Publié le 2 juin 2023 Mis à jour le 5 juin 2023
Figure : exemple d’un observatoire de type ConnecSenS déployé sur le site du lac d’Aydat
Figure : exemple d’un observatoire de type ConnecSenS déployé sur le site du lac d’Aydat
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Brève scientifique : Le projet ConnecSenS réunit une communauté pluridisciplinaire clermontoise autour du monitoring et de l’IoT environnemental. Un article issu du travail de plusieurs chercheurs du Laboratoire de Physique de Clermont (LPC-UCA, IN2P3-CNRS).

ConnecSenS, « Du Capteur au cloud » - L'internet des objets au service de l'environnement

Le projet ConnecSenS réunit une communauté pluridisciplinaire clermontoise autour du monitoring et de l’IoT environnemental. Les recherches et développements menés par ce collectif visent à bâtir des systèmes autonomes d’observation environnementaux de précision adressant diverses questions scientifiques notamment face aux enjeux cruciaux de la disponibilité de la ressource en eau.

Depuis la conception des réseaux de capteurs communicants jusqu’à l’acheminement et la gestion des données dans le cloud environnemental CEBA hébergé au Mésocentre, cette communauté rassemble des instrumentalistes, des électroniciens, des informaticiens et des environnementalistes. Depuis 2016, le collectif ConnecSenS a bâti une infrastructure robuste et polyvalente qui a tout d’abord été déployée sur quatre sites pilotes témoignant chacun d'une problématique particulière, ancrée dans un territoire, associée à la ressource en eau : la qualité de l’eau et la prolifération de cyanobactérie au lac d’Aydat, la ressources en eau et le couplage hydrologique entre les nappes, le fonctionnement écosystémique d’un bras-mort et d’un chenal de la rivière Allier à Auzon, la vie sous le rayonnement radioactif d’origine naturel sur la zone atelier de l’ancienne mine d’uranium à Roffin-Lachaux, le fonctionnement hydrique des agrosystèmes sur le site de recherche et d’expérimentation de Montoldre. Depuis, l’infrastructure ConnecSenS a gagné de nouveaux adeptes et de nouveaux terrains de déploiement comme pour l’observation des volcans Etna et La Soufrière, le suivi d’une plante alpine menacée ou le monitoring de la photodégradation de déchets macroplastiques dans l’environnement alluvial. Cette plateforme de mesures in situ, véritable observatoire du vivant, s’appuie sur l'utilisation de réseaux de communication sans fil (IoT) assurant un recueil rapide des données et leur transmission à une station puits, connectée à Internet, chargée du stockage des données dans une base de données accessible par la communauté scientifique.

  • Auteurs : Laure Moiroux-Arvis, Laurent Royer, David Sarramia, Gil De Sousa, Alexandre Claude, Delphine Latour, Erwan Roussel, Olivier Voldoire, Patrick Chardon, Richard Vandaële, Thierry Améglio, Jean-Pierre Chanet
  • Lien de la publication : https://www.mdpi.com/1424-8220/23/6/2896