Alors que l’évolution du cancer vers ses phases les plus agressives est bien étudiée, les mécanismes permettant à une tumeur bénigne de devenir maligne restent mal connus. Des chercheurs du laboratoire Génétique, reproduction et développement (GReD, UCA – CNRS - INSERM) de Clermont-Ferrand, ont développé un nouveau modèle d’étude chez la Drosophile, de petites mouches de quelques millimètres. Leurs travaux ont permis de mettre en évidence le rôle primordial des facteurs de croissance, c’est-à-dire de substances qui favorisent la multiplication des cellules, dans la transformation de la tumeur. Ces résultats sont publiés dans la revue Nature Communications.