Publié le 3 janvier 2024 Mis à jour le 8 janvier 2024

L'une des plus prestigieuses revues scientifiques considère qu'il n'est plus possible de soumettre un article de haut niveau qui ferait l'impasse sur la dimension sexuée ou genrée des données analysées.

Les nouvelles mesures sont nécessaires parce que la recherche ne parvient toujours pas à prendre en compte le sexe et le genre dans la conception des études, avec parfois des résultats catastrophiques. Entre 1997 et 2001, dix médicaments sur ordonnance ont été retirés de la vente aux États-Unis ; huit d’entre eux auraient des effets secondaires plus graves chez les femmes que chez les hommes (nous reconnaissons que tout le monde n’entre pas dans ces catégories). Ces différences n’ont probablement pas été observées, en partie à cause d’une analyse insuffisante ou inappropriée des données sur les différences entre les sexes au cours des essais cliniques. Par cet éditorial, Nature tient compte du fait que la dimension de sexe et/ou de genre concerne potentiellement toutes les disciplines et tous les sujets de recherche.

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Référence: Nature 605, 396 (2022)

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