depuis 2010. Il a été doyen de la faculté des sciences du sport de 2014 à 2016, date à laquelle il prend la responsabilité de vice-président de la commission recherche de l'Université de Nice Sophia Antipolis (dans l'équipe de Frédérique Vidal avant sa nomination comme ministre de l' Esri

, puis d' Emmanuel Tric ), et vice-président en charge de la recherche de la Comue UCA

Les listes soutenant sa candidature, « UCA Ensemble », avaient obtenu neuf sièges au conseil d'administration lors de l'élection pour les conseils centraux, le 09/12/2019. Les listes concurrentes, « Service Public et Démocratie Universitaire », soutenues par les sections syndicales de la FSU

et de Sud Education avaient obtenu sept sièges. Chez les personnels Biatss

, le SNPTES

a obtenu un siège, et chez les étudiants, la Fage

deux sièges et l' UNI

un.

Les quatre axes de la politique du nouveau président

L'université indique que la politique mise en place par le nouveau président et son équipe reposera sur quatre piliers principaux :

« Renforcer les liens entre la recherche, l'innovation et la valorisation, afin de développer le potentiel scientifique d'Université Côte d'Azur, qui repose sur l'excellence disciplinaire, la transdisciplinarité et l'innovation.

Positionner Université Côte d'Azur comme un acteur majeur du développement du territoire azuréen en lien fort avec l'écosystème local, national et international.

Promouvoir une formation d'excellence pour les étudiants et les professionnels, afin de leur fournir les connaissances et compétences dont ils ont besoin pour être des acteurs de la résolution des problématiques complexes du monde actuel.

Développer la vie universitaire, dans le nouveau périmètre d'Université Côte d'Azur, en vue d'améliorer les conditions de travail et la vie dans les campus, de dynamiser cette dernière par la culture et le sport, de (re)valoriser le patrimoine et de promouvoir toutes les actions qui permettent aux différents acteurs de la communauté universitaire de s'engager dans leur métier et de s'y épanouir. »

Les principales caractéristiques de l'établissement expérimental

L'Université Côte d'Azur intègre en tant qu'établissements-composantes, l'Observatoire de la Côte d'Azur, la Villa Arson, le Centre international de recherche musicale, l'Institut de formation en masso-kinésithérapie et l'École régionale d'acteurs de Cannes et Marseille, qui conservent leur personnalité morale.

D'autres établissements sont associés à Université Côte d'Azur, notamment Skema Business School, à laquelle sera substituée sa future filiale azuréenne.

Le président est assisté d'un comité de pilotage chargé de préparer les décisions stratégiques d'Université Côte d'Azur.

Université Côte d'Azur est structurée autour de composantes académiques sans personnalité morale, notamment des EUR (écoles universitaires de recherche), des instituts et écoles soumis aux dispositions du code de l'éducation (un Inspé

, un IUT

, un IAE

, une école polytechnique et des UFR

de médecine, pharmacie et odontologie) ainsi que d'autres types de composantes telles que des instituts thématiques et des instituts d'innovation et de partenariat.

L'offre de formation de niveau licence est organisée autour de « portails » disciplinaires.

Universités : liste des présidentes et présidents en exercice

Ce tableau présente la liste des présidents en exercice dans les universités françaises ainsi qu'au Cnam et à l'Institut national universitaire JF Champollion. Il indique pour chacun des établissements, le nom du président, sa date d'élection et le nombre de mandats exercés dans cette université, ainsi que des informations sur son statut et sa spécialité.

Universités françaises au 07/01/2020

Mandat

Université Côte d'Azur (EPE)

Université Grenoble Alpes (EPE)

Aix Marseille Université

Université Polytechnique des Hauts-de-France

Université Paul Sabatier Toulouse 3

Université Sorbonne Nouvelle Paris 3

Université Perpignan Via Domitia

Université de Paris

Université de Toulon

Université de Nîmes

Université Paris Sud

Université Toulouse 2 Jean Jaurès

Université Paris Est Créteil

Université de Lille

Sorbonne Université

Université de Versailles Saint Quentin en Yvelines

Université de Guyane

Université de Polynésie française

Université des Antilles

Université Clermont Auvergne

Université de Strasbourg

Université Paris Dauphine

Université Paris 8 Saint-Denis Vincennes

Université de Picardie Jules Verne

Université de la Réunion

1 à 25 sur 71

Jeanick Brisswalter

Parcours

Université Côte d'Azur (EPE)

Président

Université Nice Sophia Antipolis

Vice-président recherche

Université Côte d'Azur

Vice-président en charge de la recherche

Université Nice Sophia Antipolis

Doyen de la Faculté des Sciences du Sport

Université Nice Sophia Antipolis

Fondateur et directeur du laboratoire de motricité humaine, éducation sport santé

Université de Toulon

Directeur du laboratoire d'ergonomie sportive

Université Côte d'Azur (EPE)

Date de création

Décret du 25/07/2019

Statut

EPCSCP de type expérimental

Tutelles

Ministère chargé de l'enseignement supérieur et de la recherche

Implantations (dont siège)

Nice

Composantes

Cinq établissements-composantes :

• l'Observatoire de la Côte d'Azur ;

• la Villa Arson ;

• le Centre international de recherche musicale ;

• l'Institut de formation en masso-kinésithérapie ;

• l'École régionale d'acteurs de Cannes et Marseille.

PIA

Idex UCA Jedi

Associés et partenaires

Établissements associés

• Skema Business School via sa future filiale azuréenne ;

• Le Conservatoire à rayonnement régional de Nice ;

• Le Pôle national supérieur de danse Rosella Hightower ;

• L'École supérieure de réalisation audiovisuelle de Nice ;

• La Sustainable Design School;

• Le Centre Antoine Lacassagne.

Présidence

Président : Jeanick Brisswalter (élu le 09/01/2020)

Dernières news

Université Côte d'Azur : Jeanick Brisswalter élu président

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  • jeudi 9 janvier 2020
  • Édition(s) : Haute-Loire, Clermont Métropole
  • 362 mots -1 min

Situé au 15, rue d'Amboise, le site de l'Éducation nationale va regrouper trois pôles en 2021

L'ex-CRDP entame son lifting complet

En travaux depuis février 2019, le site Amboise, situé au numéro 15 de la rue éponyme, dans le centre-ville de Clermont-Ferrand, va voir son lifting global s'accélérer dans les prochaines semaines.

Va démarrer, très bientôt, la réfection complète de l'enveloppe du bâtiment (façade, huisseries, toiture), afin d'améliorer les performances énergétiques du lieu construit au début des années 1970 par l'architecte Georges Noël.

« On va travailler sur l'isolation (par l'extérieur) et le réaménagement complet du bâtiment intérieur afin de rendre attractif ce lieu pour les personnels », indique le recteur de l'académie de Clermont-Ferrand, Karim Benmiloud, venu sur place lundi 6 janvier pour lancer officiellement cette phase de réhabilitation.

L'Éducation nationale entend faire de ce site « historique » il a hébergé à partir de 1975 le Centre régional de documentation pédagogique, puis dernièrement le réseau de création et d'accompagnement pédagogiques Canopé un centre phare dans lequel, début 2021, seront regroupés « un pôle de prospective métier et d'orientation, un pôle des examens et un pôle de coopération scientifique et pédagogique sur les sciences cognitives avec l'Université Clermont Auvergne ».

Dans le détail, le Laboratoire de psychologie sociale et cognitive (Lapsco), installé sur le site Carnot, voisin de l'Université Clermont Auvergne, viendra y développer l'étude des technologies numériques adaptées à l'éducation.

Les services du CIO de Clermont et de l'Onisep Auvergne y seront aussi installés. Enfin, un pôle examens et concours y sera transféré.

Au total, quelque 150 personnels devraient, à cet horizon, être hébergés au n° 15 de la rue d'Amboise.

Le montant des travaux se chiffre à 4,55 millions d'euros. Un chantier dans lequel sont investies de nombreuses PME auvergnates.

Nicolas Faucon nicolas.faucon@centrefrance.com

  • Tous droits réservés La Montagne 2020
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  • Parution : Quotidienne
  • Diffusion : 148 212 ex. (Diff. payée Fr.) - © OJD DSH 2018-2019
  • Audience : 582 000 lect. (LNM) - © AudiPresse One 2017
 
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  • jeudi 9 janvier 2020
  • Page 11
  • 343 mots -1 min
Le_Puy_Eveil

En bref

Groupe géologique Conférence de Christian Nicollet

Le Groupe géologique de Haute-Loire (GGHL) et l'atelier Canopé 43 vous invitent à la conférence, ouverte à tous, de Christian Nicollet, professeur émérite au laboratoire Magmas et Volcans de l'Université Clermont-Auvergne de Clermont-Ferrand. Elle aura pour thème : « Mesure du temps en géologie par des méthodes actuelles et avec des exemples régionaux ». Cette conférence aura lieu samedi 18 janvier à 16 h 45 à l'Atelier Canopé 43 - IUT - ESPE, 8 rue Jean-Baptiste-Fabre, au Puy-en-Velay. Entrée gratuite.

Permanences Opération programmée d'amélioration de l'habitat

Dans le cadre de l'OPAH RU et de l'OPAH Communautaire, la SPL prévoit de tenir plusieurs permanences en janvier : mercredi 15 janvier à Bains (salle sous la mairie) de 9 heures à 11 heures ; mercredi 22 janvier à Vorey-sur-Arzon (salle des associations) de 9 heures à 11 heures et mercredi 29 janvier au Puy-en-Velay (local 34 rue Pannessac) de 9 heures à 11 heures.

Assemblée Civam Apicole du Velay

Le Civam Apicole du Velay, rucher école du Haut-Allier, tiendra son assemblée générale, le samedi 1 er février à 14 h 30, dans la salle polyvalente d'Aiguilhe (derrière l'école sur la rocade d'Aiguilhe). La salle sera ouverte à partir de 13 h 30 pour le renouvellement des adhésions.

Le président et les membres du bureau invitent tous les adhérents et futurs adhérents à y participer afin de faire le bilan de l'année 2019 et de valider les programmes de formation apicole proposés pour 2020. L'assemblée se terminera avec le verre de l'amitié.

École Vente de brioches

Samedi 11 janvier, l'Apel de l'école Sainte-Thérèse du Val-Vert propose une vente de brioches fabriquées par Yann Sabot (deux formats 4/6 parts et individuelles), près de la mairie du Puy, de 7 h 30 à 13 heures.

  • Tous droits réservés L&#39;Eveil De La Haute Loire 2020
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  • mardi 7 janvier 2020 19:35
  • 1177 mots -5 min
: News Tank Education

Université Grenoble Alpes : Yassine Lakhnech élu président

Paris - Publié le mardi 7 janvier 2020 à 18 h 36 - Mouvement n° 171900 Yassine Lakhnech, directeur exécutif recherche et valorisation de l' Idex

UGA

, est élu président de l'établissement expérimental Université Grenoble Alpes, pour un mandat de quatre ans, par le conseil d'administration avec 24 voix pour, neuf contre et huit abstentions, le 07/01/2020.

Il succède à Patrick Lévy , président de l'UGA depuis janvier 2018, qui exerçait les attributions de président de l'établissement expérimental depuis le 01/01/2020 et jusqu'à l'élection de son premier président.

Docteur en informatique de l'Université de Kiel (Allemagne) en 1996, Yassine Lakhnech est enseignant-chercheur dans cette discipline depuis 1999. Il est directeur du pôle de recherche MathSTIC de 2008 à 2012, avant de devenir VP

recherche et valorisation de l'Université Joseph Fourier - Grenoble 1 jusqu'en 2016. Il est directeur exécutif recherche et valorisation de l' Idex

UGA depuis 2016.

La liste « Ensemble pour l'Université intégrée », seule liste non syndicale, qui portait la candidature de Yassine Lakhnech, n'avait pas obtenu la majorité aux élections du CA

par les conseils centraux, le 10/12/2019. Elle comptait huit sièges sur les 28, Yassine Lakhnech ne faisant pas partie des membres élus.

Son élection s'inscrit dans le cadre de la création de l'université intégrée réunissant sous la forme d'un établissement expérimental l'université, la Comue

, Grenoble INP

, l' Ensag

et l' IEP

Grenoble, au 01/01/2020. Le décret de création du nouvel établissement portant approbation de ses statuts a été adopté par les différentes instances en juillet 2019 et publié au JO

, le 31/10/2019.

« Cette université a l'ambition d'être un moteur de développement pour le territoire et de contribuer à la visibilité et à l'attractivité de l'enseignement supérieur et de la recherche français », déclare Yassine Lakhnech.

Les compétences du président selon les statuts de l'Université Grenoble Alpes

Le président est élu à la majorité absolue des membres du CA

parmi les E-C

, chercheurs, professeurs ou MC

, associés ou invités, en exercice, ou tous autres personnels assimilés, sans condition de nationalité.

Le mandat du président est d'une durée de quatre ans , renouvelable une fois. Sa limite d'âge est fixée à 68 ans : il peut toutefois rester en fonctions jusqu'au 31/08 suivant la date à laquelle cet âge est atteint.

Les fonctions de président sont incompatibles avec :

celles de membre élu du conseil académique, de directeur de composante académique ou élémentaire, d'école ou d'institut ou de toute autre structure interne de l' EPE

et avec celles de dirigeant exécutif de tout établissement public à caractère scientifique, culturel et professionnel ou de l'une de ses composantes ou structures internes.

Parmi ses compétences, le président :

peut demander communication de tout document financier ou projets de délibérations budgétaires, des établissements-composantes pour vérifier qu'ils respectent la stratégie, les orientations et les délibérations associées de l'EPE. En cas de contradiction manifeste, il peut demander la révision du budget conformément à la procédure prévue à l'Article 64 ;

installe, sur proposition conjointe du conseil d'administration et du conseil académique, une mission « égalité entre les femmes et les hommes » ;

conduit un dialogue de gestion avec les laboratoires auquel les organismes de recherche cotutelles et les établissements-composantes tutelles-associées participent : ce dialogue peut être délégué à un établissement-composante qui en est tutelle-associée ;

soumet à l'approbation du CA de l'EPE le recrutement dans un établissement-composante d'un E-C, enseignant et chercheur ou assimilé, « en cas de non-respect manifeste de la stratégie de l'EPE ».

Universités : liste des présidentes et présidents en exercice

Ce tableau présente la liste des présidents en exercice dans les universités françaises ainsi qu'au Cnam et à l'Institut national universitaire JF Champollion. Il indique pour chacun des établissements, le nom du président, sa date d'élection et le nombre de mandats exercés dans cette université, ainsi que des informations sur son statut et sa spécialité.

Universités françaises au 07/01/2020

Mandat

Université Grenoble Alpes

Aix Marseille Université

Université Polytechnique des Hauts-de-France

Université Paul Sabatier Toulouse 3

Université Sorbonne Nouvelle Paris 3

Université Perpignan Via Domitia

Université de Paris

Université de Toulon

Université de Nîmes

Université Paris Sud

Université Toulouse 2 Jean Jaurès

Université Paris Est Créteil

Université de Lille

Sorbonne Université

Université de Versailles Saint Quentin en Yvelines

Université Nice Sophia Antipolis

Université de Guyane

Université de Polynésie française

Université des Antilles

Université Clermont Auvergne

Université de Strasbourg

Université Paris Dauphine

Université Paris 8 Saint-Denis Vincennes

Université de Picardie Jules Verne

Université de la Réunion

1 à 25 sur 71

Yassine Lakhnech

Parcours

Université Grenoble Alpes (EPE)

Président

Université Grenoble Alpes

Enseignant-chercheur en informatique

Univ Grenoble Alpes (Comue)

Directeur exécutif recherche et valorisation de l'Idex

Université Joseph Fourier - Grenoble 1

Vice-président recherche et valorisation

Univ Grenoble Alpes (Comue)

Directeur du pôle de recherche MathSTIC

Êtablissement & diplôme

Kiel University

Thèse en informatique et mathématiques

Yassine Lakhnech est spécialiste en informatique théorique, plus précisément dans le domaine de la sécurité et sûreté prouvées des systèmes informatiques et de la cryptographie, et des liens entre la logiques formelles et l'informatique.

Il a notamment :

• participé à la coordination de la mise en place du premier master « informatique et mathématiques » au moment du passage au LMD et de la réflexion sur l'offre de formation en informatique en licence et en master à l'Université Joseph Fourier - Grenoble 1 (devenue UGA) ;

• participé à la mise en place et a co-dirigé le pôle de recherche MathSTIC ;

• initié et coordonné le projet Pilsi qui a donné naissance au bâtiment Imag ;

• participé à la coordination de la réflexion et au montage du Labex Persyval-Lab ;

• participé au montage et au suivi du projet Idex Univ. Grenoble Alpes et est impliqué dans la réflexion et la construction de l'université intégrée.

Université Grenoble Alpes (EPE)

L'Université Grenoble Alpes est un établissement public à caractère scientifique, culturel et professionnel expérimental au sens de l'article 1 de l'ordonnance du 12/12/2018.

Date de création

Statut

EPCSCP de type expérimental

Tutelles

Ministère chargé de l'enseignement supérieur

Siège

Grenoble

Missions

• Être une université internationale, visible et attractive, ancrée dans son territoire, moteur du développement économique, social et culturel.

• Répondre aux transformations majeures de la société par une formation riche et diverse, une recherche qui repousse les limites du savoir, une diffusion de la connaissance et un développement de l'esprit critique, permettant d'appréhender les transformations sociétales et d'en être des acteurs avertis.

• Regrouper les forces de l'ESR du site dans le respect de la diversité et des différences pour répondre efficacement à ces enjeux dans un contexte de compétition internationale toujours plus intense.

Composantes

Trois établissements-composantes :

• Grenoble INP ;

• IEP de Grenoble ;

• Ensa de Grenoble.

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  • mardi 7 janvier 2020 10:00
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CLERMONT-FERRAND

Quel premier bilan pour le frigo solidaire, issu des budgets participatifs de la Ville de Clermont-Ferrand ?

Issu du budget participatif de la Ville de Clermont-Ferrand, un frigo solidaire a été installé fin juin aux Marchés de Max et Lucie, 60 avenue Charras, à Clermont-Ferrand. Premier bilan après près de huit mois d’installation.

Le timing n’était pas bon. « En juin, les étudiants sont tous partis. Notre cœur de cible, au départ, c’était eux. » Un moindre mal, selon Ève Ernst, membre de l’association étudiante de la faculté d’économie Horizons Métissés (HoMe), à l’origine de l’installation, en juin dernier, d’un frigo solidaire, aux Marchés de Max et Lucie, 60 avenue Charras. « Les travaux sur l’avenue n’ont pas aidé non plus », avoue Ève Ernst.

« Les bénéficiaires se sont diversifiés. On touche un public différent, allant de la mère de famille au sans domicile fixe, en passant par le cadre »

Le but de ce frigo solidaire ? Encadrer la distribution de nourriture gratuite, à destination des personnes aux ressources limitées. « Il est donc vecteur de démocratie et de solidarité. Il faillait qu’il soit utile à tous les Clermontois, c’est mission accomplie », se réjouit Ève Ernst.

Un premier bilan positif pour cette initiative, faisant partie des 32 projets retenus dans le cadre du financement participatif de la ville de Clermont-Ferrand.

Après presque huit mois d’installation, l’association prépare la suite. Même si les dépôts sont nombreux, bien plus qu’escompté, l’association souhaite élargir les sources d’approvisionnement au-delà des particuliers. En commençant par les commerçants. « Les restaurants, par exemple, sont habilités à déposer des plats chauds et préparés. Les boulangeries ont aussi énormément de surplus », explique Ève Ernst.

À Clermont-Ferrand, un camion douche roulera bientôt à la rencontre des SDF

Avec la loi anti-gaspillage de leur côté, l’association étudiante espère que son frigo solidaire pourra permettre aux commerçants clermontois de donner leurs produits frais consommables.

Par ailleurs, de nouvelles installations de frigo solidaires sont dans les cartons. L’éventuel nouveau frigo pourrait être installé à LieU’topie, l’association solidaire étudiante, installée rue Kessler.

À proximité des étudiants. Sous réserve de fonds suffisants. « Il faut savoir qu’un frigo coûte 1.500 €, détaille Ève Ernst. Nous sommes une petite structure, Nous fonctionnons avec des petits budgets. »

Pour pouvoir récolter cet argent, l’association espère remporter le Prix de l’engagement étudiant organisé par l’Université Clermont-Auvergne, le CROUS, la Fondation de l’UCA et la Ville de Clermont-Ferrand, dont les résultats seront révélés le 5 février 2020.

Comment ça marche?? Il n’existe aucun prérequis pour pouvoir bénéficier du frigo solidaire, installé aux Marchés de Max et Lucie, 60 avenue Charras. Le but est de pouvoir se servir, mais en contrepartie, et selon les moyens, remettre une denrée à l’intérieur du frigo, produit frais inclus, respectant une date limite de consommation raisonnable.

Chloé Tridera

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CLERMONT-FERRAND

Quel premier bilan pour le frigo solidaire, issu des budgets participatifs de la Ville de Clermont-Ferrand ?

Issu du budget participatif de la Ville de Clermont-Ferrand, un frigo solidaire a été installé fin juin aux Marchés de Max et Lucie, 60 avenue Charras, à Clermont-Ferrand. Premier bilan après près de huit mois d’installation.

Le timing n’était pas bon. « En juin, les étudiants sont tous partis. Notre cœur de cible, au départ, c’était eux. » Un moindre mal, selon Ève Ernst, membre de l’association étudiante de la faculté d’économie Horizons Métissés (HoMe), à l’origine de l’installation, en juin dernier, d’un frigo solidaire, aux Marchés de Max et Lucie, 60 avenue Charras. « Les travaux sur l’avenue n’ont pas aidé non plus », avoue Ève Ernst.

« Les bénéficiaires se sont diversifiés. On touche un public différent, allant de la mère de famille au sans domicile fixe, en passant par le cadre »

Le but de ce frigo solidaire ? Encadrer la distribution de nourriture gratuite, à destination des personnes aux ressources limitées. « Il est donc vecteur de démocratie et de solidarité. Il faillait qu’il soit utile à tous les Clermontois, c’est mission accomplie », se réjouit Ève Ernst.

Un premier bilan positif pour cette initiative, faisant partie des 32 projets retenus dans le cadre du financement participatif de la ville de Clermont-Ferrand.

Après presque huit mois d’installation, l’association prépare la suite. Même si les dépôts sont nombreux, bien plus qu’escompté, l’association souhaite élargir les sources d’approvisionnement au-delà des particuliers. En commençant par les commerçants. « Les restaurants, par exemple, sont habilités à déposer des plats chauds et préparés. Les boulangeries ont aussi énormément de surplus », explique Ève Ernst.

À Clermont-Ferrand, un camion douche roulera bientôt à la rencontre des SDF

Avec la loi anti-gaspillage de leur côté, l’association étudiante espère que son frigo solidaire pourra permettre aux commerçants clermontois de donner leurs produits frais consommables.

Par ailleurs, de nouvelles installations de frigo solidaires sont dans les cartons. L’éventuel nouveau frigo pourrait être installé à LieU’topie, l’association solidaire étudiante, installée rue Kessler.

À proximité des étudiants. Sous réserve de fonds suffisants. « Il faut savoir qu’un frigo coûte 1.500 €, détaille Ève Ernst. Nous sommes une petite structure, Nous fonctionnons avec des petits budgets. »

Pour pouvoir récolter cet argent, l’association espère remporter le Prix de l’engagement étudiant organisé par l’Université Clermont-Auvergne, le CROUS, la Fondation de l’UCA et la Ville de Clermont-Ferrand, dont les résultats seront révélés le 5 février 2020.

Comment ça marche?? Il n’existe aucun prérequis pour pouvoir bénéficier du frigo solidaire, installé aux Marchés de Max et Lucie, 60 avenue Charras. Le but est de pouvoir se servir, mais en contrepartie, et selon les moyens, remettre une denrée à l’intérieur du frigo, produit frais inclus, respectant une date limite de consommation raisonnable.

Chloé Tridera

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CLERMONT-FERRAND

L'ancien siège du CRDP rue d'Amboise à Clermont-Ferrand sera entièrement réhabilité d'ici février 2021

Présenté comme un site historique de l'Education nationale à Clermont-Ferrand, le site Amboise va être entièrement réhabilité pour regrouper trois pôles à partir de 2021.

En travaux depuis février 2019, le site Amboise, situé au 15 de la rue éponyme, dans le centre-ville de Clermont-Ferrand, va voir son lifting global s'accélerer. Devrait démarrer, dans les prochaines semaines, la réfection complète de l'enveloppe du bâtiment (façade, huisseries, toiture), afin d'améliorer les performances énergétiques du lieu construit au début des années 1970 par l'architecte Georges Noël. « On va travailler sur l'isolation (par l'extérieur) et le réaménagement complet du bâtiment intérieur afin de rendre attractif ce lieu pour lers personnels », indique le recteur de l'académie de Clermont-Ferrand, Karim Benmiloud, venu sur place lundi 6 janvier pour lancer officiellement cette phase de réhabilitation. Le recteur de l'académie de Clermont-Ferrand, Karim Benmiloud a évoqué l'avenir du site Amboise le 6 janvier en compagnie des architectes en charge du projet, Arnaud Boyer et Philippe Moinard. 

L'Education nationale entend faire de ce site « historique » - il a hébergé à partir de 1975 le CRDP (centre régional de documentation pédagogique), puis dernièrement le réseau de création et d'accompagnement pédagogiques Canopé - un centre phare dans lequel, début 2021, seront regroupés « un pôle de prospective métier et d'orientation ; un pôle des examens  ; un pôle de coopération scientifique et pédagogique sur les sciences cognitives avec l'UCA ». Dans le détail, le Lapsco (Laboratoire de psychologie sociale et cognitive), installé sur le site Carnot voisin de l'Université Clermont Auvergne, viendra y développer l'étude des technologies numériques adaptées à l'éducation. Les services du CIO de Clermont et de l'Onisep Auvergne y seront aussi installés. Enfin, un pôle examens et concours y sera transféré. Au final, quelque 150 personnels devraient, à cet horizon, être hébergés au n°15 de la rue d'Amboise. 

Le montant des travaux se chiffre à 4,55 millions d'euros. Un chantier dans lequel sont investis de nombreuses PME auvergnates. 

Nicolas Faucon

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CLERMONT-FERRAND

L'ancien siège du CRDP rue d'Amboise à Clermont-Ferrand sera entièrement réhabilité d'ici février 2021

Présenté comme un site historique de l'Education nationale à Clermont-Ferrand, le site Amboise va être entièrement réhabilité pour regrouper trois pôles à partir de 2021.

En travaux depuis février 2019, le site Amboise, situé au 15 de la rue éponyme, dans le centre-ville de Clermont-Ferrand, va voir son lifting global s'accélerer. Devrait démarrer, dans les prochaines semaines, la réfection complète de l'enveloppe du bâtiment (façade, huisseries, toiture), afin d'améliorer les performances énergétiques du lieu construit au début des années 1970 par l'architecte Georges Noël. « On va travailler sur l'isolation (par l'extérieur) et le réaménagement complet du bâtiment intérieur afin de rendre attractif ce lieu pour lers personnels », indique le recteur de l'académie de Clermont-Ferrand, Karim Benmiloud, venu sur place lundi 6 janvier pour lancer officiellement cette phase de réhabilitation. Le recteur de l'académie de Clermont-Ferrand, Karim Benmiloud a évoqué l'avenir du site Amboise le 6 janvier en compagnie des architectes en charge du projet, Arnaud Boyer et Philippe Moinard. 

L'Education nationale entend faire de ce site « historique » - il a hébergé à partir de 1975 le CRDP (centre régional de documentation pédagogique), puis dernièrement le réseau de création et d'accompagnement pédagogiques Canopé - un centre phare dans lequel, début 2021, seront regroupés « un pôle de prospective métier et d'orientation ; un pôle des examens  ; un pôle de coopération scientifique et pédagogique sur les sciences cognitives avec l'UCA ». Dans le détail, le Lapsco (Laboratoire de psychologie sociale et cognitive), installé sur le site Carnot voisin de l'Université Clermont Auvergne, viendra y développer l'étude des technologies numériques adaptées à l'éducation. Les services du CIO de Clermont et de l'Onisep Auvergne y seront aussi installés. Enfin, un pôle examens et concours y sera transféré. Au final, quelque 150 personnels devraient, à cet horizon, être hébergés au n°15 de la rue d'Amboise. 

Le montant des travaux se chiffre à 4,55 millions d'euros. Un chantier dans lequel sont investis de nombreuses PME auvergnates. 

Nicolas Faucon

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Aix-Marseille Université : Éric Berton, ancien VP innovation, élu président

Éric Berton, professeur des universités, doyen sortant de la Faculté des sciences du sport, ancien directeur de l'Institut des sciences du mouvement (

AMU

Aix-Marseille Université

CNRS

Centre national de la recherche scientifique

), est élu président d'Aix-Marseille Université par le conseil d'administration, le 06/01/2020. Il obtient 28 voix, contre cinq pour l'autre candidat, Philippe Blache, directeur de recherche.

Éric Berton succède à Yvon Berland, qui fut le premier président de l'université fusionnée, de janvier 2012 au 31/08/2019. Éric Berton était son vice-président, chargé de l'innovation et de la valorisation au cours des deux mandats.

La liste PAIR (Partagée attractive innovante rayonnante) portée par Éric Berton était arrivée en tête au conseil d'administration, lors des élections pour les conseils centraux d'Aix-Marseille Université, les 27 et 28/11/2019, avec notamment 11 sièges dans les collèges des enseignants-chercheurs.

La liste Demain AMU, portée par Philippe Blache avait obtenu trois sièges, de même que la liste AMU Ensemble, portée par Thierry Paul, professeur des universités en sciences économiques et ancien vice-président formation de l'université.

Titulaire d'un doctorat en mécanique des fluides à l'Université d'Aix-Marseille 2, Éric Berton est d'abord chargé de recherche au CNRS, puis obtient son habilitation à diriger des recherches et devient professeur des universités en 2005. Outre ses fonctions de doyen de la faculté des sciences du sport de Marseille et de directeur de laboratoire, Éric Berton a aussi présidé des incubateurs d'entreprises.

Le lien formation-recherche, l'Idex, les enjeux de RSE…

Éric Berton indiquait à News Tank, en juillet 2019, que son projet se structurait autour des missions de l'université :

« La recherche et la formation bien sûr, et aussi le lien formation-recherche, par exemple en mettant les étudiants en stage dans les laboratoires le plus tôt possible ;

la politique de site dans le cadre de l'

Idex

Initiative(s) d'excellence , en lien avec l'ensemble des partenaires notamment les organismes de recherche, et dans une démarche respectueuse et apaisée ;

le travail sur les

RH

Ressources humaines

une vraie politique de développement durable, au sens large du terme, tant sur les questions environnementales que les enjeux de

RSE

Responsabilité sociétale des entreprises

une politique culturelle ambitieuse, par exemple avec la création de prix (littéraire, artistique), et le fait que les personnels puissent accéder à une vie culturelle sur leur environnement de travail, et évidemment pour les étudiants. »

En matière de gouvernance, il estimait important d'aller vers une plus grande déconcentration sur les sites. « Je suis favorable au principe de subsidiarité. Il faut en effet être attentif à ce que les problèmes soient traités en proximité, tout en ayant une gouvernance qui mène une stratégie », indique ainsi Éric Berton, pour qui « cela passe aussi par une démarche numérique afin de fluidifier l'information ».

Universités : liste des présidentes et présidents en exercice

Universités : liste des présidentes et présidents en exercice

Ce tableau présente la liste des présidents en exercice dans les universités françaises ainsi qu'au Cnam et à l'Institut national universitaire JF Champollion. Il indique pour chacun des établissements, le nom du président, sa date d'élection et le nombre de mandats exercés dans cette université, ainsi que des informations sur son statut et sa spécialité.

Universités françaises au 06/01/2020

Mandat

Aix Marseille Université

Université Polytechnique des Hauts-de-France

Université Paul Sabatier Toulouse 3

Université Sorbonne Nouvelle Paris 3

Université Perpignan Via Domitia

Université de Paris

Université de Toulon

Université de Nîmes

Université Paris Sud

Université Toulouse 2 Jean Jaurès

Université Paris Est Créteil

Université Grenoble Alpes

Université de Lille

Sorbonne Université

Université de Versailles Saint Quentin en Yvelines

Université Nice Sophia Antipolis

Université de Guyane

Université de Polynésie française

Université des Antilles

Université Clermont Auvergne

Université de Strasbourg

Université Paris Dauphine

Université Paris 8 Saint-Denis Vincennes

Université de Picardie Jules Verne

Université de la Réunion

1 à 25 sur 71

Éric Berton

Éric Berton

Date de naissance :

Parcours

Aix-Marseille Université

Président

Incubateur Belle de mai

Président

Aix-Marseille Université

Directeur de l'Institut des sciences du mouvement

Aix-Marseille Université

Doyen de la Faculté des Sciences du Sport

Aix-Marseille Université

Professeur des universités

Aix-Marseille Université

Vice-président innovation et valorisation

Centre national de la recherche scientifique

Chargé de recherche

Êtablissement & diplôme

Aix-Marseille Université

Doctorat en mécanique des fluides

Aix-Marseille Université

Aix-Marseille Université

Elle a été labellisée Idex de manière pérenne

Catégorie : Université

Entitée(s) affiliée(s) :

École de journalisme et de communication d'Aix-Marseille

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  • mardi 7 janvier 2020
  • Édition(s) : Clermont Métropole, Riom, Thiers-Ambert
  • Page 23
  • 493 mots -2 min
Clermont_Ferrand

Après huit mois d'installation aux Marchés de Max et Lucie

Le frigo solidaire voit plus loin

Le timing n'était pas bon. « En juin, les étudiants sont tous partis. Notre coeur de cible, au départ, c'était eux. » Un moindre mal, selon Eve Ernst, membre de l'association étudiante de la faculté d'économie Horizons Métissés (HoMe), à l'origine de l'installation en juin dernier d'un frigo solidaire, aux Marchés de Max et Lucie, 60 avenue Charras. « Les travaux sur l'avenue n'ont pas aidé non plus », avoue Eve Ernst.

« Les bénéficiaires se sont diversifiés. On touche un public différent, allant de la mère de famille au sans domicile fixe, en passant par le cadre », explique Eve Ernst

Le but de ce frigo solidaire ? Encadrer la distribution de nourriture gratuite, à destination des personnes aux ressources limitées. « Il est donc vecteur de démocratie et de solidarité. Il faillait qu'il soit utile à tous les Clermontois, c'est mission accomplie », se réjouit Eve Ernst.

Un premier bilan positif pour cette initiative, faisant partie des 32 projets retenus dans le cadre du financement participatif de la ville de Clermont-Ferrand.

Après près de huit mois d'installation, l'association prépare la suite. Même si les dépôts sont nombreux, bien plus qu'escompté, l'association souhaite élargir les sources d'approvisionnement, au-delà des particuliers. En commençant par les commerçants. « Les restaurants par exemple, sont habilités à déposer des plats chauds et préparés. Les boulangeries ont aussi énormément de surplus », explique Eve Ernst.

La loi anti-gaspillage de leur côté, les membres de l'association étudiante espèrent que le frigo solidaire pourra permettre aux commerçants clermontois de donner des produits frais consommables.

Par ailleurs, de nouvelles installations de frigos solidaires sont dans les cartons. Un éventuel nouveau frigo pourrait être installé à LieU'topie, l'association solidaire, installée rue Kessler, dans le quartier des étudiants.

Sous réserve de fonds suffisants. « Il faut savoir qu'un frigo coûte 1.500 ?, détaille Eve Ernst. Nous sommes une petite structure. Nous fonctionnons avec des petits budgets. »

Pour pouvoir récolter cet argent, l'association espère remporter le Prix de l'engagement étudiant organisé par l'Université Clermont-Auvergne, le Crous, la Fondation de l'UCA et la ville de Clermont-Ferrand, dont les résultats seront révélés le 5 février 2020.

Comment ça marche ? Il n'existe aucun prérequis pour pouvoir bénéficier du frigo solidaire, installé aux Marchés de Max et Lucie, 60 avenue Charras. Le but est de pouvoir se servir, mais en contrepartie, et selon les moyens, remettre une denrée à l'intérieur du frigo, produit frais inclus, respectant une date limite de consommation raisonnable.

Chloé Tridera chloe.tridera@centrefrance.com

  • Tous droits réservés La Montagne 2020
  • 206603639A40ED0CB04F00A1670061EB5F422286E1443B0F7904E45
  • Parution : Quotidienne
  • Diffusion : 148 212 ex. (Diff. payée Fr.) - © OJD DSH 2018-2019
  • Audience : 582 000 lect. (LNM) - © AudiPresse One 2017
 
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  • mardi 7 janvier 2020
  • Édition(s) : Haute-Loire, Clermont Métropole, Riom, Thiers-Ambert
  • 320 mots -1 min
Puy_De_Dome

Au programme jeudi 9 et samedi 11 janvier

Première et principale journée de festival le jeudi 9 janvier, à la Maison de la culture de Clermont-Ferrand.

Stands d'animations. De 16 h 30 à 20 heures dans le hall (gratuit). Exemple avec « La surprenante forme des cheminées volcaniques » : la réalisation de maquettes dynamiques (filmées au Laboratoire Magmas et Volcans) permet l'étude, de la géométrie des cheminées volcaniques en fonction de la viscosité du magma et la déformation du volcan, comme celui de Lemptégy.

L'Institut national de recherche pour l'agriculture, l'alimentation et l'environnement (Inrae), propose « Pâturage et fromage : une histoire de goût ! » Pourquoi observe-t-on de réelles différences entre fromages d'été et fromages d'hiver ? Quel impact sur la santé ? Démonstrations par la dégustation !

Sera aussi évoquée la collaboration entre scientifiques et spéléologues au Creux de Soucy, au lac Pavin et aux grottes du Clierzou

Projections. Séance tous publics à 20 heures (prix libre). Films : Sommets du monde de Bruno Cédat (26').

Ours, simplement sauvage, de Vincent Munier et Laurent Joffrion (50'). Indonésie, voyage en terre Matarombeo, de Evrard Wendenbaum (52').

Visites et randonnées. Le samedi 11 janvier (gratuites). Dans la Réserve naturelle Chastreix-Sancy et au puy de La Vache et Lassolas ; dans la Chaîne des puys ; dans les souterrains de l'Hôtel-Dieu à Clermont-Ferrand.

Réservations : echosciences-auvergne.fr ; tel. 04.73.92.77.25 ou contact@astusciences.org.

Et aussi. Exposition « Prenons de la hauteur avec les scientifiques auvergnats ». Gratuite. Gare de départ du Panoramique des Dômes à Orcines.

Pratique. Entrée : de 3 à 12 ? gratuit pour les étudiants et les mineurs. Réservation sur le site www.montagnes-sciences.fr. Plus sur www.montagnes-sciences.fr et www.echosiences-auvergne.fr.

  • Tous droits réservés La Montagne 2020
  • D668D3D79D603808F0270FB10C05310A5002D788618E315987E55FD
  • Parution : Quotidienne
  • Diffusion : 148 212 ex. (Diff. payée Fr.) - © OJD DSH 2018-2019
  • Audience : 582 000 lect. (LNM) - © AudiPresse One 2017
 
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  • N° 839-840
  • janvier 2020
  • Page 154
  • 363 mots -1 min
BIBLIOGRAPHIE

LES BLOCKCHAINS EN 50 QUESTIONS Comprendre le fonctionnement et les enjeux de cette technologie

Jean-Guillaume Dumas, Pascal Lafourcade, Ariane Tichit, Sébastien Varrette, 296 p., 22 €

Dunod Une blockchain (chaîne de blocs) est une application informatique qui utilise des techniques cryptographiques permettant à des entités de réaliser entre elles des opérations sans l'intervention d'un tiers de confiance (banques, notaires…).

Les blockchains se répandent dans l'économie sous forme par exemple de nouvelles monnaies (bitcoins, ether…), mais aussi de contrats ou de certifications dans les assurances, dans les affaires (smart contracts), dans le droit… Ces technologies de rupture ne sont pas simples à comprendre que ce soit dans leur fonctionnement informatique (horodatage et immutabilité des blocs) ou dans leurs conséquences pour l'utilisateur (valeur de la preuve, recours possibles…).

La meilleure façon d'aborder ce sujet complexe est de répondre point par point aux multiples questions que les utilisateurs potentiels se posent.

Qu'est-ce qu'une cryptomon-naie ? Qu'est-ce que le hachage cryptographique ? Pourquoi une blockchain est-elle durable et robuste ? Qu'est-ce qu'un contrat intelligent (smart contract) ? Qu'en est-il de l'anonymat dans les blockchains ? Comment tracer les transactions blockchains des criminels ? Que sont les altcoins ? Existe-t-il un standard des technologies blockchain ? Qu'est-ce que lightning network ? Peut-on imaginer une blockchain sans blocs ? Qu'est-ce qu'une side chain ? Quels sont les domaines d'application probables dans les prochaines années ? Quel est le coût de mise en place d'une solution à base de blockchains ? Quels sont les recours en cas de problème ? Quelle est aujourd'hui la part des cryptomonnaies dans l'économie mondiale ?

Jean-Guillaume Dumas est professeur à l'université de Grenoble-Alpes, directeur du master Cybersécurité.

Pascal Lafourcade est maître de conférences en informatique à l'université Clermont Auvergne.

Ariane Tichit est maître de conférences en économie à l'université Clermont Auvergne.

Sébastien Varrette est chercheur à l'université du Luxembourg.

par  Virginie Baillard
  • Tous droits réservés 2020 Revue Banque
  • 0561330d9e60110600270e012f06f12457e2e182c13c3bc16510b51
  • Parution : Mensuelle
 
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  • dimanche 5 janvier 2020 20:00
  • 55 mots -< 1 min
CLERMONT-FERRAND

L’exploration des souterrains de l’Hôtel-Dieu à Clermont-Ferrand au programme des rencontres montagnes et sciences

Jeudi 9 janvier, les Rencontres montagnes et science s'arrêtent à Clermont-Ferrand, avec des visites prévues aussi pour la journée du samedi et quelques surprises.

Première et principale journée de festival le jeudi 9 janvier, à la Maison de la culture de Clermont-Ferrand.

Jeudi 9 janvier

De 16?h?30 à 20 heures dans le hall (gratuit). Exemple avec « La surprenante forme des cheminées volcaniques » : la réalisation de maquettes dynamiques (filmées au Laboratoire Magmas et Volcans) permet l’étude, de la géométrie des cheminées volcaniques en fonction de la viscosité du magma et la déformation du volcan, comme celui de Lemptégy.

Les Rencontres montagnes et sciences à Clermont-Ferrand les 9 et 11 janvier avec films, frissons et randonnées

L’Institut national de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement (INRAE), propose « Pâturage et fromage : une histoire de goût?! » Pourquoi observe-t-on de réelles différences entre fromages d’été et fromages d’hiver?? Quel impact santé?? Démonstrations par la dégustation?!

On pourra aussi discuter de la collaboration entre scientifiques et spéléologues au Creux de Soucy, au lac Pavin et aux grottes du Clierzou…

Séance tout public à 20 heures (prix libre). Films : Sommets du monde de Bruno Cédat (26’). Ours, simplement sauvage, de Vincent Munier et Laurent Joffrion (50’). Indonésie, voyage en terre Matarombeo, de Evrard Wendenbaum (52’).

Pratique. Entrée : de 3 à 12 € gratuit pour les étudiants et les mineurs. Réservation sur le site www.montagnes-sciences.fr. 

Samedi 11 janvier

Visites et randonnées (gratuites). Dans la Réserve naturelle Chastreix-Sancy et au Puy de La Vache et Lassolas?; dans la Chaîne des Puys?; dans les souterrains de l’Hôtel-Dieu à Clermont. Réservations : echosciences-auvergne.fr

Lors de l'édition 2018.

Tél. 04.73.92.77.25 ou contact@astusciences.org. Et aussi. Exposition « Prenons de la hauteur avec les scientifiques auvergnats » - gratuit Gare de départ du Panoramique des Dômes à Orcines. 

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  • Parution : Continue
  • Diffusion : 6 470 984 visites (France) - © OJD Internet dec. 2019
 
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  • dimanche 5 janvier 2020 20:00
  • 55 mots -< 1 min
CLERMONT-FERRAND

L’exploration des souterrains de l’Hôtel-Dieu à Clermont-Ferrand au programme des rencontres montagnes et sciences

Jeudi 9 janvier, les Rencontres montagnes et science s'arrêtent à Clermont-Ferrand, avec des visites prévues aussi pour la journée du samedi et quelques surprises.

Première et principale journée de festival le jeudi 9 janvier, à la Maison de la culture de Clermont-Ferrand.

Jeudi 9 janvier

De 16?h?30 à 20 heures dans le hall (gratuit). Exemple avec « La surprenante forme des cheminées volcaniques » : la réalisation de maquettes dynamiques (filmées au Laboratoire Magmas et Volcans) permet l’étude, de la géométrie des cheminées volcaniques en fonction de la viscosité du magma et la déformation du volcan, comme celui de Lemptégy.

Les Rencontres montagnes et sciences à Clermont-Ferrand les 9 et 11 janvier avec films, frissons et randonnées

L’Institut national de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement (INRAE), propose « Pâturage et fromage : une histoire de goût?! » Pourquoi observe-t-on de réelles différences entre fromages d’été et fromages d’hiver?? Quel impact santé?? Démonstrations par la dégustation?!

On pourra aussi discuter de la collaboration entre scientifiques et spéléologues au Creux de Soucy, au lac Pavin et aux grottes du Clierzou…

Séance tout public à 20 heures (prix libre). Films : Sommets du monde de Bruno Cédat (26’). Ours, simplement sauvage, de Vincent Munier et Laurent Joffrion (50’). Indonésie, voyage en terre Matarombeo, de Evrard Wendenbaum (52’).

Pratique. Entrée : de 3 à 12 € gratuit pour les étudiants et les mineurs. Réservation sur le site www.montagnes-sciences.fr. 

Samedi 11 janvier

Visites et randonnées (gratuites). Dans la Réserve naturelle Chastreix-Sancy et au Puy de La Vache et Lassolas?; dans la Chaîne des Puys?; dans les souterrains de l’Hôtel-Dieu à Clermont. Réservations : echosciences-auvergne.fr

Lors de l'édition 2018.

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  • dimanche 5 janvier 2020 15:42
  • 603 mots -2 min
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6 millions en Nouvelle-Aquitaine? La passionnante face chassée du recensement

Allez si nous regardions autrement... Si au lieu de nous satisfaire de chiffres ronds ou presque - disons déjà sans doute quelques six millions d'habitants pour 5.956 978 recensés au I° janvier 2017 - nous concentrions notre attention, derrière les façades huppées de la métropole, sur la naissance d'un bar associatif à Faux-la Montagne en Creuse ou la renaissance culottée d'une école à Saint-Pierre-de-Frugie en Dordogne? L'attractivité de cette plus grande région de France qu'est la Nouvelle-Aquitaine ne se résumerait pas autant à crier victoire, au prétexte que la croissance démographique continue grâce à celle de la Gironde - un quart de la population- et plus largement des départements côtiers

.

Nous nous attacherions, par priorité, à constater que nous sommes la seule région du pays dont le solde naturel est négatif ( 1 ) avec ce que cela signifie : le vieillissement continu de la population ; nous nous intéresserions, aussi et davantage, à un phénomène qui prend de l'ampleur et est, pour peu que l'aménagement du territoire régional l'accompagne, porteur d'espoir : ce sont les espaces dits comme « peu denses » qui régroupent 44% de la population contre 29% au niveau national. Au total ces 4019 communes qui, depuis dix ans, ont gagné 174 800 habitants, ce qui représente 53% des gains de la région.

Et nous irions, en effet, voir ce que la Région Nouvelle-Aquitaine a opportunément mis en évidence, avec la création de son cluster ruralité, ce qu'il se passe par exemple à Faux-la-Montagne ou Saint-Pierre-de-Frugie, là où des maires se battent, où des jeunes s'installent, où les écoliers jardinent, où l'autonomie alimentaire prend un sens concret. Une manière de renouveler un mode de vie à la campagne, de construire une autre manière de citoyenneté qui ne soit pas synonyme d'engorgement urbain et d'impossibles nouvelles infrastructures dans une France qui est sans doute la mieux équipée de tous les pays européens. L'esquisse d'un début d'exode urbain ? Après le grand vent de d'exode rural qui a balayé le pays, une génération sinon deux seraient en train de penser à un autre avenir possible...Les géographes, notamment, se penchent depuis ces dernières années sur pareille tendance et en juin dernier, à Bordeaux, Laurent Rieutort, professeur à l'université Clermont-Auvergne et directeur de l'Institut d'Auvergne du développement des territoires, avait fait forte impression en soulignant l'intérêt de cette évolution.

Le contexte en Nouvelle-Aquitaine est d'autant plus favorable que, faut-il le rappeler, elle est la première région agricole d'Europe et que, justement, les études réalisées établissent un lien indiscutable entre le poids de l'emploi agricole, et son rôle primordial dans les zones à faible densité de population.

Une véritable stratégie publique d'accompagnement de ce possible renouveau de la ruralité se dessine, ici, avec le Schéma régional d'Aménagement SRADETT, et il faut s'en réjouir, comme il faut rester particulièrement vigilant sur la préservation des terres agricoles contre les tentations d'artificialisation et préférer ce que la Région et les départements peuvent entreprendre en pleine complémentarité : le soutien à la rénovation des centres bourgs dans ces centaines de communes où le néième lotissement, en périphérie du village, n'est pas la panacée pour loger les néo-ruraux. Et, cela va de soi, veiller au maintien d'un niveau de services de proximité sans lesquels la vie est aléatoire.

.1. un déficit naturel de 17.019 personnes entre 2012 et 2017 contre un gain de 13.486 entre 2017 et 2012

Joël Aubert

http://www.aqui.fr/bib/images/joel_aubert_big.jpg
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  • samedi 4 janvier 2020
  • Édition(s) : Sud Vaucluse
  • Page 23
  • 322 mots -1 min
SPORTS
NATATION

Le CN Avignon redouble d'efforts

Les vacances ont été brèves pour le groupe fanion du CN Avignon. Entamées le 23 décembre, au lendemain des championnats Paca, elles se sont achevées lundi dernier avec la reprise des entraînements dans le tout nouveau stade nautique olympique où l'équipe de Jean-Michel Gruget dispose désormais de divers créneaux horaires et de quatre lignes d'eau pour ses séances spécifiques.

"La Ville fait le maximum pour qu'on puisse travailler dans de très bonnes conditions, apprécie l'entraîneur du CNA qui, d'une certaine manière, revient aux sources à la piscine dite "de la route de Marseille", où, jeune nageur, en 1970, il venait s'entraîner. Ces nouvelles infrastructures nous changent forcément la vie. En plus du bassin olympique, il y a une salle de musculation où il sera possible de prolonger nos séances. Ce site est un outil de plaisir - et non de travail - extraordinaire. C'est un confort. Je bosse avec mon groupe en respirant le bon air. C'est vraiment très agréable."

Même par - 2º le matin, en ce moment, au bord d'un bassin chauffé où la température de l'eau, elle, est à 28º. Emmitouflé dans sa doudoune, Gruget donne le ton à son équipe en ce mois de janvier consacré à du travail de fond et de précision. Dans les rangs, et outre Guillaume Roux tourné vers les championnats de France Elite programmés en avril, plusieurs éléments du groupe avignonnais vont enchaîner les entraînements en se projetant sur les championnats de France juniors organisés fin mars.

C'est le cas de Mathias Bernard, de Nina Madani, mais aussi probablement de Ciana Edwards, sans oublier Robin Aubery actuellement en convalescence (entorse avec arrachement osseux). Les (courtes) vacances sont déjà loin du stade nautique olympique !

  • Tous droits réservés La Provence 2020
  • B16AE39196C0E70F502404715D06216F53F29588E1E2335CF7AFB41
  • Parution : Quotidienne
  • Diffusion : 89 258 ex. (Diff. payée Fr.) - © OJD DSH 2018-2019
  • Audience : 587 000 lect. (LNM) - © AudiPresse One 2017
 
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  • samedi 4 janvier 2020
  • Édition(s) : Grand Vaucluse
  • Page 25
  • 322 mots -1 min
SPORTS
NATATION

Le CN Avignon redouble d'efforts

Les vacances ont été brèves pour le groupe fanion du CN Avignon. Entamées le 23 décembre, au lendemain des championnats Paca, elles se sont achevées lundi dernier avec la reprise des entraînements dans le tout nouveau stade nautique olympique où l'équipe de Jean-Michel Gruget dispose désormais de divers créneaux horaires et de quatre lignes d'eau pour ses séances spécifiques.

"La Ville fait le maximum pour qu'on puisse travailler dans de très bonnes conditions, apprécie l'entraîneur du CNA qui, d'une certaine manière, revient aux sources à la piscine dite "de la route de Marseille", où, jeune nageur, en 1970, il venait s'entraîner. Ces nouvelles infrastructures nous changent forcément la vie. En plus du bassin olympique, il y a une salle de musculation où il sera possible de prolonger nos séances. Ce site est un outil de plaisir - et non de travail - extraordinaire. C'est un confort. Je bosse avec mon groupe en respirant le bon air. C'est vraiment très agréable."

Même par - 2º le matin, en ce moment, au bord d'un bassin chauffé où la température de l'eau, elle, est à 28º. Emmitouflé dans sa doudoune, Gruget donne le ton à son équipe en ce mois de janvier consacré à du travail de fond et de précision. Dans les rangs, et outre Guillaume Roux tourné vers les championnats de France Elite programmés en avril, plusieurs éléments du groupe avignonnais vont enchaîner les entraînements en se projetant sur les championnats de France juniors organisés fin mars.

C'est le cas de Mathias Bernard, de Nina Madani, mais aussi probablement de Ciana Edwards, sans oublier Robin Aubery actuellement en convalescence (entorse avec arrachement osseux). Les (courtes) vacances sont déjà loin du stade nautique olympique !

  • Tous droits réservés La Provence 2020
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  • vendredi 3 janvier 2020
  • 1692 mots -7 min

Connaissez-vous la règle des 3 V pour bien manger tout en protégeant la planète ?

Connaissez-vous la règle des 3 V pour bien manger tout en protégeant la planète ?
Végétal, vrai, varié : en suivant un régime alimentaire obéissant à cette « règle des 3 V », vous protégez votre santé et la planète. Explications.

Depuis les débuts de la recherche en nutrition en 1850, les chercheurs occidentaux qui se sont intéressés à l’alimentation et la nutrition humaine ont adopté une démarche « réductionniste ». Autrement dit, ils ont considéré chaque aliment comme une somme de nutriments sans interaction les uns avec les autres.

Les aliments ont été décortiqués selon leur composition en protéines, lipides, glucides, fibres, minéraux, vitamines, antioxydants, calories, etc. On a ensuite tenté de réduire leur « potentiel santé » à l’un ou l’autre de leurs nutriments. Citons par exemple le calcium dans le cas des produits laitiers, la vitamine C dans celui des agrumes, ou encore les protéines en ce qui concerne la viande.

De la même façon, les causes des maladies chroniques ont été cherchées dans ces nutriments isolés. Le gras a été diabolisé, tandis qu’au contraire divers régimes (hyper-protéinés, cétogènes…) valorisaient certains nutriments. Des aliments nouveaux ont été produits, tels que les margarines enrichies en phytostérols (des lipides végétaux) ou en oméga-3, les céréales du petit-déjeuner enrichis en fibres, minéraux et/ou vitamines…

De nombreux facteurs en cause

Cette approche réductionniste, c’est-à-dire essayant d’expliquer la globalité par les parties, ne fonctionne pas. En effet, on ne peut pas, par exemple, espérer corriger de cette façon des maladies chroniques dont l’origine dépend de nombreux facteurs (alimentation déséquilibrée, augmentation de la sédentarité et de la pollution environnementale…). En témoignent la progression constante de la prévalence desdites maladies, et la stagnation de l’espérance de vie en bonne santé, qui est d’environ 63 ans en France.

Partant de ce constat, une vision différente commence à émerger, consistant à considérer les aliments dans leur entièreté, c’est-à-dire selon une approche « holistique » (du terme « holisme », point de vue concevant les phénomènes comme des totalités). Celle-ci peut être déclinée en pratiques alimentaires visant à protéger à la fois la santé et l’environnement.

Le réductionnisme, un outil à double tranchant

Pour faire simple, la pensée réductionniste considère que la complexité de la réalité ne peut être étudiée telle quelle. Elle propose de la décortiquer en ses parties constitutives, afin de les étudier séparément les glucides, lipides, protéines… pour les aliments.

Cette démarche a été scientifiquement validée. Rappelons que la découverte des vitamines, et leur prise sous forme de compléments, a permis notamment d’enrayer les déficiences ; celle des vaccins et antibiotiques a permis de sauver de nombreuses vies. Mais l’approche réductionniste devient problématique dans deux cas :

- quand elle exclut toute autre forme d’approche, la considérant comme philosophique et non scientifique (alors que le réductionnisme est basé lui aussi sur une philosophie, notamment celle de René Descartes, le cartésianisme) ;

- quand elle cherche à généraliser à partir des parties isolées, en considérant que le tout est égal à la somme des parties selon l’équation élémentaire 2 = 1+1, excluant la synergie. Ainsi, réduire les agrumes à leur teneur vitamine C, c’est généraliser à partir du spécifique et laisser penser que les autres aliments ne sont pas sources de vitamine C.

Or, la façon dont on conçoit les aliments a des conséquences concrètes en termes de production alimentaire. Notre vision de l’aliment devrait dépasser les limites de notre assiette

Si l’aliment n’est que la somme de ses composants, pourquoi se priver de le fractionner en ses parties constitutives, pour ensuite les combiner différemment, afin de fabriquer de nouvelles « matrices alimentaires » (comme dans les barres chocolatées, les confiseries, les sodas, certains desserts lactés ou steaks végétaux) ? Ou de le raffiner, puis l’enrichir en ses micronutriments perdus ?

Cette approche réductionniste est très rentable. Elle permet de développer sans cesse de nouveaux produits, tels que des compléments alimentaires à base de micronutriments, et des régimes vantant la consommation d’une partie du tout. Mais elle présente plusieurs inconvénients majeurs, en particulier en matière de santé.

Le fléau des aliments ultra-transformés

Elle a par exemple donné naissance aux fameux aliments ultra-transformés. Or on sait aujourd’hui que la consommation régulière ou excessive de ces derniers est associée à des risques significativement accrus de plusieurs maladies chroniques (diabète de type 2, maladies cardiovasculaires, cancers totaux et du sein, syndrome de l’intestin irritable et symptômes dépressifs), de dérégulations métaboliques (surpoids, adiposité, obésité, hypertension, syndrome métabolique, dyslipidémie) et d’augmentation de mortalité.

La vision réductionniste extrême – excluant toute autre forme d’approche – et exclusive des aliments semble donc bien liée au développement des maladies métaboliques chroniques.

Cette approche réductionniste pose un autre problème : elle crée un fossé entre les « sachants » (les spécialistes réductionnistes de la nutrition) et les « non-sachants » (le « grand public », qui recherche désespérément des solutions miracles sur la base erronée de super nutriments ou super aliments).

Au final, cette situation génère toujours plus de confusion alimentaire, avec le risque de mener à l’orthorexie, la maladie du réductionnisme extrême. Les personnes affectées par ce trouble du comportement alimentaire peuvent passer plusieurs heures par jour à choisir leurs aliments en fonction de leurs vertus, réelles ou supposées…

En outre, l’impact environnemental de cette approche est très néfaste car ces aliments ultra-transformés sont fabriqués à partir d’une multitude d’ingrédients isolés de quelques aliments bruts sur la planète et produits de façon intensive (blé, riz, maïs, soja, pois, lait, œufs…), menant à de la pollution, une perte de biodiversité, de la déforestation…

Partant de l’hypothèse d’une influence de la vision réductionniste des aliments sur la santé, on peut supposer qu’au contraire le retour à une approche plus globale de l’aliment, complémentaire, permettrait d’enrayer l’augmentation des maladies chroniques.

Le tout est supérieur à la somme des parties

La confusion liée au réductionnisme peut être dissipée assez simplement en revenant à une approche plus globale (plus « holistique ») de l’alimentation. En bref, l’holisme considère que le tout est supérieur à la somme des parties (autrement dit, 2 > 1+1), car il existe entre lesdites parties une interaction ou une synergie. Cette interaction (donc le lien entre « 1 » et « 1 ») participe de l’effet santé des aliments.

Pour mieux comprendre les approches holistique et réductionniste, prenons l’exemple d’un collier de perles. L’approche réductionniste consiste à retirer les perles du collier pour les étudier séparément (elles et leurs effets supposés). Toutefois dans cette approche, on néglige le rôle du fil (le lien donc) qui est essentiel au collier ; on a aussi tendance à conclure que le collier de perles est la même chose que la somme des perles. Or le collier structuré est bien plus que la somme des perles et du fil pris isolément.

Pour revenir à l’alimentation, la matrice ou la structure d’un aliment résulte des interactions entre ses nutriments. Lors de la digestion, elle influe notamment sur la satiété, la vitesse d’absorption et le métabolisme des nutriments, la sécrétion des hormones, la vitesse de transit digestif… Autant de facteurs très importants pour notre équilibre métabolique. Par exemple un jus de fruit transite plus vite que le fruit entier correspondant, et il est moins rassasiant.

Les aliments ultra-transformés, dont les effets néfastes sur la santé sont régulièrement pointés du doigt, sont en réalité majoritairement des reconstitutions d’ingrédients et/ou d’additifs (les perles issues de plusieurs colliers différents mais sans les fils qui les lient entre elles). Il s’agit de purs produits de la pensée réductionniste. Il ne faut pas pour autant abandonner cette approche au profit d’une approche exclusivement holistique.

Une approche complémentaire

Il est important de souligner que l’approche holistique n’est pas suffisante à elle seule. Les deux approches doivent coexister harmonieusement. Dans certains cas, il est essentiel de décortiquer les constituants et de les isoler, pour comprendre certains mécanismes en utilisant un modèle réductionniste. C’est par exemple le cas lorsqu’il s’agit de lutter contre des déficiences nutritionnelles graves résultant d’une carence en une vitamine donnée par exemple : la cause est unique et identifiable.

Néanmoins, lorsqu’il s’agit de maladies chroniques multifactorielles ou multi-causales, rechercher une seule cause dans un aliment ou un nutriment ne fonctionne plus. Une approche plus holistique qui prend en compte la multi-dimensionnalité de ces maladies devient essentielle. Pour l’instant, cette approche n’est pas suffisamment prégnante.

Au final, il est important de considérer chaque question de recherche d’abord selon une approche holistique, puis d’appliquer – quand nécessaire – une approche plus réductionniste. Du général au particulier, en somme…

Comment tendre vers une alimentation plus holistique ?

Les tenants d’une alimentation holistique remettent l’humain au centre des préoccupations. Ils considèrent que l’alimentation doit protéger à la fois la santé mais aussi la biodiversité, le bien-être animal et l’environnement.

Avoir une approche holistique de l’aliment c’est considérer que son potentiel ne peut être réduit à la somme de ses nutriments (la composition donc) mais aussi à sa matrice (fraction « holistique »). Comme la transformation des aliments agit à la fois sur la matrice et la composition de l’aliment, alors l’approche holistique implique de considérer le degré de transformation des aliments en lien avec la santé.

Concrètement, les résultats de la science convergent vers la définition d’un régime protecteur générique qui obéit à la « règle des 3V » (pour végétal, vrai, varié) ou aux « trois règles d’or pour une alimentation saine, durable et éthique ».

1. Privilégier les produits « végétaux » (85 % des calories quotidiennes)

2. Privilégier les produits non ultra-transformés ou « vrais aliments » (qui devraient représenter au moins 85 % des calories quotidiennes)

3. Au sein des vrais aliments, manger « varié »

Le régime qui résulte de ces trois règles est riche d’une variété de produits végétaux peu ou pas transformés (et si possible bio, locaux et de saison).

Ces trois règles sont simples, plutôt qualitatives, et holistiques, en ce sens que si on les applique, on est sûr de remplir tous nos besoins nutritionnels sans avoir à se préoccuper de la teneur de chaque aliment en tel ou tel nutriment. On peut de cette façon « bien manger » pour rester en bonne santé sans posséder de grandes connaissances en nutrition.

Cerise sur le gâteau, cette approche holistique permet aussi d’améliorer la durabilité de nos systèmes alimentaires, ce qui ne serait pas possible sans elle.

La version originale de cet article a été publiée dans The Conversation.

The Conversation
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Les 3 V : végétaux, vrais, variés, pour une approche holistique de son alimentation.
Les 3 V : végétaux, vrais, variés, pour une approche holistique de son alimentation.

Les 3 V : végétaux, vrais, variés, pour une approche holistique de son alimentation.

Photo : Brooke Lark / Unsplash / The Conversation

Par Anthony FARDET, chargé de recherche (Université Clermont Auvergne, Inrae) et Edmond ROCK, directeur de recherche (Inrae)
  • Tous droits réservés Ouest France - Edition du soir
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  • Parution : Quotidienne
 
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  • N° 21
  • janvier à mars 2020
  • Pages 11-12
  • 1110 mots -4 min
LES NOUVELLES MOBILITÉS

« L'Auvergne, un potentiel énorme dans la méthanisation »

ÉLISABETH LOGEAIS DÉLÉGUÉE GÉNÉRALE DE TENERRDIS

C'est LE pôle de compétitivité pour la transition énergétique en Auvergne-Rhône-Alpes. Installé à Grenoble, Tenerrdis aide les entreprises à faire aboutir un projet dans ce domaine ou à faire partager ses compétences. Rencontre avec sa déléguée générale, Élisabeth Logeais.

Élisabeth Logeais est déléguée générale de Tenerrdis, qui signifie Technologies Énergies Nouvelles, Énergies Renouvelables, Rhône-Alpes, Drôme, Isère, Savoies. Créée en 2005 en Rhône-Alpes, désormais élargi à l'Auvergne qui n'avait pas d'équivalent, ce pôle de compétitivité a pour mission de favoriser la croissance d'activité durable et la création d'emplois pérennes dans les filières des nouvelles technologies et de l'énergie en cohérence avec les enjeux de la transition énergétique, en mobilisant l'ensemble des ressources (industrielles, institutionnelles, académiques et scientifiques).

Combien Tenerrdis possède d'adhérents et qui sont-ils ?

Élisabeth Logeais. Au total, 230 adhérents font partie de Tenerrdis. 70 % sont des PME et des start-ups, mais des grands groupes énergéticiens, des laboratoires de recherche et de plus en plus de collectivités adhèrent. Historiquement, nous avons été soutenus par des grandes collectivités comme Lyon, Grenoble, Chambéry, Valence mais aussi des petites communautés de communes qui se sont associées et ont de véritables projets de transition énergétique sur leur territoire.

L'Auvergne commence-t-elle à vous solliciter ?

E. L. Des entreprises nous ont rejoints récemment, telles que Compte-R (chaudières biomasse, dans le Puy-de-Dôme), Europe Service (produits techniques innovants pour le nettoyage, le déblayage et le fauchage, dans le Cantal) ou encore le Centre d'innovation et de développement pour l'éco-construction (CIDECO), issu de l'Université Clermont Auvergne. Mais bien d'autres sociétés ou organismes auvergnats pourraient nous rejoindre. Et, pour l'instant, aucune collectivité n'adhère.

Quelles entreprises ciblez-vous ?

E. L. Soit des entreprises travaillant dans le domaine de l'énergie, car nous pouvons les aider à développer des solutions plus pertinentes, plus compétitives. Soit des entreprises grandes consommatrices d'énergie qu'on appelle électro-intensives. Elles peuvent venir nous voir pour savoir comment valoriser l'énergie qu'elle rejette. La méthanisation ou la pyro-gazéification des déchets, la production de biogaz pour fabriquer de l'électricité et de l'hydrogène sont des solutions que nous pourrons étudier ensemble. C'est le message qu'on essaie de faire passer : il n'y a pas de modèle unique. Il faut voir ce qui est le plus efficace, par rapport à ce que vous créez, ce que vous consommez, votre environnement. Cela concerne de très grandes entreprises, comme de très petites. Ensuite, ce sont aux collectivités locales de choisir la production qu'elles souhaitent. Beaucoup d'entre elles sont intéressées par de tels projets car ils créent du lien entre entreprises, salariés et habitants.

L'Auvergne a-t-elle un potentiel et si oui lequel ?

E. L. C'est la méthanisation. Vous avez énormément d'entreprises agroalimentaires, la filière bois, l'élevage.

Laurent Wauquiez, lors de la visite du centre de recherche environnemental de la région Piémont, à Turin, en octobre. « De plus en plus de régions européennes s'unissent pour des projets communs. » Ce devrait être le cas d'Auvergne-Rhône-Alpes et du Piémont sur la question de l'hydrogène.
Laurent Wauquiez, lors de la visite du centre de recherche environnemental de la région Piémont, à Turin, en octobre. « De plus en plus de régions européennes s'unissent pour des projets communs. » Ce devrait être le cas d'Auvergne-Rhône-Alpes et du Piémont sur la question de l'hydrogène.

Pourquoi ne pas ouvrir un bureau en Auvergne ?

E. L. Nous allons déjà créer un poste à Lyon, car de plus en plus de projets arrivent dans la métropole. Mais la personne installée à Lyon pourra aussi intervenir dans l'ouest de la Région. Et si ensuite il y a assez d'activités pour installer quelqu'un à Clermont, nous le ferons. Il y a vraiment du potentiel en Auvergne. Nous sommes en train de travailler sur le sujet avec la Métropole de Clermont en lien avec l'Université et son projet I-Site (recherche d'excellence). Et, il y a le Laboratoire d'innovation territoriale (LIT) pour les grandes cultures. Il faut que cet écosystème connaisse le pôle et sache qu'il peut en bénéficier de manière large.

Comment se passe l'accompagnement des entreprises ?

E. L. Dans un premier temps sur le financement, puis en les accompagnant dans la qualité de leur projet pour qu'elles aient le plus de chances d'être sélectionnées dans un appel à projets de l'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (Ademe) ou, de plus en plus, de l'Union européenne. La France finance à hauteur de 17 % la recherche en Europe, et seulement 10 % reviennent. Plus par méconnaissance et par absence d'appropriation, car les Français sont frileux sur ce domaine-là.

Et justement, l'État nous demande de pousser les entreprises à mobiliser davantage les crédits. Ce n'est pas seulement un problème financier, c'est aussi dans un souci de compétitivité, pour être capables de rivaliser avec de grands acteurs, notamment asiatiques. Et puis, tout au long de l'année, nous organisons des événements (une soixantaine en moyenne), dans lesquels se rencontrent entreprises et experts.

Quels sont vos moyens d'action ?

E. L. Nous sommes une équipe de quinze personnes et nous avons accès à des expertises, soit dans les laboratoires de recherche, soit dans des entreprises. J'ai aussi une équipe d'innovation de quatre personnes dont le but est de travailler avec l'ensemble des entreprises, créer des projets collaboratifs et chercher des financements. Nous faisons appel à des comités d'experts qui viennent ensuite labelliser nos projets. Cela donne droit à des primes supplémentaires.

Vous parliez d'appels à projets. Quels sont ceux du moment ?

E. L. Nous avons listé 57 appels à projets européens différents sur les thématiques climatiques. 57 ! Une entreprise, seule, ne peut pas trouver le bon guichet. Nous, nous pouvons l'orienter vers le bon appel à projets, puis vers le laboratoire ou la grande entreprise qui recevra ensuite le produit, un territoire qui a besoin de son innovation. Et nous avons aujourd'hui des entreprises dans le pôle qui disent : ''Je me suis lancé une fois et maintenant on vient me chercher pour aller sur d'autres appels à projets''. Osez aller à l'Europe ! On sait qu'en 2020, il va y avoir beaucoup d'aides. C'est le moment. ¦

par  Laurent Bernard

Encadrés de l'article

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  • N° 21
  • janvier à mars 2020
  • Page 98
  • 941 mots -4 min
TRIBUNE

Comment l'Asie s'est éveillée

Alors que les régions les plus riches, États-Unis, Europe, s'interrogent sur le dynamisme de leurs économies, la croissance mondiale continue à dépendre largement de l'Asie.

Dans son rapport d'octobre 2019 sur les perspectives de l'économie mondiale, le Fonds monétaire international prévoit pour 2020 une croissance de 1,8 % en Europe et de 5,1 % en Asie. La différence est notable. Comment expliquer cette réussite des économies asiatiques et quelles en sont les conséquences pour les économies européennes ?

Les pays d'Asie représentent un ensemble très hétérogène, allant de pays développés comme le Japon, la Corée du Sud ou Singapour à des pays émergents ou en développement, comme la Chine et l'Inde, l'Indonésie, la Thaïlande, le Vietnam…

La concurrence des pays du sud-est asiatique vis-à-vis de l'Europe et des États-Unis dans les années 1960 a été la première manifestation de l'émergence de nouveaux pays quittant progressivement une situation de sous-développement, après la rapide reconstruction du Japon. On parle des « dragons », Corée du Sud, Hong Kong, Singapour et Taïwan, et des « tigres », Indonésie, Malaisie, Philippines, Thaïlande et Vietnam. Mais ce sont bien sûr la Chine et l'Inde qui sont respectivement la première et la troisième éco-nomie mondiale, en termes de produit intérieur brut total, avec des populations supérieures à un milliard de personnes.

Des choix efficaces

Malgré cette diversité, certaines caractéristiques communes des politiques économiques suivies par ces pays peuvent être identifiées. Il ne s'agit pas d'un « miracle » mais de choix qui se sont révélés efficaces. L'élément le plus important est sans doute la forte insertion internationale de ces économies. Leur ouverture économique et leur spécialisation se sont fondées sur leur avantage comparatif. Cela signifie que ces pays disposant d'une abondante main d'œuvre bon marché, ils ont choisi de produire des biens nécessitant beaucoup de main d'œuvre, ce qui peut représenter une rupture radicale avec le passé, comme dans le cas de la Chine. Leur industrialisation s'est donc appuyée sur des produits à faible niveau technologique, souvent importés, puis transformés et exportés. Leur production est montée en gamme au fur et à mesure que s'élevaient leur niveau de revenu, les salaires et la qualification de la main d'œuvre. L'insertion internationale est forte, s'appuyant sur les chaînes de valeur qui sont désormais les vecteurs de la production mondiale.

Mary-Françoise RenardProfesseur, responsable de l'IDREC (Institut de recherche sur l'économie de la Chine) au CERDI, à Clermont-ferrand.
Mary-Françoise RenardProfesseur, responsable de l'IDREC (Institut de recherche sur l'économie de la Chine) au CERDI, à Clermont-ferrand.

La deuxième caractéristique essentielle est l'importance du rôle de l'État, notamment en matière de politique industrielle. L'État a soutenu les grands groupes, aussi bien au Japon qu'en Corée ou en Chine. La politique en matière de commerce extérieur a été directement liée à la politique industrielle, liaison qui s'est révélée très efficace.

Aujourd'hui, cette réussite est indiscutable mais ne doit pas masquer les difficultés qui perdurent. Outre les difficultés politiques que peuvent connaître certains pays, les situations économiques ne doivent pas être résu-mées à de forts taux de croissance. En effet, de nombreux pays ont des caractéristiques de pays en développement ; par exemple, l'Asie est le continent sur lequel le plus grand nombre de personnes souffrent de la faim et les inégalités y sont criantes.

Effets redoutables

Cette stratégie économique a des effets redoutables pour la production et l'emploi en Europe, surtout quand il s'agit d'un grand pays comme la Chine. Dans ces conditions, on ne peut que regretter les dissensions européennes qui ont empêché de parler d'une seule voix et ont permis à la Chine d'investir dans des secteurs stratégiques qu'elle n'ouvre pas sur son territoire. Pourtant, les niveaux de vie, comme les niveaux d'innovation sont supérieurs en Europe. Même si l'objectif de la Chine est de devenir une nation de haute technologie, elle en est encore loin et dans la plupart des secteurs, elle doit importer la technologie innovante.

Ce sont donc les investissements en matière de recherche et développement qui peuvent permettre à l'Europe de maintenir sa position. Elle ne le fera de manière durable que si cette technologie est mise au service de nouvelles pratiques de production et de consommation, intégrant les coûts environnementaux. Cela concerne aussi bien sûr les secteurs où traditionnellement la compétitivité européenne est bonne, et pour la France, cela peut inciter à poursuivre les négociations sur l'ouverture du marché chinois aux produits agricoles, notamment la viande.

Mais, désormais, les pays occidentaux doivent accepter que de nouvelles puissances émergent, avec d'autres cultures, d'autres règles qu'elles veulent faire prendre en compte dans la gouvernance mondiale. C'est à la lumière de ces changements que doit être comprise la guerre commerciale qui oppose la Chine et les États-Unis. Si elle reflète les pratiques protectionnistes de la première, elle traduit aussi les inquiétudes des seconds quant à leur capacité à continuer à définir les règles des relations économiques internationales. ¦

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  • N° 277
  • janvier 2020
  • Page 16
  • 705 mots -3 min

Une appli pour connaître la teneur en gras

Choisir sa viande avec une application sur son smartphone afin de retenir celle dont la teneur en gras est la mieux adaptée à ses préférences gustatives. Tel est l'un des objectifs de Meat@ppli.

Pas de gras, pas de goût! Tous les connaisseurs le savent. Pour être goûteuse, une viande doit avoir un minimum de persillé. Plus un muscle est maigre et plus il tend à être sec et insipide, sans oublier que le persillé d'une viande a un impact favorable sur sa tendreté. L'oeil du professionnel et du gastronome est un premier indicateur.

Mais il n'est pas toujours en mesure de donner une valeur précise de la proportion de gras à l'intérieur du muscle. « Le pilotage du gras est difficile, notamment en raison de l'absence d'outil d'évaluation adapté, c'est-àdire fiable, simple, rapide, non destructif, automatisable et peu coûteux », explique Jérôme Normand, chef de projet au service qualité des carcasses et des viandes à l'Institut de l'élevage. Pour y remédier, la généralisation de l'usage des smartphones a incité l'Institut de l'élevage, l'Inra et l'Institut Pascal à travailler sur une application.

DEUX PANELS D'UTILISATEURS POTENTIELS

Elle permettra d'estimer en temps réel la teneur en gras d'un muscle à partir de sa photo prise par un smartphone à condition que cette dernière ait été prise de suffisamment près et soit de bonne qualité. C'est l'objectif du projet Meat@ ppli. L'idée est de proposer cet outil à deux catégories d'utilisateurs. Meat@ppli serait destinée aux consommateurs afin qu'ils puissent faire leurs achats en connaissance de cause s'ils souhaitent une viande réellement savoureuse et goûteuse donc forcément un peu infiltrée de graisse.

La photo du muscle doit être prise de près avec un smartphone et doit être de bonne qualité. Ensuite, l'application donne la teneur en matière grasse du morceau photographié.
La photo du muscle doit être prise de près avec un smartphone et doit être de bonne qualité. Ensuite, l'application donne la teneur en matière grasse du morceau photographié.

Cette appli se déclinerait ensuite pour les professionnels avec Meat@ppli pro dans une version plus complète et plus aboutie afin qu'ils puissent eux aussi disposer d'un outil plus précis que leur seul oeil et apprécier la teneur en gras au moment de la coupe primaire d'une carcasse. Dans un premier temps, les concepteurs de cette appli se sont focalisés sur Meat@ppli pro pour déterminer la teneur en gras de la côte à la coupe des carcasses. Ils ont procédé à un travail d'étalonnage du procédé. Pour cela, les sixièmes côtes de 130 bovins abattus dans deux abattoirs ont été photographiées avec un smartphone de bonne qualité en respectant certains critères pour les conditions de prises de vue. Ces 130 côtes provenaient d'un panel représentatif des différentes catégories de gros bovins laitiers et allaitants classiquement produits dans les élevages français (génisses, vaches, JB et boeufs) avec des animaux dont la viande est plutôt maigre ou au contraire nettement plus finie.

Afin d'obtenir des mesures de référence, ces 130 côtes ont ensuite été disséquées pour permettre la pesée des différents constituants, notamment le gras intermusculaire (marbré). La noix d'entrecôte a elle été dosée biochimiquement pour déterminer sa teneur en gras intramusculaire (persillé). Des mesures instrumentales sur la couleur de la viande ont également été prises. Une base de données sauvegarde ensuite la photo, les informations d'analyse et les différentes données relatives à la pièce de viande.

BASE DE RÉFÉRENCES

Le principe de l'appli est ensuite de faire une comparaison avec les données des 130 photos des 130 côtes qui ont permis d'étalonner la base de références. Une fois la photo prise, elle est activée dans l'application et le résultat exprimé en pourcentage de matière grasse du morceau photographié s'affiche à l'écran. Actuellement l'outil est encore en développement. Pour autant les premiers résultats sont encourageants. La précision de cet outil qui n'en est encore qu'au stade expérimental pourra être affinée en augmentant le nombre de données dans la base.

par  François D'alteroche
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  • Parution : Mensuelle